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Vous nous parlez de pavoisement, de drapeau européen au lieu de nous parler de la chose la plus importante : la vie de nos enfants.
...ns d'exclure les communes de moins de 1 500 habitants car cette obligation représenterait une charge pour de petites communes au budget parfois contraint. Un autre de mes amendements a été jugé irrecevable par le président de la commission des finances, ce que je regrette car il s'agissait d'autoriser les communes à utiliser la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) pour financer les drapeaux qui peuvent coûter 2 000 ou 3 000 euros.
Rappelons que nous avons augmenté la DETR de façon importante depuis que nous sommes élus. Dans le Jura, elle a augmenté de 3 millions d'euros par an pour atteindre 27 millions d'euros cette année avec les 6 millions accordés par le Fonds vert. Nos communes n'ont jamais été autant aidées pour investir. Il faudrait que le drapeau soit considéré comme un investissement et non pas comme une dépense de fonctionnement pour que les communes puissent le financer grâce à ces moyens.
…et sont confrontés à une augmentation de près de 20 % des prix alimentaires. Alors nous aurions pu discuter ici de l'augmentation des salaires ou du blocage des prix des produits alimentaires, mais non : nous débattons du drapeau européen !
Je ne referai pas le match, mais vous assuriez hier, la main sur le cœur – et je veux bien vous entendre –, que le drapeau est le symbole de la République et qu'il ne se discute pas.
Conformément à l'esprit de la proposition de loi, il convient d'ancrer officiellement dans la loi la tradition républicaine consistant à afficher le portrait officiel du Président de la République dans chaque mairie. Ce portrait, qui représente le garant de l'unité de la nation, constitue en effet un symbole plein et entier de notre République, au même titre que le drapeau tricolore et que la devise Liberté, Égalité, Fraternité.
Lors d'un autre siècle, pourrais-je dire, en 2021, au cours de la XV
Je le note très calmement, froidement, avec une grande déception et une colère retenue : vous expliquiez hier – et nous pouvions l'entendre, même si nous n'étions pas d'accord – que le fait de hisser dans chaque mairie le drapeau européen aux côtés du drapeau tricolore était un symbole non négociable. Mais de deux choses l'une : ou le symbole existe, ou il n'existe pas ! Nous avons failli définir un symbole valable à partir de 3 500 habitants par commune, nous optons finalement pour 1 500. Mais qu'est-ce donc que ce symbole négociable ? Pourquoi pas 1 000, 4 000 ou 10 000 habitants ? Tout cela n'a pas de sens ! Un symbol...
Il se fonde sur l'article 100, alinéa 7. Chers collègues – je serais tenté de dire, de façon solennelle : « Chers compatriotes » –, j'aimerais revenir sur la question du seuil de 1 500 habitants. Certes, l'achat de plusieurs drapeaux représente un coût supplémentaire. Cependant, il faut être logique.
Je veux bien suivre votre démarche mais si l'on parle de symbole, fixer un seuil n'a aucun sens. Je vous donne un exemple. L'article 2 de notre Constitution prévoit que l'emblème national est le drapeau et l'hymne national La Marseillaise.
Collègues macronistes, rendez-vous compte de ce que vous venez de faire. Vous avez voté tout à l'heure pour un amendement qui prévoit que les communes de moins de 1 500 habitants ne seront pas obligées de pavoiser les mairies avec les drapeaux européen et français. Et à l'instant, vous avez décidé que le portrait du Président de la République serait affiché dans les mairies de toutes les communes. Vous venez donc de dire, à l'Assemblée nationale, devant le peuple français, que le portrait d'Emmanuel Macron valait plus que les drapeaux français et européen.
Je souhaite m'exprimer sur l'amendement n° 19 mais aussi sur le n° 11 qui vient d'être adopté car ils posent de sérieux problèmes. Nous savons que le pavoisement représente un coût certain pour les communes – environ 200 euros pour l'achat d'un drapeau avec une hampe. Un seuil a été fixé puisque cette mesure concerne uniquement les communes de plus de 1 500 habitants. En revanche, s'agissant de l'affichage de la photo du Président de la République, prévu par l'amendement précédent, ou du fait de graver la devise républicaine au fronton des mairies, …
…comme le prévoit cet amendement, on ne fixe aucune limite. Or, pour les petites communes, cette dernière mesure représente un coût bien plus élevé que la pose d'un drapeau.
Je suis favorable à l'amendement n° 19 qui a au moins le mérite de revenir à notre Constitution. Alors que nous arrivons au terme de ce débat, j'ai le sentiment que nous sombrons dans la farce. Car il est hallucinant et aberrant de mettre sur le même plan le drapeau français, qui est l'incarnation de la nation et de notre histoire, l'expression de la souveraineté populaire, et le drapeau européen, qui a été refusé par les Français – d'autant plus que vous exonérez certaines communes de l'obligation de pavoisement. Que signifie cette farce ? Que vous vous livrez à une opération de communication. Je vous signale que, d'après le baromètre établi par la Commiss...
En vérité, vous déconstruisez le drapeau national, vous voulez habituer les Français à une autre source de souveraineté. Or celle-ci n'est pas démocratique puisque vous avez refusé le résultat du référendum de 2005. Contrairement à ce qu'on dit certains collègues, la question n'est pas celle du prix du drapeau ou de l'inscription de la devise. Il s'agit de savoir ce qui nous rassemble. Eh bien c'est le drapeau français, mentionné dans ...
...out sauf à la hauteur du projet républicain, tout sauf à la hauteur de la nation, de ses valeurs cardinales et de ses principes fondateurs. Alors que vous ne parvenez même pas à faire aimer la France dans certaines classes, alors que vous n'arrivez même pas à faire chantonner notre hymne national aux élèves de France, nous vous proposons, nous, de réaffirmer symboliquement la place unique qu'a le drapeau tricolore devant le fronton de nos écoles. Jules Ferry…
…disait « faire passer avant toute chose la grandeur du pays et l'honneur du drapeau ». Par ces mots, mes chers collègues, il entendait la grandeur de la France, pas celle de la Commission européenne ! Par ces mots, il entendait l'honneur du drapeau tricolore, pas celui de l'Union européenne ! Je vous le dis : c'est à La Marseillaise de retentir dans nos écoles, pas à l'Ode à la joie, cet hymne qui résonne comme l'éloge funèbre des nations et de leur souveraineté,…
…cet éloge funèbre qui résonnait aussi dans la cour du Louvre, en 2017, pour marquer l'avènement de la Macronie et ce long calvaire qui dure depuis. Dès lors, dans l'école républicaine que nous, nous voulons profondément enraciner dans l'âme française, il n'y a pas de place pour laisser flotter un autre drapeau que celui de la nation, pas de place pour un autre hymne que La Marseillaise.
Il n'y a pas deux fidélités possibles. Et vous refusez, c'est incroyable, que nos enfants puissent aller à l'école et voir le drapeau français ,…