Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "démocratie"

372 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Ce texte a été validé par le Conseil constitutionnel, puis il a été promulgué. La motion de censure dont nous débattons aujourd'hui n'a aucune chance d'être adoptée ; elle ne vise qu'à prolonger artificiellement un combat perdu, à maintenir l'agitation dans la rue et à transformer la démocratie en ochlocratie. Lorsque votre guide suprême, M. Mélenchon ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Madame la présidente, j'aimerais que ces interruptions soient décomptées de mon temps de parole ! Je me permets de les rappeler. Qu'il s'agisse de l'Europe, de l'Ukraine, de Poutine, de l'Otan, des retraites, du Smic, de la dépense publique ou encore de l'allergie à la démocratie représentative,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

À la différence du RN et de LFI, nous ne voterons pas la censure, parce que nous croyons au caractère irremplaçable de la démocratie représentative,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...ité. Je pourrais enfin m'indigner de votre refus de sortir du marché européen de l'électricité : celui-ci ruine nos PME, ce qui explique l'augmentation considérable des défaillances d'entreprises, que vous cachez par des effets d'annonce consistant à promettre des emplois dans cinq ans. Dans les cinq minutes qui me sont imparties, je préfère toutefois me concentrer sur le déni permanent de notre démocratie que nous vivons sous votre gouvernement. Oui, la semaine dernière, tous les Français – je dis bien tous – ont été humiliés, car les représentants du peuple que nous sommes ont été empêchés d'assumer une de leurs missions institutionnelles fondamentales : voter la loi. La présidente de notre assemblée, le pistolet sur la tempe comme l'a rapporté la presse, a déserté sa fonction et piétiné la sépa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

En vérité, depuis près d'un an, Emmanuel Macron, mais aussi vous, madame la Première ministre, votre gouvernement et votre minorité parlementaire, n'acceptez pas le verdict des élections législatives. En refusant de prendre acte – comme cela se fait pourtant dans toute démocratie adulte – de la représentation nationale telle qu'elle est, telle qu'elle a été voulue par les Français six semaines après l'élection présidentielle, en écartant systématiquement tout compromis avec les diverses oppositions et en manipulant à présent notre Constitution pour, comme toujours, passer en force, vous liquidez morceau par morceau notre démocratie. Madame la Première ministre, j'entends...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Pas un Français ne peut être dupe de votre discours mielleux. Vous prétendez rechercher le dialogue et l'apaisement, alors que vos actes relèvent en permanence de la provocation et du déni de démocratie. Alors que vous donnez des leçons de démocratie à la terre entière, vous refusez aux représentants du peuple, ici même, le droit d'initiative législative – car c'est bien de cela qu'il s'agissait jeudi dernier. N'allez pas ensuite pleurer sur l'abstention qui mine nos institutions, alors que c'est votre mépris du peuple qui écœure chaque jour un nombre plus important de nos compatriotes. L'hist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Il se fonde sur les articles 47 et 48, alinéa 9. Je m'exprime avec beaucoup de solennité et de tristesse. Le choix que vous avez fait de recourir à l'article 40 de la Constitution, madame la présidente, porte un coup terrible à notre démocratie parlementaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Avec ce que vous initiez aujourd'hui, le débat n'aurait pas eu lieu, les retraites agricoles n'auraient pas été augmentées. C'est dire à quel point vous abîmez, vous écrabouillez la démocratie parlementaire – et surtout, vous oubliez la séparation des pouvoirs !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

C'est au nom de cette responsabilité que nous souhaitions discuter de cette proposition de loi abrogeant votre injuste réforme des retraites. Quand des millions de personnes descendent dans la rue, quand on est face à un front syndical uni, le premier devoir est d'écouter, le deuxième de respecter la démocratie sociale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Mais ce qui se passe aujourd'hui est plus grave encore. En effet, sur quoi repose une démocratie ? Sur la séparation des pouvoirs et sur le pluralisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Les démocraties illibérales qui montent en Europe ont toutes pour origine la perte de confiance dans nos institutions. Le ferment de la démocratie illibérale réside précisément dans le fait que les gens pensent qu'il n'y a plus de solution par la voie démocratique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

…vous vous montrez indignes de votre fonction, et vous mettez le cap sur une démocratie illibérale. Nous ne vous laisserons pas faire : nous défendrons cette assemblée et le pluralisme démocratique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Comment laisser l'Assemblée nationale bafouer la Constitution ? Vous êtes de grands professionnels du chahut : le chahut constitutionnel voulu par LIOT et par La France insoumise, voilà la véritable atteinte à la démocratie !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Aujourd'hui, au nom de la démocratie, je vous demande solennellement, madame la présidente, de reconnaître que ce que vous avez fait, ce n'est pas défendre l'institution mais c'est écraser le pluralisme, écraser les droits des oppositions, écraser le droit que demandent les Françaises et les Français, c'est-à-dire le droit au débat et le droit au vote !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Vous avez peur que la majorité de l'Assemblée nationale soit hostile à une réforme qui révulse les Françaises et les Français. Au fond, vous avez peur que la démocratie nous donne des droits pour montrer que vous êtes minoritaires ! Là est le problème. Il y va d'une règle élémentaire de la démocratie, madame la présidente. En utilisant l'article 40 de la Constitution, vous avez non seulement commis une erreur de droit mais aussi une erreur morale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson, rapporteur de la commission des affaires sociales :

C'est une nouvelle étape dans l'abaissement de l'Assemblée nationale, qui sortira meurtrie de cette législature. En effet, vous n'avez pas seulement déclaré irrecevables tous les amendements visant à rétablir l'article 1er , mais aussi la quasi-totalité des amendements à cet article, de façon à ce qu'il n'y ait pas de vote. Bravo pour le déni de démocratie ! Pire, vous avez procédé de manière sélective et partisane à ce contrôle de recevabilité. La proposition de loi que je vous présente ce matin donnait pourtant à l'Assemblée nationale une chance de retrouver sa raison d'être. Soutenue par de nombreux parlementaires issus des six groupes de l'opposition,…