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Interventions sur "conflit"

196 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

Je vous remercie pour ces éléments qui nous aident à mieux comprendre ce conflit, qui fait ressurgir la haute intensité à nos portes. Au nom du groupe Renaissance, je tiens à saluer la mobilisation de l'ensemble de la population ukrainienne ainsi que le courage et l'intelligence des soldats ukrainiens, notamment leur faculté à agréger des systèmes venant de tous horizons, qui ne répondent pas toujours aux mêmes normes et ne sont pas nécessairement interopérables. Le début de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

Voilà plus de neuf mois que la guerre en Ukraine a commencé. Avec ce conflit se déroulant sur le territoire de l'Europe, nous avons pris conscience, si besoin était, de la nécessité de réfléchir à l'adaptation du modèle capacitaire de nos armées, en particulier au regard de l'hypothèse d'un engagement majeur et d'une guerre de haute intensité. Le groupe Démocrate est particulièrement soucieux d'appréhender au mieux le retour d'expérience de la guerre en Ukraine, notamment...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

...alué à environ 100 000 pour chaque camp, soit plus de 350 pertes quotidiennes pour chaque armée. Selon les estimations, la Russie aurait perdu en sept mois de guerre 40 % de ses chars et blindés d'infanterie, dont des chars lourds et modernes. Est-ce par peur des pertes que les Russes sous-utilisent leurs avions de combat et leurs navires de guerre ? La guerre en Ukraine nous montre qu'en cas de conflit de haute intensité, il faut être prêt à perdre beaucoup d'hommes et de matériels. Notre pays a fait le choix d'une armée réduite, très bien équipée, mais qui ne supporterait pas une telle attrition humaine et matérielle. D'ailleurs, notre société accepterait-elle autant de morts et de blessés ? Ce n'est pas évident, tant le fossé a été creusé ces dernières années entre les mondes civil et militai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...'a pas voulu acquérir la supériorité aérienne, avez-vous dit. Pourtant, tous les états-majors partagent l'idée qu'elle est nécessaire, indépendamment de la culture stratégique de chacun. Pouvez-vous apporter des précisions sur ce point ? Un article du colonel Pappalardo et une note récente du Cesa indiquaient que, désormais, la supériorité aérienne pourrait n'être que locale et temporaire dans un conflit de haute intensité de ce type, du fait des systèmes de déni d'accès et d'interdiction de zone (A2/AD). Qu'en pensez-vous ? Les missiles hypervéloces ne semblent finalement pas être les game changers que l'on nous avait présentés. Que comprenez-vous de leur doctrine d'emploi ? On a beaucoup parlé des drones sous-marins ces dernières années, mais ce sont plutôt les drones de surface qui so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

... dernier donne des éléments stratégiques que nous devrons prendre en considération pour continuer à agir partout sur le globe – en mer, sur terre, dans l'air, dans l'espace et dans la dimension cyber, qui n'est plus à négliger au regard des nouvelles menaces. Le groupe Démocrate prendra évidemment toute sa part dans la construction de cette LPM. Nous avons de très nombreuses leçons à tirer de ce conflit. L'une d'entre elles, commune à nos armées, revient très régulièrement : le manque de moyens militaires et humains pour faire face à un conflit de haute intensité. Cependant, si nous devons retenir un enseignement majeur de ce conflit, c'est sans doute l'incroyable force morale de l'armée ukrainienne et, plus globalement, du peuple ukrainien. Thucydide écrivait : « La force de la cité ne réside ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...ieurs dizaines de millions d'euros dans un environnement dense de défense antiaérienne. Quel enseignement peut-on en tirer ? Cette guerre marque-t-elle un tournant dans l'efficacité des différentes composantes d'une confrontation – aviation, artillerie, cyber, communication, économie entre autres ? Comment intégrer pleinement le spatial, notamment le NewSpace, dans notre nécessaire préparation au conflit de haute intensité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

