26 interventions trouvées.
...selon certains. Néanmoins, la prise de conscience a eu lieu. C'est pourquoi la politique énergétique que nous déterminerons pour les quinze ou vingt prochaines années est cruciale et stratégique pour notre pays. Le défi est immense et la feuille de route tracée par notre majorité est claire : elle allie la sobriété à la sortie des énergies fossiles pour baisser significativement les émissions de gaz à effets de serre et gagner en indépendance. D'abord, nous avons adopté en 2020 la stratégie nationale bas-carbone, qui prévoit la réduction de notre consommation d'énergie finale de 40 % d'ici à 2050. C'est l'un des objectifs les plus ambitieux d'Europe en la matière. La sobriété passe par d'importantes économies d'énergie : il s'agit non seulement d'éviter le gaspillage, mais aussi d'investir...
Un Français sur deux a déjà dû renoncer à se chauffer alors qu'il avait froid, mais vous prévoyez un matraquage tarifaire supplémentaire de 15 % de hausse des prix du gaz et de l'électricité au 1er janvier prochain. Des entreprises sont à l'arrêt, des milliers d'emplois sont menacés par l'explosion des prix de l'énergie, comme chez Duralex, mais vous abandonnez les entreprises aux prix du marché. Des universités ferment une partie de leurs locaux. Les factures de gaz sont multipliées par cinq, par exemple pour le collège de Trignac dans ma circonscription. Le syst...
...énergétique pour s'éloigner du tout nucléaire, la France est contrainte d'adopter un plan pour éviter les coupures d'électricité. L'indépendance énergétique du pays n'est plus assurée, du fait de l'approvisionnement en uranium, dont dépend le nucléaire, et de la dépendance aux énergies fossiles. Le déficit énergétique de la France s'élève à 83 milliards d'euros cette année. L'agressive guerre du gaz de M. Poutine vous rappelle à l'ordre. Pensez-vous sérieusement que le gaz de schiste américain ou le gaz qatari taché du sang des travailleurs forcés changent quoi que ce soit à la situation ?
Notre dépendance aux énergies fossiles, gaz et pétrole en tête, est contraire à l'intérêt général humain face au défi climatique et à l'indépendance nationale. Mais où est votre plan pour sortir du carbone ? Où sont les plans de conversion des filières industrielles ? Vous n'êtes même pas capables de soutenir clairement un projet de conversion de la centrale au charbon de Cordemais.
Dans l'Europe allemande, le prix de l'électricité est indexé sur celui du gaz, un fonctionnement que même votre ministre de l'économie juge « délirant » – en vain.