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… et le Gouvernement à la question de la revalorisation des retraites au niveau de l'inflation.
... groupe avait déposé cet amendement comme un amendement d'appel. L'augmentation de 4 % que nous avons votée à une très forte majorité était présentée par le Gouvernement comme une avance sur une éventuelle augmentation des retraites au 1er janvier 2023, qui est prévue par la loi. Nous ne savions donc toujours pas si, le 1er janvier 2023, il y aurait une actualisation égale à la différence entre l'inflation au 31 décembre 2022, qui est anticipée par l'INSEE à 6,8 %, et la somme des deux augmentations de 1,1 % et de 4 % : on prévoit donc une différence de 1,7 %.
...ns et la réalité des mesures que vous adoptez. Et quand les parlementaires souverains parviennent à vous arracher une mesure de progrès social, qui améliore concrètement le pouvoir d'achat – celui des retraités, en l'occurrence – vous recourez à la seconde délibération ! J'ai parlé des retraités, mais il aurait pu s'agir de tant d'autres sujets : vous proposez des revalorisations inférieures à l'inflation. Tout cela n'est qu'un jeu de dupes. Monsieur le ministre, la seconde délibération, c'est le match retour du mauvais perdant !
Rien sur les salaires ! Rien pour assurer le blocage des loyers ou limiter les dépenses contraintes grâce à la rénovation thermique ! Oui, vous jouez avec les nerfs de la population. Et alors que nous avions enfin arraché une victoire pour les retraités, qui allaient voir leurs pensions revalorisées à hauteur de l'inflation, vous revenez sur cette mesure en moins de vingt-quatre heures. C'est lamentable. Mesurez-vous l'impact de vos tergiversations sur l'opinion publique ?
On nous parle d'un amendement d'appel : l'Assemblée a, en effet, entendu l'appel des retraités à ce que nous soutenions leur pouvoir d'achat, et adopté des dispositions de nature à répondre à cette demande. Tous autant que nous sommes, il nous est revenu, dans nos circonscriptions, que les retraités ne s'en sortaient plus, que les revalorisations des pensions de retraite ne compensaient jamais l'inflation réelle, qu'il faudrait au moins 500 millions. Le Parlement a voté cet amendement en conscience, non à la suite d'une manœuvre parlementaire, d'une manœuvre de couloirs comme la vôtre : le Parlement souverain s'est prononcé en toute connaissance de cause !
... Certes, nous pourrions faire encore davantage ; mais s'il s'avère que cet effort n'est pas à la hauteur des enjeux, la clause de revoyure permettra de rectifier le tir, comme M. le ministre l'a précisé. Mettre 5 milliards d'euros sur la table pour aider les retraités, c'est déjà un signe de reconnaissance. J'ai connu des années comme 2012 ou 2017 où l'évolution des retraites était inférieure à l'inflation. Nos amis socialistes se reconnaîtront ; je n'ai pas oublié, moi !
...abord à remercier le Gouvernement pour le compromis que nous avons atteint au sujet des finances des collectivités territoriales. J'espère que d'autres compromis pourront émerger sur ce point à l'automne. Néanmoins, ce compromis ne saurait faire oublier les graves lacunes de ce projet de loi de finances rectificative qui ne rectifie rien aux inégalités de notre société, aggravées par le contexte inflationniste. En France, 7 millions de personnes reçoivent l'aide alimentaire ; 12 millions de personnes souffrent de précarité énergétique, et beaucoup peineront à se chauffer cet hiver ; 13,3 millions de personnes souffrent de précarité en matière de mobilité, la plupart d'entre elles dépendant de la voiture. À ce constat alarmant et à ces problèmes structurels, vous répondez par des solutions temporai...
Pour les retraités, vous revalorisez les pensions, là aussi en deçà du niveau de l'inflation ; et je ne reviendrai pas sur ce qui vient de se passer. Enfin, pour ceux qui perçoivent des allocations, c'est la même punition : la revalorisation est toujours inférieure à l'inflation. Au nom du déficit budgétaire qui en serait aggravé, vous avez refusé tous les amendements que nous vous avons proposés visant à augmenter les salaires du public comme du privé, à augmenter les pensions, à augme...
