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Interventions sur "exposition"

198 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKatiana Levavasseur :

La prévention de la surexposition aux écrans doit viser les enfants de moins de 12 ans. Un groupe de praticiens de terrain, de chercheurs et d'universitaires constitué par Serge Tisseron a imaginé quatre balises – situées à 3, 6, 9 et 12 ans – et conçu une prévention différente pour chaque tranche d'âge. Il est important d'adapter la politique de prévention en fonction de l'âge, mais surtout de considérer le développement de l'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

L'amendement AS95 vise à instaurer une formation spécifique aux risques associés aux différents degrés d'exposition aux écrans numériques pour les enfants de moins de 10 ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Cette proposition de loi reconnaît qu'il faut des compétences particulières pour lutter contre l'exposition des enfants de moins de 6 ans aux écrans numériques. Selon le rapport de la Défenseure des droits intitulé « La vie privée : un droit pour l'enfant », publié en 2022, 44 % des parents ne se sentent pas ou pas suffisamment accompagné pour encadrer les pratiques numériques de leurs enfants. C'est un chiffre conséquent. Si autant de parents se sentent aussi démunis, il est fondamental de proposer u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

Vous proposez que la formation sur les risques associés à l'exposition aux écrans soit réalisée sur le temps de travail des professionnels. Cela me semble tout à fait logique et pertinent. Avis favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Bergantz :

Cet amendement porte sur la transmission des informations aux parents. Il prévoit que l'un des examens de suivi médical du nourrisson – qui constituent des moments privilégiés – soit l'occasion de remettre aux parents un document sur les risques de surexposition aux écrans numériques et d'une discussion avec les professionnels de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Avec cet amendement, nous allons un petit peu plus loin en supprimant la notion d'« usage excessif ». La comparaison avec le tabac a été faite précédemment : le tabac est nocif, que l'on fume une ou vingt cigarettes par jour. Tant que l'on ne dispose pas d'une étude démontrant l'innocuité totale d'une faible exposition aux écrans, le principe de précaution doit l'emporter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

Avis défavorable. On ne peut pas comparer le tabac avec les écrans, puisque dans certains cas ces derniers sont utilisés dans un but pédagogique – à partir d'un certain âge et avec un temps d'exposition limité. De même, il n'est pas dangereux pour un enfant, même de 2 ans, de converser une fois par semaine ou par mois avec des membres de sa famille par l'intermédiaire de Skype. Cet usage est parfois nécessaire pour maintenir un lien et il est recommandé par l'académie américaine de pédiatrie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Il est très difficile de quantifier l'excès d'exposition aux écrans. Tant que l'on ne sait pas où se situe la frontière, la prudence doit l'emporter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Cet amendement est le premier d'une série – AS20, AS21, AS27 – qui propose de supprimer les mots « excessif » et « excessive » dans l'ensemble du texte. Parler d'utilisation excessive minimise la nocivité de l'exposition aux écrans pour les enfants. Le HCSP recommande l'absence totale d'exposition pour les enfants de moins de 3 ans. Un petit peu, c'est déjà trop. Vous évoquiez l'usage de Skype pour permettre à un enfant de 2 ans de communiquer avec des parents éloignés, même si cela peut se comprendre, ce n'est pas une bonne chose. On peut toujours utiliser le téléphone, comme auparavant. L'exposition aux écrans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Supprimer la notion d'exposition excessive n'aurait guère d'effet sur les dispositions que vous proposez. En revanche, cela aurait pour conséquence de souligner le danger que représentent les écrans. Nous devons tous avoirs conscience que les écrans sont dangereux pour le développement cognitif de nos enfants. Cela suppose de faire évoluer notre manière de penser les écrans, afin de les percevoir comme des outils potentiellemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Les amendements de notre collègue Léaument, notamment celui portant sur le titre, ont le mérite d'aller jusqu'au bout de la logique du texte, alors que l'adjectif « excessive » en amenuise la portée. Ce que nous voulons faire, c'est prévenir l'exposition des enfants aux écrans. Qualifier cette exposition d'excessive risquerait de laisser une marge d'appréciation. Or la prévention n'est pas l'interdiction ; il s'agit de promouvoir une utilisation raisonnée et responsable. C'est exactement le sens de ces amendements, et c'est pourquoi nous les soutiendrons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...fin, qu'avez-vous sous les yeux ? Votre appareil électronique provient peut-être de l'étranger, mais cela ne vous a pas empêché de l'acheter ! En outre, il existe des entreprises françaises qui reconditionnent les téléphones et le matériel informatique, et qui seront touchées par ces mesures. Quoi qu'il en soit, le sujet dont nous débattons aujourd'hui est autre : il s'agit de la prévention de l'exposition excessive des enfants aux écrans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Muller :

