Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "enseignant"

868 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

Les crédits supplémentaires sont très largement affectés à la revalorisation salariale, un objectif crucial en ces temps difficiles pour l'attractivité du métier d'enseignant. Le bien-être de l'élève constitue l'autre aspect des politiques éducatives à développer. Dans ce domaine, la pratique sportive doit jouer un rôle déterminant. Aux trente minutes d'activité sportive quotidiennes, généralisées à tous les établissements du premier degré, doivent s'ajouter les deux heures hebdomadaires supplémentaires prévues au collège. Un financement semble indispensable pour dép...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

Je tiens à souligner l'effort budgétaire consenti par le Gouvernement. Avec une augmentation de 6,4 % des crédits, ce budget historique permet de poursuivre et d'accentuer la politique conduite depuis 2017, conformément aux engagements du chef de l'État. Un choc d'attractivité était indispensable : une grande partie des crédits supplémentaires permettront de revaloriser les salaires des enseignants. Quel est le bilan du dédoublement des classes de CP et de CE1, mis en œuvre depuis 2017 et désormais achevé ? Quels effets bénéfiques ont été observés sur l'acquisition des savoirs, des savoir-être, des savoir-faire et des savoir-vivre ensemble, nécessaires à la réussite scolaire de tous les enfants de la République ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Accompagner les élèves au portail, échanger avec les parents, ranger la classe, corriger les cahiers, assurer les activités pédagogiques complémentaires (APC), mettre en place les ateliers, installer le parcours sportif, modifier l'affichage, échanger avec les collègues enseignants, les AESH, les animateurs intervenants et l'équipe municipale, participer à un conseil des maîtres, à une équipe éducative, à une équipe de suivi de scolarisation, à une liaison CM2-sixième, accueillir un nouvel élève et ses parents, réserver un car, un gymnase, une visite, renseigner un dossier de classe transplantée, remplir les bulletins, remonter les résultats des évaluations nationales, pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...s. Le taux d'élèves décrocheurs a ainsi largement baissé. Cependant, la crise du covid semble avoir mis un terme à cette baisse régulière et il nous faut agir. Or la plupart des dispositifs ne s'adressent qu'aux jeunes de plus de 16 ans. Quelles dispositions budgétaires sont prévues pour continuer à lutter contre le décrochage scolaire, aider chaque jeune à construire son avenir et mobiliser les enseignants autour de la persévérance scolaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Dubois :

Les lycées technologiques, professionnels et post-bac développent des formations en alternance par le biais de conventions de formation par apprentissage (CFA). Le corps enseignant s'en inquiète, considérant que le temps académique est trop restreint. Depuis la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de 2018 et la contribution unique des entreprises, les versements bénéficient de moins en moins à ces lycées – leurs budgets en témoignent. En développant l'apprentissage, ces lycées perçoivent une part de ces taxes, reversée par les entreprises qui accueillent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Il ne faut pas accuser les enseignants de la voie professionnelle de crier au loup, quand ils l'ont déjà rencontré à plusieurs reprises : sous Nicolas Sarkozy, avec la suppression d'une année d'enseignement, sous Jean-Michel Blanquer, avec la suppression d'un tiers des heures d'enseignement général. Je vous demande donc solennellement, monsieur le ministre, de confirmer que la réforme n'entraînera pas la suppression, ne serait-ce que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

...ment national œuvre contre les écoles confessionnelles privées… Je souhaite vous interroger sur la réforme du lycée professionnel. Il semble qu'il y ait une volonté de baisser drastiquement le nombre d'heures dévolues à l'enseignement général pour augmenter les temps de stage. J'aurai deux questions, indépendamment de ce que nous pouvons penser du bien-fondé de cette réforme. Que deviendront les enseignants de ces matières délaissées, comme l'anglais ou le français ? Comment adapterez-vous les examens ? En effet, certains élèves rencontrent déjà des difficultés à obtenir leur diplôme en raison des notes insuffisantes qu'ils obtiennent dans ces disciplines d'enseignement général. Et pourtant, ces cours sont essentiels pour la compréhension du monde, pour la lutte contre les fake news et cert...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Rauch, présidente :

