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...t crise. À mon sens, la crise modifie la manière de percevoir la question du transport aérien dans des territoires enclavés comme le nôtre. En tant que structure d'État, vous avez ce regard d'autorisation, de licence, de contrôle et de sécurité, mais aussi de fiabilité. Je vous ai entendu affirmer que c'était le meilleur marché concurrentiel, mais ce n'est pas le cas ; nous comptions davantage de compagnies aériennes auparavant, le marché étant certainement exigu. Cependant, si les compagnies et les marchés étaient plus nombreux avant, c'est bien que le modèle pouvait être intéressant. Ce modèle n'est pas donc pas le meilleur contrairement à ce que vous affirmez.
... territoires ultramarins ? J'aspire à obtenir des éléments un peu plus précis. Vous affirmez que la concurrence permet quelque part de maintenir les prix ou de stabiliser la hausse. S'agissant de la destination Paris – Réunion et Réunion – Paris, je note cependant que le prix du billet d'avion, a augmenté d'un peu plus de 20 % sur une année en moyenne, ce qui du reste est valable pour toutes les compagnies. Un mystère demeure de surcroît pour nous. Vous nous donnerez une explication économique : plus l'offre est importante, plus c'est intéressant. Je pointe ce grand écart entre la période creuse et la période de pointe. Ne serait-il pas envisageable de lisser les prix des billets d'avion ? Nos compatriotes ultramarins ne comprennent pas ce grand écart, cet effet d'accordéon. Il est possible de fo...
Évaluez-vous les marges des différentes compagnies aériennes lorsqu'elles effectuent un vol entre l'Hexagone et les territoires ultramarins ? Pensez-vous qu'il existe des positions monopolistiques ou non dans ces liaisons ? Existe-t-il enfin des abus de position dominante selon vous ?
...ous le prenez à Nairobi à plus de 90 % du temps, ou bien vous le prenez à La Réunion. Pour quelles raisons est-il plus coûteux de partir de La Réunion, jusqu'à 30 % plus cher au-dessus du tarif pratiqué, quelles que soient les saisons, que ce soit la haute saison ou la basse saison ? Est-ce dû essentiellement au fait que vous êtes le seul opérateur ou le quasi seul opérateur puisque votre lot de compagnies Corsair dessert sans doute Mayotte, mais opère dans les mêmes conditions que vous, en aller d'abord à l'est pour ensuite aller à l'ouest, comme si on ne tenait pas compte de la situation de la géographie ? Il n'existe pas de vol direct au départ de Mayotte pour Paris. Il est nécessaire d'aller tout d'abord à La Réunion avant d'aller à Paris.
L'Autorité de la concurrence a récemment notifié des griefs à trois entreprises dans le secteur du transport aérien régional intra-caribéen. Qui a signalé cette situation ? Quelles sont les compagnies aériennes concernées ? Aviez-vous connaissance de ces pratiques d'entente sur les prix ? Qu'avez-vous entrepris de votre côté ? Pouvez-vous me dire si ces pratiques ont cessé ?
Ma question s'adressera à la compagnie Air France et concerne le coût du billet pour les animaux. Vous venez d'augmenter vos tarifs outre-mer. Pour la destination Réunion – Paris, nous passons de 75 euros à 200 euros pour un voyage en soute, et de 55 euros à 125 euros en cabine. Lorsque les associations et les clients interrogent à ce sujet, la réponse est la suivante : « Chez les autres compagnies internationales, c'est plus cher. No...
J'ai entendu qu'une très forte concurrence existait, notamment de la part d'Air France. Je vais parler pour la Martinique et les Antilles. Il y a quelques années, on dénombrait davantage de compagnies aériennes, au moins deux de plus. Les prix étaient alors moins chers. J'ai du mal à comprendre qu'il y ait plus de concurrence avec moins de compagnies et que les prix sont beaucoup plus cher aujourd'hui. Je parle pour les Antilles, je ne m'avancerai pas pour les autres. Il me semble par conséquent incohérent de parler de très forte concurrence. D'autre part, la DGAC emploie un indicateur qui m...
Vous avez quand même connaissance des compagnies qui sont concernées.
Je ne comprends pas ; vous êtes censés mesurer la concurrence, la libéralité du fonctionnement des transports, et vous n'avez aucun moyen de contrôle du modèle des compagnies aériennes et donc des marges. Vous n'avez pas l'autorité de contrôle. Par conséquent, comment pouvez-vous assurer une mission objective de mesure de la concurrence sans connaître ni les éléments de marge ni les éléments économiques des compagnies aériennes ?
...r tous les secteurs concernés, d'autant plus lorsque l'on est insulaire, éloigné et donc enclavé. Pouvez-vous nous communiquer le montant précis remboursé à l'État ? Je ne parle pas de ce que vous avez remboursé, parce que si vous l'avez remboursé, c'est un prêt. Je parle de l'argent public que vous avez reçu. Quels sont les actionnaires publics, quel est le montant des capitaux publics dans les compagnies que vous représentez ici ? Avez-vous eu des subventions ou des dotations en dehors des prêts qui vous ont été accordés ? Quels sont les montants que vous devez rembourser ?
