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Interventions sur "emploi"

59 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...as augmenter les déficits et de maîtriser notre dette constitue d'abord une protection que nous devons aux Français, eu égard aux engagements que nous avons pris. Personne ne comprendrait que d'un côté, nous améliorions leur situation alors que de l'autre, nous dégradions leur futur : aggraver la dette et le déficit conduirait à augmenter les impôts et à s'empêcher d'atteindre l'objectif de plein emploi, voire à y renoncer tout à fait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Notre stratégie apporte au contraire les résultats attendus par les Français sur l'emploi, sur la protection du pouvoir d'achat, sur la croissance. Elle repousse toutes les démagogies…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

... vous l'avez dit, ce programme retrace les engagements du Président de la République. Il s'agit donc de l'œuvre inspirée, et partiellement composée, par notre « Mozart de la finance ». Malheureusement, cette œuvre n'est rien d'autre qu'un requiem pour l'économie française. À sa lecture, nous pourrions certes nous y tromper. Tout a l'air de tellement bien aller ! La croissance serait là, le plein emploi serait presque atteint – le temps de traverser la rue sans doute…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

…et le pouvoir d'achat serait soutenu. Cela a été dit : votre programme rappelle le célèbre « tout va très bien, madame la marquise ». On connaît la chanson. La clé de lecture de ce programme est simple. Le Gouvernement nous explique que tout ce qui va bien, c'est grâce à lui. « Les réformes du Gouvernement permettraient d'atteindre le plein emploi », peut-on lire, entre autres exercices d'autosatisfaction. Et évidemment, tout ce qui va moins bien n'est pas de sa faute. L'inflation, les problèmes d'approvisionnement, les tensions sur le marché de l'énergie ? Mon pauvre monsieur, ils sont dus à la guerre en Ukraine ! Cela permet d'éviter de parler de l'inflation antérieure au conflit, de nos mauvais choix énergétiques de ces dernières années...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

Ne faites pas comme pour les gilets jaunes : écoutez les Français. Car la colère est là, chez nombre d'entre eux : chez ceux qui travaillent loin de chez eux et hésitent à garder leur emploi car, en raison du prix de l'essence, il va bientôt leur coûter plus cher de travailler que de ne pas le faire ; chez ceux qui ne savent pas comment ils feront pour se chauffer cet hiver ; chez ces milliers de soignants et de pompiers suspendus et honteusement méprisés car vous refusez, par pur orgueil, de les réintégrer ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...en effet inquiétante, alors qu'il faudrait privilégier la récompense du travail et mettre en place une carte Vitale biométrique pour limiter drastiquement les malversations. Le ministre du travail a récemment indiqué que 2 millions de personnes sont actuellement allocataires du RSA, soit deux fois plus qu'il y a dix ans, et que la situation n'est pas satisfaisante, car leur taux de retour vers l'emploi est moins bon que celui des demandeurs d'emploi. Après un réquisitoire aussi implacable, comment nous faire croire que revaloriser cet assistanat, davantage que le travail, est un impératif de justice sociale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...péens sont bien meilleures : l'Espagne reviendrait sous le seuil de 3 % dès 2025, de même que l'Italie qui serait déjà à 2,7 % à mi-parcours. J'en viens à une autre remarque concernant l'incertitude du chemin budgétaire. L'essentiel des estimations repose sur certaines grandes réformes : poursuite de la réforme de l'assurance chômage, réforme des retraites, réforme du RSA, transformation de Pôle emploi… Je partage ici aussi les constats du Haut Conseil des finances publiques : ces réformes sont annoncées, certes, mais sans précisions particulières concernant leurs modalités ou leurs effets. Or il est difficile de débattre sans aucune transparence ! La composition actuelle de notre chambre devrait pourtant vous alerter. Ces réformes, tous très clivantes, parce qu'elles touchent au cœur même de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

Demandez-vous quels emplois occuperont nos enfants lorsque vous voulez chasser les entreprises que vous considérez comme des profiteurs plutôt que des moteurs de notre économie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

...té sociale pour faire face aux défis de l'autonomie et de la prise en charge de la dépendance, avec la prise en charge universelle de la petite enfance, avec la rénovation énergétique de 700 000 logements d'ici à la fin du quinquennat, avec la refondation du lycée professionnel pour préparer nos jeunes à la révolution numérique et environnementale que nous vivons, nous ambitionnons aussi le plein emploi, un vœu exprimé par toute une génération qui n'a connu que le chômage de masse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

Une politique de l'emploi, ce n'est pas seulement la lutte contre le chômage, c'est aussi donner l'occasion à chacun de s'émanciper, quelle que soit son origine, de réaliser ses projets de vie, de vivre de son travail avec dignité et fierté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

C'est pour la préservation de ce modèle social que nous devons réformer l'assurance chômage et mettre en place le programme France travail pour permettre à chacun d'être sur le chemin de l'emploi grâce à la formation, grâce aux partenariats entre les acteurs locaux, grâce à une lutte efficace contre les discriminations, ce fléau qui frappe encore trop de nos concitoyens. Nos ambitions, nous les financerons sans augmenter la pression fiscale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