...r également l'occasion de vous interroger sur des points précis puisqu'en complément des orateurs des groupes, une quarantaine de députés souhaite vous poser des questions. Bien que votre audition se déroule au milieu des vacances scolaires, nous avons en tête l'échéance de la rentrée dans un mois et, avec elle, plusieurs interrogations. Les concours de recrutement de professeurs des écoles et d'enseignants du second degré ont, cette année, été marqués par un faible nombre de candidats, ce qui a pu laisser craindre que des postes demeurent vacants à la rentrée. Si cette situation présente un aspect conjoncturel, lié au déplacement des concours en fin de master 2 (M2), il est indéniable que la question de l'attractivité du métier d'enseignant est structurelle. Vous avez annoncé différentes mesures p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

À l'occasion de votre première audition et en tant qu'ancienne adjointe à l'éducation de Lyon, j'aurais aimé vous entendre sur le bien-être des élèves ou le bâti scolaire, mais j'ai choisi de vous interroger sur l'attractivité du métier d'enseignant. Le métier connaît une crise d'attractivité. Que ce soit dans le premier ou le second degré, des postes offerts aux concours de recrutement restent, chaque année, non pourvus. Cette année encore, le nombre de candidats admissibles aux concours de professeur des écoles et au certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) est en baisse. Dans certaines disciplines, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...mettant l'accès à l'enseignement supérieur. Enfin, s'agissant des professeurs, vous voulez organiser une vaste consultation, mais la crise de recrutement est systémique. Vos prédécesseurs ont déjà exploré la piste des grandes consultations. Lisez donc les rapports de la commission du débat national sur l'avenir de l'école, présidée par Claude Thélot, en 2004, et celle sur l'évolution du métier d'enseignant dirigée par Marcel Pochard en 2008. Le temps n'est plus au diagnostic, monsieur le ministre ; il est à l'action.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...auréat a fait disparaître le diplôme national du baccalauréat pour le remplacer par des diplômes locaux dont la valeur dépend de la réputation du lycée dans lequel ils sont passés. Parcoursup institue une sélection aussi injuste qu'insupportable à l'entrée dans l'enseignement supérieur. Sur fond de crise de recrutement et d'augmentation des démissions, vous portez de nouveaux coups au statut des enseignants : rémunération variable, nouvelles tâches, temps de formation en dehors du service. Enfin, vous annoncez la généralisation de l'expérimentation marseillaise, c'est-à-dire du modèle de l'école-entreprise. Monsieur le ministre, êtes-vous le ministre de l'éducation nationale ou celui de son démantèlement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Durant ce mandat, sera-t-on capable de sortir du « tout ne va pas si mal » pour regarder les choses en face, avec lucidité ? Le ministère que vous dirigez ne parvient plus à trouver des enseignants : c'est un grave signal d'alerte. Plus de 4 000 postes sur 27 000 ne seront pas pourvus à la rentrée 2022. Allons-nous encore faire appel aux enseignants retraités ou fermer des classes ? Allez-vous devoir verser des indemnités aux familles pour chaque heure de cours perdue ? Le recrutement ponctuel d'agents contractuels ne suffira pas. Une série de pansements ne forme pas une politique national...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...re doit facilement emprunter, faute de quoi elle rate son objectif. Les professeurs, ainsi que les autres membres des communautés éducatives, ont un rôle fondamental, qui doit sans cesse être rappelé et ne doit jamais être perdu de vue par nos concitoyens. Le groupe Démocrate se réjouit que l'on prenne enfin à bras-le-corps le problème de l'attractivité du métier et des conditions de travail des enseignants, dans un contexte inédit de crise de recrutement qui pourrait mettre en péril la qualité de l'enseignement. Les professeurs ont besoin du soutien sans ambiguïté et sans suspicion de tous. Partout en France, ils font le choix de transmettre, avant tout motivés par le sens de leur mission. Le métier est méconnu dans ce qu'il exige d'investissement, de préoccupations et d'innovations quotidiennes. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Il y a encore quelques semaines, j'enseignais dans une classe de CE1. Avec beaucoup d'émotion, je souhaite dénoncer les conditions salariales des enseignants. En 1980, ils gagnaient 2,3 fois le SMIC. Actuellement, c'est seulement 1,2 fois… Gel du point d'indice, pas de prime, pas de treizième mois : l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) classe la France parmi les pays de l'Union européenne qui paient le moins bien ses enseignants, derrière l'Italie et devant la Pologne. Ils sont deux fois moins bien payés qu'en Allemagn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...er sur ce qui constitue l'urgence des urgences, à savoir la prochaine rentrée scolaire. Nous nous attendions, au regard des difficultés qui s'amoncellent à l'horizon et des situations critiques qui s'annoncent, à ce que le projet de loi de finances rectificative comporte quelques dispositions permettant de pallier cette urgence. Or tel n'est pas le cas. Vous avez pris l'engagement qu'il y ait un enseignant devant chaque classe à la rentrée. Nous voulons bien vous croire, mais nous avons déjà entendu des promesses similaires. Par ailleurs, on constate, en particulier en Seine-Saint-Denis, que dès le début du mois d'octobre certains enseignants quittent leur poste. Certains d'entre eux, recrutés sur Le Bon Coin, ne sont même pas francophones et ne peuvent donc pas faire classe. La question n'est pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Lenormand :