On peut se demander si la Russie regrette de ne pas avoir commencé par là. Que se passerait-il dans l'hypothèse où, dans le cadre d'une stratégie de sanctuarisation agressive, un État conduirait une campagne contre les infrastructures d'un autre sans pour autant s'engager dans une campagne au sol ? Et, comme l'a demandé M. Favennec-Bécot, comment intégrer le spatial dans la préparation à un conflit de haute intensité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Quant aux États-Unis, si leur complexe militaro-industriel et leur industrie pétrolière profiteront évidemment du conflit, cette guerre est une mauvaise nouvelle pour leur grande stratégie de pivot vers l'Asie-Pacifique. Elle est une tragédie pour tous. L'Occident n'est sans doute pas sans défaut, mais il importe de discerner l'essentiel de l'accessoire. Rappelons aussi qu'il est, chez nous, une cinquième colonne : à l'extrême gauche, par atavisme stalinien, par antiaméricanisme primaire et par anticapitalisme furi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Le 24 février dernier, jour de l'invasion, j'avais ici même employé les termes de « guerre culturelle » et d'« anti-Europe ». Je voudrais y revenir pour commencer mon intervention. Je représente les Français d'Europe centrale, aux premières loges de ce conflit, mais je représente aussi le Franco-Allemand, le Franco-Allemand profond, ancien et en plein renouveau, le Franco-Allemand solide, le Franco-Allemand citoyen. Il y a bientôt quatre-vingts ans, les ruines étaient encore fumantes. Au sortir de l'horreur, des villes entières avaient encore faim et froid l'hiver. La région de la Sarre était encore française, et devait l'être douze ans de plus, en pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...n colocataire, si différent qu'il soit. Deux modèles tentent de répondre à cette question posée depuis des siècles à notre Europe : un modèle impérialiste, rétrograde, souvent violent, qui promeut la domination d'une nation sur les autres, et un modèle coopératif qui prône « l'unité dans la diversité », tourné vers des défis communs et supérieurs. Ce modèle s'appuie sur une gestion humaniste des conflits indispensables à la diversité européenne. Pour lui, l'histoire est un débat scientifique et un outil de rapprochement, l'avenir de la planète est un sujet commun et urgent. Les masques sont désormais tombés en ce qui concerne la Russie. L'histoire devient une arme au service de l'état-major de l'agresseur, les soldats ne sont plus des citoyens avertis, la langue devient un oukase. Tant que l'im...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...ce et dans l'Union européenne, des outils qui permettent de lutter contre la corruption et de promouvoir la libre et juste entreprise, de combattre l'endoctrinement des médias et de favoriser une citoyenneté éclairée, de lutter contre l'embrigadement et d'encourager l'émancipation dans les écoles. Nous n'allons pas aider des « gentils » contre des « méchants » ; nous allons, sur un territoire de conflits, anciens et récents, développer et construire avec vaillance le seul modèle qui garantira, si nous y parvenons, que la fin de la guerre d'aujourd'hui ne sera pas à l'origine de celles de demain. Il y a, au cœur de notre action, un enjeu critique, dramatique : les enfants d'Ukraine sont l'avenir de ce pays. Nous devons donc aider le système scolaire à rester en vie, maintenir le lien des enfants...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...opérations militaires. Il est toujours nécessaire de délibérer, particulièrement dans ces circonstances. C'est pourquoi nous remercions Mme la présidente d'avoir engagé une coopération entre notre assemblée et l'assemblée ukrainienne et Mme la Première ministre d'avoir répondu par ce débat à notre interpellation du 12 juillet dernier. La guerre qui gronde à l'est de l'Europe n'est pas un simple conflit territorial. Cette guerre est celle d'un régime politique autoritaire et brutal qui, depuis des années, asservit son peuple pour mieux organiser l'asservissement de ses voisins, proches et moins proches. Cette guerre est celle d'un autocrate, Vladimir Poutine. Rappelons-nous l'occupation de la Crimée, l'infiltration au Donbass ; près de 16 000 morts Ukrainiens, déjà. La guerre qui gronde à l'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...t et au sud du pays. La récente contre-offensive ukrainienne dans les régions de Kharkiv et de Kherson a permis de reprendre une part importante du territoire. Mais si le peuple ukrainien peut espérer et entrevoir un avenir de paix préservant sa démocratie et son indépendance, c'est aussi grâce à l'action résolue du Président de la République, de la France et des Européens. Oui, dès le début du conflit, nous avons fait preuve de fermeté et réaffirmé nos valeurs. Agissant avec fermeté, nous avons montré, face aux mensonges du pouvoir russe et à ses menaces contre la sécurité internationale, que nos institutions sont fortes et peuvent réagir rapidement. Par une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies, une large majorité des pays du monde a ainsi condamné l'invasion de l'Ukraine par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...iniens ainsi que de nouvelles défenses antiaériennes à même de protéger les populations civiles des bombardements doivent être livrés sans plus attendre. Nous devons également adopter une position beaucoup plus claire quant à la présence des entreprises françaises restant en Russie. Notre économie ne doit pas devenir une partie de l'arsenal du criminel de guerre Vladimir Poutine. Au début de ce conflit, la France était le deuxième investisseur étranger en Russie et les entreprises françaises présentes sur ces territoires se sont retrouvées confrontées à un dilemme : privilégier le business ou l'éthique ; les profits ou l'humanisme ; l'argent ou les principes. Dès le début du mois de mars, Emmanuel Macron a choisi de « laisser les entreprises décider pour elles-mêmes ». Une analyse récente de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Quelle prise avons-nous actuellement sur le conflit en Ukraine si ce n'est au travers de notre responsabilité de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies ? Cette responsabilité nous oblige, face à la résurgence de l'impérialisme russe et face à cette guerre de conquête, guerre réactionnaire par essence. Notre responsabilité collective nous oblige à lutter contre cette fuite en avant de Poutine. Ensemble, nous devons arrêter ce to...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Vous pouvez continuer à fermer les yeux, à vous boucher les oreilles : même si la France n'est pas en guerre, ce conflit nous touche dans notre économie et notre quotidien. À ceux qui, au sein de cet hémicycle, prétendent que nous ne protégeons pas les Français de ses effets économiques, je pose la question : qui prolonge la réglementation des tarifs de l'électricité ? Pas vous. Qui a versé un chèque énergie à des millions de ménages ? Qui a adopté la loi du 16 août 2022 pour la protection du pouvoir d'achat ? Pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