...de la richesse. Nos ambitions, nous les financerons par la croissance, en nous fixant comme objectif 1,7 % du PIB par an pour la période 2024-2027. La croissance, ce n'est pas une vache sacrée, ce n'est pas non plus une bête immonde : la croissance, ce sont des Français qui innovent, qui créent de la valeur, qui font tourner leur entreprise, ce sont des Français qui travaillent et qui créent de l'emploi pour leurs concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

La majorité gouvernementale a pris et continuera de prendre les mesures nécessaires au soutien de la croissance économique et de l'emploi. Elle engagera, entre autres, une baisse des impôts de production, poursuivra le déploiement du grand plan France 2030, et renforcera la qualité des dépenses, en particulier dans le cadre de la transition écologique. Une telle stratégie nous permet aujourd'hui d'avoir pour objectif le plein emploi d'ici à la fin du quinquennat, après avoir déjà réussi à ramener le taux de chômage à 7,3 % – son n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Nous ne le faisons pas pour répondre à quelque diktat venu de l'étranger, mais pour aller vers le plein emploi et nous préparer aux épreuves de demain. Nous ne le faisons pas pour obéir à un dogme, mais pour préserver notre souveraineté budgétaire à l'heure où la hausse des taux d'intérêt va nous amputer d'un montant équivalent à deux fois le budget annuel du ministère de la justice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

J'en veux pour preuve le taux de croissance au deuxième trimestre 2022, que personne n'attendait. Mes chers collègues, entre les écueils du « pas assez » et du « toujours plus », nous menons une politique sérieuse, qui ne répond à aucun dogme, sauf celui d'atteindre le plein emploi. Avec un taux de chômage légèrement supérieur à 7 %, ce qui paraissait inenvisageable aux précédentes majorités est désormais à notre portée, à condition de mener une politique réformatrice qui continue de s'attaquer aux racines du mal français. Cet élan réformateur, qui caractérise la majorité depuis 2017, n'a pas vocation à s'arrêter en dépit du contexte de crise que nous connaissons. Au contr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

...la barre en investissant considérablement dans la formation, la santé, la sécurité et l'écologie. Pour cela, il faut dégager des moyens en ayant le courage de sortir progressivement des mesures d'urgence à mesure que les crises s'atténueront, en ayant le courage de travailler davantage, réduisant ainsi certaines dépenses sociales inefficaces. La justice sociale, en effet, c'est de viser le plein emploi. Ces dernières années, nous avons brisé la malédiction du chômage de masse à la française ; les réformes annoncées rendent le plein emploi à portée de main. Nous devrions tous nous réunir pour viser cet objectif ; en effet, les gaullistes savent que le plein emploi permet de financer durablement l'État-providence ; les sociaux-démocrates et les sociaux-libéraux savent que le plein emploi permet d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Il se fonde sur l'article 54, alinéa 6, qui dispose que « l'orateur ne doit pas s'écarter de la question ». Or les derniers orateurs ont parlé du plein emploi, de Marx, mais pas du programme de stabilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci :

Le programme de stabilité présenté par le Gouvernement se donne pour objectif de ramener le déficit public à 3 % du PIB en 2027 sans augmenter les impôts. Cette ambition repose de manière cruciale sur le fait d'atteindre le plein emploi, soit une situation où le taux de chômage serait de l'ordre de 5 % et le taux d'emploi supérieur à 75 %, contre 68 % actuellement. Aller vers la société du plein emploi, c'est se donner les moyens de financer notre modèle social, mais aussi les investissements dans l'école, dans la santé, dans la justice ; plus largement, c'est se donner les moyens de résorber les fractures qui continuent de trav...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... vient pourtant confirmer que la politique menée depuis mars 2020 était la bonne. En effet, nous n'avons pas reproduit l'erreur de 2008 dont nos économies européennes ont mis tant de temps à se relever. Nul ne peut aujourd'hui penser que le choix d'une politique budgétaire restrictive face à la crise nous aurait permis de rebondir aussi vite. Jamais l'austérité n'aurait permis de sauvegarder nos emplois et nos entreprises, de renouer si rapidement et durablement avec la croissance, de redessiner sans plus attendre une trajectoire vertueuse pour nos finances publiques. Pas plus que l'austérité, le laisser-aller budgétaire n'aurait été une solution. Il n'est qu'à regarder le coût des intérêts de la dette dans nos comptes pour s'en assurer. Nous avons toujours assumé cet équilibre entre sérieux b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...fficace pour atteindre les objectifs fixés en matière de dette publique. Alors oui, grâce aux réformes mises en avant par le Gouvernement et à la crédibilité acquise au cours des cinq dernières années, les cibles définies dans ce programme de stabilité sont largement atteignables. Oui, notre capacité à revenir à un niveau contrôlé de déficit est crédible. Oui, notre capacité à atteindre le plein emploi d'ici cinq ans est crédible. Oui, je crois en notre capacité à renouer avec une croissance qui soit à la fois soutenue et respectueuse de l'environnement. Oui, je crois à la mobilisation des Français et à l'intelligence collective pour sortir de ces crises.