...et du SMIC pour favoriser les primes et l'intéressement, ce qui fragilise le socle de la rémunération, d'accroître le nombre d'heures de travail désocialisées et défiscalisées, d'attaquer les RTT en les monétisant. Sous prétexte de soutenir les salariés, vous grignotez les conquis sociaux. Votre credo est de ne pas revaloriser les pensions, les minima sociaux et les allocations à la hauteur de l'inflation, comme nous l'avons vu ce soir. Votre credo, c'est un accord de bout de table sur le carburant, dans lequel l'État et Total feront assaut de connivence pour baisser de 50 centimes le prix à la pompe en septembre et octobre, de 30 centimes en novembre, de 20 centimes en décembre et de zéro en janvier. Voilà la réalité : l'absence de mesures pérennes pour les Français. Votre credo, c'est une aumô...
Les salaires ne suivent pas l'inflation tandis que les bénéfices des profiteurs de crise explosent : 14 milliards d'euros pour Total en 2021 ; 17 milliards d'euros pour CMA CGM, leader mondial dans le fret maritime ; 1,9 milliard d'euros pour 5,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour Vinci Autoroutes, soit plus de 30 % de marge. Ces profits exceptionnels donnent lieu à des versements de dividendes colossaux. Et c'est sous la pr...
... à la fonction publique hospitalière, abondé des crédits du programme Dépenses accidentelles et imprévisibles, à hauteur de 1 milliard d'euros. Le Gouvernement vient d'annoncer une revalorisation du point d'indice de 3,5 %, revalorisation bien dérisoire en réalité. Dérisoire parce que, depuis 2000, les fonctionnaires ont perdu 22 % de pouvoir d'achat. Dérisoire parce qu'inférieure à l'inflation.
... que 75 % des agents de la fonction publique territoriale et 50 % de ceux de la fonction publique hospitalière appartiennent à la catégorie C. Ils commencent en dessous du SMIC : un sapeur-pompier professionnel commence à 1 355 euros net. Pour une infirmière ou une aide-soignante, la revalorisation se traduira par une augmentation comprise entre 40 et 60 euros par mois, immédiatement mangés par l'inflation. On est donc loin du compte ! Vous l'avez compris – nous y reviendrons –, nous demandons plus. Le présent amendement a pour objet de permettre aux collectivités territoriales et aux hôpitaux de faire face. Les règles de recevabilité nous obligent à le gager sur un autre programme de la mission, mais nous appelons évidemment le Gouvernement à lever ce gage.
...res ? Vous devez nous garantir que l'intégralité de cette augmentation du point d'indice sera compensée en 2023 et dans les années à venir pour tous ces budgets. Sinon, vous ferez payer à d'autres cette mesure dont vous espérez tirer profit politiquement pour vous-même et pour votre majorité. Du reste, je rappelle que l'augmentation du point d'indice est insuffisante par rapport à la réalité de l'inflation. Monsieur le ministre, vous devez également prendre des engagements au sujet de l'intégralité des autres services publics qui seront touchés par l'augmentation du point d'indice. Si vous ne vous engagez pas, cela signifie que vous ne la compenserez pas.
...elle de 180 millions, laquelle devait d'ailleurs initialement s'élever à 150 millions d'euros. Je me réjouis également du périmètre retenu en ce qui concerne le bloc communal, et des charges qui serviront de critères. À cet égard, j'estime judicieux d'avoir retenu la CAF – capacité d'autofinancement – brute comme indicateur, car cela atteste de la volonté de tenir compte des charges qui seront en inflation, soit principalement les dépenses énergétiques et la revalorisation du point d'indice de la fonction publique. Il était également important d'envoyer un message en excluant les communes dont le potentiel financier est deux fois plus important que la moyenne de leur strate. Quoi qu'il en soit, je pense que nous pouvons être satisfaits de ce dispositif. Les sénateurs le considéreront avec beaucoup...