L'amendement tend à obliger l'ensemble des chaînes de télévision et des radios du service public à diffuser un spot de prévention de la surexposition des enfants aux écrans. Le problème ne se résoudra pas sans une sensibilisation intergénérationnelle générale, à l'instar de ce qui se pratique en matière de sécurité routière ou de tabagisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Par l'amendement AS17, nous proposons d'interdire l'utilisation de tablettes numériques dans les crèches et dans les écoles maternelles et élémentaires dans le cadre des interactions avec les enfants. La prévention des risques liés à la surexposition des jeunes enfants aux écrans doit également passer par une remise en question du tout-numérique à l'école. Avant d'être députée, j'étais professeure de français et j'ai pu observer de près ces dérives. La pression était forte pour nous faire abandonner le tableau et le manuel en papier, qui est pourtant le seul livre que manipulent beaucoup d'élèves. On nous dit que le numérique est plus ludiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Bergantz :

Nous souhaitons ajouter une précision relative à la durée journalière d'utilisation des écrans à l'école afin que les parents modulent le temps d'exposition à la maison. Selon une étude du programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), les enfants qui utilisent le moins d'outils numériques dans le cadre scolaire en font un meilleur usage, car ils ont pu développer au préalable des capacités de synthèse et de hiérarchisation de l'information. Une simple annonce du temps d'utilisation pourrait être faite à la rentrée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Bergantz :

Mon amendement a surtout pour objet d'informer les parents sur le temps d'utilisation des écrans à l'école afin qu'ils adaptent la durée d'exposition à la maison.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Nous proposons de supprimer la référence à l'excès d'exposition aux écrans, dans la mesure où celui-ci ne peut pas être quantifié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKatiana Levavasseur :

Par cohérence avec la proposition de loi visant à lutter contre l'exposition précoce des jeunes enfants aux écrans, votée le 20 novembre 2018 par le Sénat, l'amendement propose de sensibiliser très tôt les élèves aux risques que l'utilisation des outils numériques représente pour leur santé, en termes de troubles du comportement, d'addiction, de nervosité, etc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

...e nombreux professionnels insistent sur le fait que les écrans, qu'ils soient à visée récréative ou pédagogique, ne permettent pas à l'enfant d'intégrer et de comprendre pleinement les informations qui y apparaissent, même lorsque l'adulte est présent. Or, il faut promouvoir l'égalité des chances dès la maternelle. Les classes populaires sont précisément davantage concernées que les autres par l'exposition excessive des enfants aux écrans. De la même façon que tous nos enfants doivent avoir accès à une nourriture de qualité à l'école, ils doivent bénéficier dès la maternelle d'activités riches et variées, qu'ils ne sont pas toujours en mesure de pratiquer avec leur famille. L'usage de l'écran, même à des fins pédagogiques, ne semble pas favoriser l'acquisition de compétences ni ne contribue à l'épa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

...s des écrans sur l'alimentation dans le champ de l'information et de l'éducation à l'alimentation dispensées dans les établissements d'enseignement scolaire. Dans son rapport de novembre 2020 sur l'inactivité physique et la sédentarité chez les jeunes, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a établi un lien entre sédentarité et temps d'exposition aux écrans. Or cette relation est trop peu évoquée dans les études françaises, contrairement à celle unissant l'obésité à la sédentarité, qui n'est contestée par personne. L'Institut de Barcelone a montré que les enfants les plus exposés aux écrans à l'âge de 4 ans ont un risque accru de surpoids, d'obésité et de syndrome métabolique à 7 ans. C'est un cercle vicieux : l'enfant regarde trop les é...