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La pause humanitaire est l'outil permettant un arrêt immédiat des bombardements afin de sécuriser la fourniture de biens de première nécessité aux habitants de Gaza ; elle doit permettre d'aboutir à un cessez-le-feu. Alors que cette position est aujourd'hui majoritaire à l'ONU, la France doit user de tout son pouvoir diplomatique pour empêcher que les États-Unis n'utilisent de nouveau leur droit de veto à l'encontre du respect de cette pause humanitaire. Elle sera le socle sur lequel nous pourrons bâtir un cessez-le-feu négocié entre l'ensemble des parties. ...
...r. Nous pensions le XXI
...refusa de participer à l'invasion de l'Irak et de s'aligner derrière une opération vengeresse des États-Unis – opération qui a d'ailleurs totalement déstabilisé la région en l'espace de trente ans. De même, la France doit agir auprès de l'Union européenne afin qu'elle aussi fasse preuve de fermeté et appelle au cessez-le-feu, pour mettre fin à la spirale de la guerre et au blocus criminel contre Gaza. Le chaos n'a jamais été dans l'intérêt des peuples, et condamner une population à vivre dans une prison à ciel ouvert,…
…en subissant un blocus provoquant la misère et la pauvreté, comme c'est le cas depuis seize ans à Gaza, l'est encore moins !
...miroir, à l'arrivée au pouvoir, en Israël, des mouvements d'extrême droite les plus racistes et les plus fondamentalistes ? Oui, la France est certainement responsable d'avoir mis de côté, ces dernières années, la question palestinienne. Notre responsabilité est d'autant plus grande que le risque d'embrasement est là, sous nos yeux. Dans les pays arabes, la colère monte autant contre le siège de Gaza et le massacre de masse des Palestiniens que devant la passivité du monde occidental. Y aurait-il deux poids, deux mesures en matière de violation du droit international ? Madame la Première ministre, il est temps d'agir, de passer du temps de la seule émotion à celui de la condamnation et de l'action ! Il est temps de demander le respect de ces dizaines de résolutions de l'ONU qui ont été adopt...
...ic. Nous sommes ici, à l'Assemblée nationale, en tant qu'élus de la nation, pour dire ce que nous croyons être juste et sage, s'agissant du rôle que doit jouer la France. Il y a des priorités immédiates et des priorités à long terme. La priorité absolue, c'est la désescalade ; c'est la libération espérée des otages ; c'est l'acheminement effectif de l'aide humanitaire, notamment dans la bande de Gaza. Les priorités à long terme, celles qui nous obligent tous, au-delà des clivages partisans, ce sont la lutte contre le terrorisme et la construction effective du processus de paix. Cela nous astreint à faire preuve de mesure, à choisir les mots que nous employons, à caractériser les faits. Le 7 octobre dernier, une attaque terroriste sans précédent a conduit à l'assassinat de plus de 1 400 perso...
...édiaire des Nations unies. Il ne s'agit pas d'opposer les souffrances ni de tenir une comptabilité macabre qui viendrait faire penser que certaines morts ont plus de poids que d'autres. Les souffrances doivent toutes être entendues, leur expression est légitime. On ne peut accepter le massacre de civils israéliens par le Hamas, mais on ne peut accepter qu'en réponse, des civils soient sacrifiés à Gaza. Nous devons faire entendre la parole de la France, et nous devons dire les choses avec netteté : vouloir la sécurité pour Israël et pour les Israéliens, c'est aussi pointer du doigt l'importance du tournant politique qu'a constitué l'arrivée au pouvoir de Benyamin Netanyahou. À ce moment, nous n'avons pas été aussi clairs que nous le sommes aujourd'hui ; nous n'avons pas dit assez clairement qu...
...ant et sans doute plus long que celui des postures et des caricatures utilisées par certains. Le dire, c'est se battre pour faire en sorte que, dans un monde si tourmenté, la désescalade soit au cœur des actions du Président de la République et de la diplomatie française. C'est ainsi que nous garantirons la sécurité des ressortissants français qui sont encore, à l'heure où nous parlons, bloqués à Gaza ; c'est ainsi que l'aide humanitaire parviendra jusqu'aux populations civiles, principales victimes du conflit. Mesdames et messieurs, la situation au Proche-Orient nous oblige tous. Nous devons mesurer l'écho des discours qui sont tenus ici, en France. Le pays des Lumières, c'est celui qui se doit d'éclairer le chemin de l'avenir en exhortant particulièrement à la tolérance, au respect de la di...
Nous le disons sans ciller : le monde ne sera pas en paix tant que la vie d'un Israélien sera en danger et tant que demeurera en vie le dernier des terroristes islamistes. Nous le disons non moins clairement : toutes les mesures qui permettent d'aider et d'épargner les civils et les journalistes à Gaza doivent être prises ,
...'État israélien de défendre sa population. Ce droit à se défendre n'est bien sûr pas inconditionnel ; il doit s'appliquer dans le respect du droit international et des droits de l'homme. À nous, Français, le statut démocratique de l'État israélien apparaît comme une première garantie du respect par Israël de ce droit. Si la riposte d'Israël est légitime, la protection de la population civile de Gaza l'est aussi. Je ne peux qu'être soulagée par les images montrant des camions apportant des vivres aux populations de Gaza. En effet, le Hamas n'est pas la Palestine – vous avez eu raison, madame la Première ministre, de le rappeler. Je reconnais bien volontiers qu'il est complexe de protéger les civils : le Hamas, toujours plus enclin à l'ignominie, se sert de la population civile comme d'un bou...
