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…laquelle fixera pour les six prochaines années la trajectoire des moyens alloués à la défense de la France. Devant la montée des tensions à l'international et la guerre en Ukraine, qui posent le problème de l'indépendance stratégique de la France, le rejet par Emmanuel Macron du cadrage budgétaire proposé par l'état-major français n'est pas bon signe. Peut-être serait-il temps également d'accepter de regarder en face la nouvelle utilité de l'OTAN, loin de l'état de « mort cérébrale » qu'on lui prêtait et qui se révèle au contraire, depuis l'agression russe, ind...
À travers cette proposition de résolution, nous rappelons des vérités simples. Le 24 février, l'Ukraine a été victime d'une agression injustifiable et illégale de la part de la Russie. Depuis, le peuple ukrainien résiste aux bombardements, aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanité avec un courage et un héroïsme qui forcent notre admiration. À travers cette proposition de résolution, nous appelons à soutenir les Ukrainiens jusqu'à la victoire et jusqu'à la reconquête de leur territoire.
Nous soutenons, et nous avons toujours soutenu, les efforts de la France, du Président de la République et du Gouvernement pour défendre une position unanime en faveur du peuple ukrainien et contre l'agression russe. Marine Le Pen a toujours condamné clairement cette attaque illégale et tragique. La guerre a éclaté en pleine campagne présidentielle, mais pas une fois Marine Le Pen, principale candidate de l'opposition face à Emmanuel Macron, n'a tenté d'instrumentaliser cet événement à son profit, au détriment de la France et du peuple ukrainien.
De tels mots ne facilitent ni la paix ni la démocratie. Ils mettent de l'huile sur le feu d'une guerre déjà dévastatrice. En réalité, vous gênez l'action du Président de la République ! Il y a là un paradoxe terrible, causé par votre esprit de division : le Rassemblement national soutient davantage les initiatives du Président de la République que la majorité de l'Assemblée nationale et la majorité du Parlement européen !
Nous approuvons le principe d'une proposition de résolution réaffirmant le soutien de l'Assemblée nationale à l'Ukraine et condamnant la guerre menée par Poutine. Toutefois, nous jugeons que ce texte n'est pas pleinement satisfaisant.
Mon collègue Aurélien Saintoul a énoncé les différents points du texte qui posent problème sur le fond et sur la forme. La proposition de résolution pose des questions qui n'existent pour personne et ne répond pas à celles qui mériteraient d'être posées. Ainsi, pour obtenir la guerre,…
Or, justement, la proposition de résolution propose de faire la guerre pour arriver à la paix !
Ce texte ne mentionne jamais les modalités, les conditions dans lesquelles la guerre pourra cesser et surtout ne pas se reproduire. Ce devrait pourtant être son objet principal.
Plus récemment encore, par voie de presse, Emmanuel Macron a lui-même parlé du retour à la table des négociations. Enfin, lors de la libération de Kherson, Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il était prêt pour la paix, avant d'évoquer le début de la fin de la guerre.
Je tiens à rappeler également que notre groupe a accueilli, il y a quelques semaines, nos camarades de la coalition des socialistes russes, qui nous ont fait part de leur volonté « de permettre à tout le peuple russe, qui vit dans la peur, d'avoir une voix ». L'un des moyens essentiels d'empêcher Poutine de poursuivre sa guerre est de nouer des liens avec ceux qui s'opposent à lui dans son propre pays.
Rappelons que ce n'est pas le peuple russe qui fait la guerre à l'Ukraine, mais Poutine et son oligarchie.
Aujourd'hui, à l'initiative de notre présidente de groupe, Mathilde Panot, deux commissions de l'Assemblée ont auditionné une délégation de militants ukrainiens, qui nous ont alertés sur les désastres écologiques de la guerre menée dans leur pays. Dans cette délégation figurait Yuliya Ovchynnykova, une députée qui appartient au parti de Volodymyr Zelensky. La délégation nous demande d'agir en vue d'obtenir la paix. Voilà précisément ce qui manque dans la proposition de résolution. Comment œuvrer à la paix avec tous ceux qui, en Ukraine, militent pour la fin de la guerre ?
En octobre 2020, il y a un peu plus de deux ans, dans une guerre qui a duré quarante-quatre jours, l'Azerbaïdjan a fait pleuvoir sur les Arméniens du Haut-Karabakh bombes au phosphore et bombes à sous-munitions, faisant 6 500 morts et autant de blessés, lesquels tentent désormais de se reconstruire, avec un courage et une résilience hors du commun. Aussi, les 13 et 14 septembre derniers, lorsque le régime de Bakou a choisi de bombarder massivement le sud et l...