Je suis inquiet de constater que vos indicateurs sont extrêmement segmentés. Un transporteur aérien effectue également du transport de marchandises. Nous sommes donc face à un modèle économique global qu'il doit être possible de lisser. Or, dans vos indicateurs, je ne relève pas cette prise en compte, que j'estime de fait très parcellaire, du modèle global de la compagnie qui fait du transport de passagers et du transport de marchandises et qui doit certainement pouvoir faire des économies d'échelle en fonction du type de ligne par rapport au coût, ce qui au demeurant apparaît dans tous les modèles économiques existants. Je suis encore plus inquiet à vous entendre évoquer des plans de sauvetage. Eu égard à une augmentation de 40 % sur un billet qui coûte 1 000 eur...
...ris pour aller à Dzaoudzi en l'absence de contrôleur à l'arrivée et en l'absence de sécurité. Des accords ont été signés par la DGAC à Dzaoudzi sur le plan diplomatique, avancée considérable en raison notamment des revendications territoriales que nous connaissons, nous avons tous applaudi, notamment avec des pays africains. Or, aucun impact n'a été constaté sur le territoire. Nous n'avons qu'une compagnie. Est-ce en raison de la capacité financière de la France que vous avez bloqué la volonté de venir à Mayotte ? Nous avons besoin que la DGAC nous éclaire sur tous ces sujets. Cette description que je viens de dresser participe très largement à l'enchérissement du transport en commun, parce que nous n'avons qu'un opérateur. Vous considérez cependant qu'il ne s'agit toujours pas de monopole. Lors ...
...ion pour répondre aux questions de M. Kamardine. Du reste, il serait pertinent que vous puissiez nous transmettre les propositions de solutions que vous envisagez pour diminuer les coûts, si vous en avez et si vous avez réfléchi à cette question. Par ailleurs, avez-vous un avis sur le rapprochement de Corsair, d'Air Caraïbes et d'Air Austral ? Cette démarche entraînera une diminution du nombre de compagnies et donc un risque d'augmentation des coûts.
...avement de ces territoires pour le plus grand nombre. Le désenclavement ne doit pas être l'affaire de ceux qui ont les moyens de voyager, mais de la plus grande majorité. Votre rôle est de maintenir un important niveau de concurrence. Même si vous avez parlé de libéralités, j'ai bien conscience que vous décernez également des licences ; vous donnez ou ne donnez pas une autorisation aux nouvelles compagnies. Vous serez cependant d'accord sur un principe économique simple : plus il y a de concurrence, moins les prix sont élevés, ce qui paraît naturel. Il faut par conséquent aider à l'instauration de ces modèles puisque vous avez une mission de service public en ce sens. Je poserai une dernière question, et vous pourrez répondre par écrit, concernant vos relations avec l'Autorité de la concurrence. ...
Un sujet a fait l'actualité : trois entreprises de trois compagnies aériennes ont été pointées du doigt pour une problématique d'entente. Qui parmi vous est concerné ? Je vous rappelle que vous êtes sous serment.
Les autres compagnies peuvent-elles nous communiquer leur niveau de dette ? Air France nous a fourni son niveau de dette.
Il serait également judicieux de nous transmettre le chiffre d'affaires de 2022 sur les liaisons des territoires ultramarins par compagnie, afin que nous puissions effectuer des comparaisons. Il me semble que vous déposez tous vos comptes qui sont donc publics, ce qui est satisfaisant en matière de transparence. Par ailleurs, le président de Corsair a esquissé des réponses, surtout sur la partie publique. Quelles sont, selon vous, les réponses opérationnelles à court terme et à moyen terme ? Je suppose que lorsque vous vous dirigez...
...ue dans votre esprit, ce ne sont pas 10 %, mais détenez-vous des éléments chiffrés qui viendraient définir une sorte d'encadrement du poids de ce prix ? Si l'on estime que 90 % du fret viennent de l'Hexagone, ce qui ne dépend pas forcément de vous, et je vous pose somme toute la question, pensez-vous que d'autres provenances que l'Hexagone pourraient être rentables en matière de desserte par vos compagnies dans le cadre du grand circuit que vous nous avez décrit ? Une sorte de service public du fret ne serait-elle pas à mettre en place pour pouvoir garantir une continuité de livraison entre l'Hexagone et les différents territoires ultramarins ? Ce principe a-t-il un sens ? Le sens est à deux niveaux ; la stabilité de volume et la stabilité de liaison permettraient de l'entreprendre. Un réel impac...
Tous les précédents orateurs l'ont rappelé : il y a un an, la société anglaise P on y dénombre près de 600 navires de commerce par jour, les autres étant des bateaux de pêche, de plaisance et de trafic transmanche de passagers. C'est l'une des zones maritimes les plus fréquentées au monde. Si les marins extra-européens sont de bons marins, leu...
Le dumping social dans les liaisons maritimes transmanche, sur l'un des détroits les plus fréquentés au monde, est un fléau contre lequel il faut lutter en mettant fin aux pratiques déloyales de certaines compagnies. C'est une impérieuse nécessité pour préserver les compagnies sous pavillon français, ainsi que les 38 000 emplois des marins français travaillant dans différents types de navigation. Il y a un an, le licenciement de 800 marins britanniques par P