Ma première question concerne la formation continue des enseignants dans les outre-mer. En 2020, le Sénat avait demandé à la Cour des comptes de mener une enquête sur les systèmes éducatifs des académies d'outre-mer. La question de la formation continue avait été abordée par la Cour, ainsi que celle des remplacements. Force est de constater que l'état des lieux n'était pas satisfaisant. La Cour avait recommandé d'accroître l'effort de formation continue en élabo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

.... Pourtant, les résultats ne sont pas au rendez-vous – vous l'avez dit vous-même. Pourquoi, alors que nous consacrons du temps et des moyens à ces savoirs, ne sont-ils pas correctement acquis, ce qui forme des bataillons d'élèves voués à l'échec scolaire ? Votre prédécesseur s'était évidemment ému de cette question. Pour notre part, nous avions fait des propositions, notamment le tutorat par des enseignants retraités et chevronnés – refusé –, et la certification des méthodes d'enseignement – refusée. Quelle réponse apportez-vous à cette question très importante ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Sophie Frigout :

Le 25 juin, vous avez affirmé qu'il y aurait un professeur devant chaque classe à la rentrée. À moins que vous ne soyez prêts à tous les sacrifices, y compris fermer de nombreuses classes, cette promesse risque bien d'être rapidement caduque. Si l'annonce d'une augmentation des salaires des enseignants est la bienvenue, cette mesure ne suffira pas à réduire la crise des vocations et à endiguer la vague de démissions. Ce n'est pas non plus l'usage de plus en plus fréquent de la contractualisation et l'organisation de job datings qui régleront ce problème, car vous recrutez en quinze minutes des personnes qui n'ont pas été formées pour enseigner, comme si ce métier pouvait s'apprendre sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Bellamy :

...es inscriptions à venir, sans prendre en compte les réfugiés ukrainiens, sans prendre en compte l'ouverture d'un centre social pour les gens du voyage, sans prendre en compte la dynamique démographique ni les projets immobiliers à long terme. Ce cadre rigide et purement comptable ne me semble plus adapté aux réalités de notre temps. Il met en tension et place en situation de sursis permanent les enseignants et les parents d'élèves. Il nuit au bien-être des élèves. Bien souvent, il met également de côté les élus locaux. Pensez-vous modifier le système actuel de révision de la carte scolaire, pour plus de pragmatisme et d'assurances à long terme, et pour fonder la réflexion sur les réalités et les cohérences du terrain ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

D'après le bilan social du ministère de l'éducation nationale, le nombre de candidats présents aux concours de l'enseignement du second degré est passé de 50 000 en 2008 à 30 000 en 2020, soit une diminution de plus de 30 %. Pour pallier le manque d'enseignants, l'éducation nationale a recours à des contractuels, dont le nombre a augmenté de 47 %, selon une note de 2020 de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance. J'appelle votre attention sur le fait que ce statut est parfois le résultat d'un choix, pour échapper à l'inconfort de certaines mutations. En effet, certains enseignants peuvent se retrouver éloignés de leur fami...