...lle n'a jamais eu le courage de se dresser face aux provocations du président Erdo?an. Souvenez-vous, chers collègues, que Mme von der Leyen était à Bakou il y a quelques mois pour négocier de nombreux contrats d'importation de gaz, allant jusqu'à qualifier M. Aliyev de « partenaire fiable » : des milliards d'euros pour remplacer le gaz russe, des milliards qui, non seulement, n'ont pas arrêté la guerre en Ukraine, mais qui ont encouragé l'Azerbaïdjan à agresser l'Arménie. Comment sanctionner – à juste titre – Vladimir Poutine d'un côté et encenser Ilham Aliyev de l'autre ? Comment condamner – à juste titre – l'autoritarisme et l'emploi de la force d'une part, et les encourager d'autre part ? C'est cette hypocrisie que le peuple arménien ne supporte plus. Le peuple arménien, que nos dirigeants ...
...aire gagne impunément du terrain depuis dix-huit mois. Les 13 et 14 septembre derniers, des attaques armées azerbaïdjanaises ont endeuillé la région frontalière, faisant plus de 200 morts, 300 disparus et des centaines de blessés. À la suite de ces attaques, 7 000 personnes, dont 1 400 enfants, ont été déplacées. Avez-vous déjà foulé et vu de vos propres yeux le sol d'un territoire démoli par la guerre ? Pour moi, sur la terre de mes ancêtres, c'était la première fois. J'ai vu les maisons détruites, soufflées par les obus, dans des villes fantômes que leurs habitants ont désertées sous la contrainte, la peur au ventre, marqués à jamais par le trauma de la guerre. À Sotk, tout près de la frontière, d'où on entendait encore au loin les tirs d'armes lourdes, le maire m'a raconté combien le rappor...
...élus, d'associations. Leur travail, accompli sans relâche dans des conditions inimaginables, donne à voir ce que personne ne veut voir, à savoir le décompte insoutenable des violations commises par l'Azerbaïdjan : les captures de prisonniers, les enlèvements, les mutilations, les viols, les décapitations et les assassinats. C'est grâce à eux que j'ai compris aussi la dimension psychologique d'une guerre inégale qui brise tout espoir de résistance. Des ONG ont officiellement identifié les exactions commises par les soldats azerbaïdjanais comme des crimes de guerre, lesquels s'inscrivent dans un macabre historique d'actes de barbarie qui ensanglante les trois dernières décennies. À ce jour, aucune enquête internationale indépendante n'a été menée sur ces crimes de guerre ; il y a urgence. Les Arm...
...ntes d'une jeune femme arménienne au lendemain des attaques des l2 et 13 septembre derniers à Sotk, village situé à l'intérieur de la république d'Arménie, à dix kilomètres de la frontière avec l'Azerbaïdjan. Ce fut le premier acte d'une agression massive par l'Azerbaïdjan en territoire souverain de la république démocratique d'Arménie depuis la signature en 2020 du cessez-le-feu mettant fin à la guerre des Quarante-quatre Jours au Haut-Karabakh. Déjà, en 2020, dans la région autonome enclavée du Haut-Karabakh, les Arméniens, majoritaires à 95 %, avaient été victimes d'une agression féroce de l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie. Cette agression, disproportionnée en nombre d'hommes et en matériel, avait été menée au mépris du droit international. Depuis ces terribles jours de septembre dernie...
...ns notre volonté de contribuer au règlement pacifique d'un conflit terriblement meurtrier qui dure, hélas, depuis trop longtemps. Je salue les interventions des orateurs qui m'ont précédé à la tribune. Nous, parlementaires français, sommes viscéralement attachés aux valeurs qui fondent le droit international et permettent d'édifier une société des nations respectueuse du droit des peuples. Cette guerre lointaine, passée sous silence, met en lumière une situation très préoccupante. Nous défendons le principe d'autodétermination des peuples et nous condamnons fermement les agressions meurtrières lancées par l'Azerbaïdjan, cet État qui n'a jamais respecté les accords de cessez-le-feu qu'il a pourtant signés en 1994 et en 2020. Et c'est bien lui qui a déclenché, en Artsakh, la guerre des Quatre Jou...
Je tiens à commencer mon intervention en exprimant ma profonde et sincère amitié au peuple arménien. Le 27 septembre 2020, l'Azerbaïdjan a rompu le cessez-le-feu avec l'Arménie qui prévalait depuis 1994, en attaquant le territoire du Haut-Karabakh, territoire ancestral du peuple arménien. Lors de cette opération, l'Azerbaïdjan a bénéficié du soutien matériel et militaire de la Turquie. Cette guerre des Quarante-quatre Jours a fait plus de 6 500 morts, dont plus de 4 000 Arméniens, pour partie des jeunes de 18 à 20 ans. C'est aussi sans compter les nombreux prisonniers dont nous réclamons la libération. Le 9 novembre 2020, après ce conflit des Quarante-quatre Jours, un cessez-le-feu a été conclu sous la forme d'une déclaration trilatérale, sous l'égide de la Russie qui s'était instituée méd...