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Hier, je me suis rendue au grand centre de vaccination, le vaccinodrome, contre la variole dite du singe, terme que je n'emploierai plus puisqu'il contribue à la honte que peuvent ressentir les personnes infectées qui hésitent à se faire dépister.
...s dans une machine à laver pour le punir et qui en est mort. Comment ce drame a-t-il pu se produire, alors que l'auteur des faits avait déjà été condamné pour violence et que neuf signalements avaient déjà été faits par les services sociaux ? La loi Taquet relative à la protection des enfants du 7 février 2022 a voulu remédier à ces dysfonctionnements en apportant quelques améliorations, comme l'emploi d'un référentiel unique pour les signalements – mesure réclamée par le Rassemblement national – permettant d'établir un diagnostic fiable et de détecter les maltraitances plus tôt. Mais cette loi reste encore très en deçà de ce que les enfants sont en droit d'attendre. Ainsi, il n'est pas prévu que l'enfant victime aura droit automatiquement à l'assistance d'un avocat. Or ces petites victimes n'o...
Avant d'interroger M. le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, Olivier Dussopt, je souhaite appeler votre attention, chers collègues, sur la situation dramatique causée par les incendies de forêt qui frappent durement notre pays cet été, et plus particulièrement la Gironde. Nos sapeurs-pompiers professionnels et volontaires font un travail remarquable, au péril de leur vie. Ne l'oublions pas ! Je veux les remercier, au nom de la représenta...
...llectivités territoriales apportent à nos concitoyens une réponse de service public personnalisée, plus lisible, plus accessible et proche. France Services propose une offre élargie de services à nos concitoyens, au sein d'un guichet unique et au plus près des territoires, en particulier dans les zones rurales, dans divers domaines : santé, famille, retraite, droits, logement, impôts, recherche d'emploi ou accompagnement numérique. Depuis 2019, l'année de leur création, 2 378 maisons France Services ont vu le jour, dont 432 en quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et 8,1 millions de demandes ont été prises en charge. Quatre démarches sur cinq sont entièrement résolues dès la première visite. Les résultats sont là : 94 % des usagers se disent satisfaits. Monsieur le ministre, ...
Cela va être compliqué de mettre au travail les 4 % qui manquent pour atteindre le plein emploi !
Vous misez tout sur le retour au plein emploi, mais tout de même, il faudrait un plan B !
...on craignait qu'elle augmente de 2 points de PIB, baisse dans les mêmes proportions. Force est de reconnaître que les hypothèses retenues étaient plutôt pessimistes, faisant mentir les critiques souvent faites aux différents gouvernements. Ces bons résultats sont le fruit des politiques menées au cours des cinq dernières années, qu'elles soient structurelles – notamment s'agissant du marché de l'emploi et de la formation professionnelle – ou conjoncturelles, comme en témoignent les mesures d'urgence prises à partir du mois de mars 2020. Plus encore, le plan France relance investit 100 milliards d'euros pour relever les grands défis de la société française de demain, avec trois enjeux majeurs : l'inclusion sociale, la compétitivité et – parce que nous voyons l'éléphant au milieu de la pièce – la...
D'autres réformes, comme une réforme plus complète de l'assurance chômage dès cet automne, un meilleur accompagnement des bénéficiaires du RSA vers le retour à l'emploi ainsi que de meilleures modalités de garde d'enfant sont tout aussi nécessaires, et le groupe Démocrate y apportera des contributions exigeantes. Nos travaux devront aussi avoir pour objectif d'accompagner du mieux possible nos concitoyens, notamment sur la question du logement : nos politiques devront soutenir la construction de logements neufs et intensifier la rénovation énergétique de l'habit...
...ue de France contredit déjà en anticipant 1,2 % pour l'année 2023. Insincère sur l'inflation, ensuite : la prévision de 3,3 % pour 2023 est optimiste, voire naïve. Les conjoncturistes que M. le ministre délégué citait en introduction tablent sur une inflation de 4 % ou 4,5 % l'an prochain, et la Banque de France donne jusqu'à 7 % dans un scénario défavorable. Enfin, il est insincère concernant l'emploi. Le Gouvernement prévoit une augmentation continue du taux d'emploi, ce qu'aucune étude économique ne valide. Dans son policy brief du 21 juillet 2022, l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prévoit que le taux de chômage atteint son étiage en 2022, et qu'il remontera à hauteur de 8 % en 2023 et 2024. L'optimisme du Gouvernement semble à toute épreuve, si résistant qu'...