Écoutez ma démonstration. Il existe des gens plus ou moins modestes qui, en général, payent trop par rapport à leurs revenus et qui subissent de plein fouet l'inflation, laquelle finit par diminuer la consommation et donc la bonne santé de l'économie. À côté d'eux, des gens plus ou moins aisés qui, en général, ne contribuent pas suffisamment à la solidarité nationale et qui ne sont que très peu touchés par l'inflation si ce n'est pour leur épargne. La vraie question est la suivante : qui paye combien ?
…soit une augmentation de 31 % des crédits par rapport à la loi de finances initiale (LFI), hausse qui équivaut au budget de la justice. La charge de la dette progresse de 17 milliards d'euros en 2022 : la hausse des taux d'intérêt compte pour 2 milliards dans cette augmentation, celle de l'inflation pesant 15 milliards. La France est le pays d'Europe dont la dette est la plus indexée sur l'inflation : 11 % de celle-ci, soit 250 milliards d'euros, sont indexés sur l'inflation ; par comparaison, seuls 4,6 % de la dette allemande se trouvent dans la même situation. Une inflation de 6 % augmente la facture de la dette de 15 milliards d'euros en un an ! L'exposition de notre dette au risque infl...
Je m'inscris dans la logique de l'intervention de mon collègue socialiste même si les socialistes ont malheureusement mangé du pain pourri et moisi de l'indexation de la dette sur l'inflation. Monsieur le ministre, je ne m'explique pas l'exposition de la dette française à l'inflation. Vous avez bénéficié ces cinq dernières années de circonstances historiquement favorables avec des taux d'emprunt nuls voire négatifs. Comment expliquez-vous qu'à la fin de cette période bénie la France soit encore exposée à hauteur de 250 milliards d'euros à des titres indexés sur l'inflation ? Ces titr...
...est dégagée en faveur de ces amendements identiques, qui reposent sur une philosophie assez simple. Nous voulions que le mécanisme soit très simple, compréhensible par tous les élus ; qu'il se concentre sur les communes et les EPCI puisque les départements bénéficient déjà d'une aide ; qu'il permette à l'État de soutenir les communes les plus touchées par l'augmentation de la masse salariale et l'inflation des prix de l'énergie, les plus fragiles, en examinant leur situation au 1er janvier 2023. Il fallait donc que le dispositif soit ciblé, afin d'éviter un saupoudrage sur de très nombreuses communes du soutien de l'État. Le dispositif qui en résulte permet de sélectionner les communes dont la capacité d'autofinancement était inférieure à 10 % en 2021 et dont la capacité d'autofinancement diminuer...
Monsieur le ministre, monsieur le ministre délégué, si nous en venons à demander des compensations pour que les communes et les groupements de communes puissent faire face aux charges supplémentaires liées à l'inflation, – qui pèsent sur elles comme sur tous les ménages –, c'est parce que leurs maires et leurs présidents n'ont plus guère de marges de manœuvre et d'autonomie fiscale, notamment à cause de la suppression de la taxe d'habitation. Grâce à la revalorisation des bases locatives de 3,4 % cette année, certaines communes et intercommunalités auront peut-être les moyens d'absorber les effets de l'inflatio...
Je me félicite du travail effectué dans un temps particulièrement limité. Je rejoins le propos de Mme Pires Beaune : il nous faut trouver un mode de fonctionnement pour travailler en amont sur les problèmes rencontrés par les collectivités locales. Régulièrement, face aux difficultés, elles lancent des cris du cœur à la représentation nationale. Elles subissent les effets de l'inflation et de la hausse du prix de l'énergie – notamment du carburant – et des matériaux : autant de sources de maux de tête pour les maires, les présidents d'intercommunalité, les présidents de département. Nous avons travaillé à la hussarde depuis samedi. Force est de constater que les résultats sont là ; le groupe Horizons et apparentés votera donc bien volontiers cet amendement.