Une nouvelle phase de ce conflit a débuté le 30 septembre, date de l'annexion illégale des régions de Kherson, Zaporijjia, Donetsk et Louhansk – la plus vaste annexion en Europe depuis 1945. Le Rassemblement national condamne cette annexion fondée sur des scrutins organisés en zone de guerre et qui ne satisfont pas aux standards les plus élémentaires de la démocratie. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ne doit en aucun ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

ce qui permettrait à notre pays d'être prêt à soutenir un éventuel conflit de haute intensité et d'affirmer son statut de puissance mondiale. Le projet de loi de finances témoigne certes d'une prise de conscience tardive, mais l'accroissement prévu du budget des armées demeure insuffisant pour doter la France des moyens de sa défense. En matière diplomatique, Marine Le Pen a toujours soutenu les initiatives d'Emmanuel Macron, qui correspondaient à l'intérêt national.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...e industriel – 4 tonnes d'acide nitrique pulvérisées – survenu en avril dans la région de Louhansk, la contamination de l'eau et des sols, mettent en péril la santé de plusieurs générations d'Ukrainiens. La guerre constitue aussi une aubaine pour les oligarques qui se positionnent sur de grands projets industriels : nous joignons notre voix à celle de la résistance ukrainienne pour refuser que ce conflit serve de prétexte à la prédation des ressources naturelles du pays. Pour finir, notre groupe encourage la mise en œuvre de tous les moyens de la diplomatie afin d'éviter l'escalade ; le seul chemin rationnel est celui de la paix. Madame la Première ministre, je le réaffirme ici au nom de mon groupe : la France s'honorerait d'organiser et d'accueillir une conférence pour la sécurité et la négocia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

...ons, en accompagnement de l'équipement et de l'armement fournis. La France a cédé à Kiev dix-huit canons Caesar et formé plus de 150 spécialistes militaires ukrainiens à l'utilisation de ces obusiers. Notre groupe tient d'ailleurs à saluer cette technologie française, issue de notre base industrielle et technologique de défense (BITD), dont nous constatons clairement l'influence opérative dans ce conflit. L'Union européenne prendra aussi toute sa part dans la formation à destination de l'armée ukrainienne, avec la mise en place d'une mission d'assistance et de formation européenne. Dans le cadre de ce projet, La France pourrait former des soldats ukrainiens sur le sol polonais. Chers collègues, Vladimir Poutine a choisi l'escalade militaire et l'annexion forcée d'une partie de l'Ukraine – l'anne...