...ra la perfusion de ce liquide de refroidissement que sont les dépenses publiques, un mur de faillites se dressera devant nous. Pourtant, la symphonie des sonnettes d'alarme, que nous entendons tous, ne semble pas avoir traversé le double vitrage de Bercy, ni les boules Quies de la première ministre. C'est particulièrement flagrant concernant le chômage. Le Gouvernement affirme sans hésiter que l'emploi sera dynamique pendant les années à venir, notamment grâce à la création de France Travail. Examinons les mesures dans l'ordre. La première concerne la réforme de l'assurance chômage. La précédente réforme, dont les dernières dispositions sont entrées en vigueur à l'automne 2021, n'a même pas encore été évaluée. Comme l'écrit le Haut Conseil des finances publiques : « Le Gouvernement suppose que ...
Sur ce fondement, il vous sera difficile, monsieur le ministre délégué, de faire valoir la nécessité de reporter l'âge légal de départ à la retraite ou de réduire l'indemnisation des demandeurs d'emploi, à moins d'admettre que ces réformes viennent, de fait, financer les baisses d'impôts pour les plus grandes entreprises.
À une politique de soutenabilité budgétaire fondée sur des critères comptables doit succéder un principe de soutenabilité économique et environnementale, prenant appui sur une planification rigoureuse des investissements, qui soit à la fois garante de création d'emplois, d'amélioration du pouvoir d'achat des plus modestes, de réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre et d'une protection accrue des biens communs et de la biodiversité.
...este nettement supérieur à la prévision de 1 % de la Commission européenne. Vous visez même une accélération de la croissance du PIB de 1,8 % en 2025 – une croissance progressive du taux de croissance, si je puis dire. C'est toujours trop optimiste ; encore une fois, vous nous expliquez que cette augmentation de 40 % du taux de croissance potentiel est le fruit des réformes – RSA, retraites, Pôle emploi, assurance chômage, etc. –, dont ni le contenu ni l'impact ne sont connus. Aucune transparence ! Et soyons réalistes : ces réformes, si elles voient le jour, seront loin d'avoir des effets immédiats et substantiels. La deuxième remarque concerne la pression fiscalo-sociale. Ah, vous êtes habiles ! Vous annoncez la baisse des prélèvements obligatoires, mais je n'en crois pas mes yeux : le taux de...
Le programme de stabilité n'est pas un exercice de communication, mais un acte politique. Il incarne une vision claire des objectifs que nous avons présentés aux Français et qu'ils ont validés : ni dette, ni impôts supplémentaires, ni renchérissement du coût du travail. Il traduit notre vision d'une société qui doit rendre possible le plein emploi et tenir une trajectoire ambitieuse concernant la dépense publique.
Eh non, le « quoi qu'il en coûte » n'a jamais été le « n'importe quoi qu'il en coûte ». Notre société, c'est celle qui veut et rend possible le plein emploi, qui sera atteint grâce aux réformes structurelles que nous avons engagées sous le précédent quinquennat et que nous poursuivons.
Cet objectif est désormais à notre portée ; il sortira enfin notre pays du chômage de masse qui l'a caractérisé depuis trop longtemps. Ma génération n'a cessé d'entendre commenter les chiffres du chômage. Aujourd'hui, ce sont les résultats en matière d'emploi, de réindustrialisation ou d'apprentissage qui le sont. Soyons-en fiers et soyons ambitieux.
Vous avez manipulé les chiffres en modifiant les catégories de demandeurs d'emploi.
Qui peut expliquer à celles et à ceux qui cherchent un emploi que ce n'est pas souhaitable ?
Viser le plein emploi, c'est aussi permettre à nos concitoyens de travailler plus et d'être mieux rémunérés. Nous avons déjà commencé à agir : nous avons voté l'augmentation du plafond des heures supplémentaires défiscalisées ; nous avons voté la possibilité de monétiser les jours de RTT. Là encore, sans toucher au coût du travail, nous offrons plus de pouvoir d'achat.