...ssacre du plus grand nombre de Juifs depuis la seconde guerre mondiale. Nous n'oublierons pas le camp militaire de Shura, d'ordinaire simple base logistique, reconvertie depuis en centre d'identification des 1 400 corps suppliciés des victimes de la barbarie islamiste. Nous n'oublierons pas le kibboutz de Kfar Aza, où des paysans israéliens tissaient des liens de coopération économique avec les gazaouis, parce qu'ils croyaient en la paix. Nous n'oublierons jamais Kfar Aza, où le Hamas est entré du côté où les adolescents coulaient des jours paisibles pour les tuer, ainsi que leurs parents, leurs plus jeunes frères et sœurs, leurs grands-parents, les massacrant, violant les femmes, décapitant les bébés, calcinant tous les corps, incendiant les maisons où s'étaient réfugiés les survivants. No...
Je vous remercie monsieur l'ambassadeur. Je pense que cet appel à la gestion de Gaza par la communauté internationale, au premier rang de laquelle se trouveraient les États européens décidés à s'impliquer, serait très positif. Cette gestion internationale répondrait à une situation dans laquelle je ne vois pas quelles sont les options du gouvernement israélien. La destruction de Gaza, où vivent deux millions et demi de personnes dans une situation de grande précarité et de famin...
...yante que l'on sait, cette lâcheté ne devrait souffrir d'aucune minimisation. Il est parfaitement souhaitable qu'Israël puisse éradiquer le Hamas, afin que cette organisation terroriste ne puisse définitivement plus se livrer à de tels crimes. Nous notons et déplorons que le Hamas s'acharne non seulement sur les populations juives parce que juives, mais qu'il prend aussi en otage les populations gazaouies contre leur gré, avec une grande violence et avec un cynisme qui contredit certaines de ses déclarations de défense des Palestiniens. Le Hamas ne veut pas d'une solution à deux États : le Hamas veut la disparition pure et simple de l'État d'Israël. On est loin des aspirations à la paix telles qu'elles existent parmi les hommes de bonne volonté de chaque communauté, telles qu'elles se manifes...
...roupe, je veux d'abord redire que nos pensées vont aux familles et aux proches des civils israéliens et palestiniens qui ont été tués, aux otages et aux portés disparus, avec une pensée particulière pour nos compatriotes. La France insoumise condamne tous les crimes de guerre. Ils sont passibles, je le rappelle pour mes collègues, de la Cour pénale internationale. Mais les bombes qui tombent sur Gaza ne sont pas plus acceptables que les atrocités du Hamas. Le siège total de Gaza est une violation du droit international, rappelé encore récemment par l'Organisation des Nations Unies (ONU). Depuis le début du conflit, les organisations non gouvernementales (ONG) et l'Organisation mondiale de la santé réclament un couloir humanitaire et le respect du droit international. Plus de 260 000 personnes...
Je vous remercie monsieur le président d'avoir organisé cette table ronde passionnante avec trois invités. Nous sommes bouleversés par la barbarie de ce pogrom organisé par le Hamas, que rien ne peut justifier. Loin de servir la cause des Palestiniens de Gaza, qui sont d'ailleurs pris en otage depuis tant d'années, les fanatiques mettent en péril Israël, la région, et la paix dans le monde. Israël a raison de vouloir anéantir cette organisation terroriste mais se pose une question fondamentale : comment anéantir cette organisation armée sans aboutir à un massacre de masse dans la bande de Gaza, qui forcerait les pays arabes de la région à rompre la po...
...est-elle viable ? En effet, historiquement, les pays coupés en deux ont surtout été des terreaux de guerre. Comment peut-on résoudre cette équation ? Vous avez également évoqué le front du refus de la Ligue arabe. Comment interprétez-vous le silence du Fatah ? L'Autorité palestinienne semble totalement dépassée par les événements. Comment imaginer qu'elle puisse reprendre la main sur la bande de Gaza d'autant plus si elle arrive dans les valises de l'étranger ?
...scris pleinement à vos propos : expliquer ce n'est pas excuser, c'est chercher à avancer. Le Hamas perdure aussi à cause du désespoir et de l'absence de perspective politique qui relève d'une responsabilité collective. Ce n'est pas faute de dire depuis longtemps que la mollesse de l'Occident dans le soutien à la solution à deux États est coupable, notamment vis-à-vis de la situation dramatique de Gaza que Nicolas Sarkozy lui-même décrivait en 2009 comme « la plus grande prison à ciel ouvert du monde » : 70 % de la population gazaouie a moins de 30 ans et n'a quasiment connu que ce blocus. Pensez-vous, comme Denis Sieffert, spécialiste du conflit israélo-palestinien qu'il ne peut y avoir d'extinction de ce conflit sans une solution respectueuse des droits des Palestiniens ?