Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "climatique"

206 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

Je voudrais faire le lien entre les récents incendies et les objectifs climatiques. A-t-on pu mesurer, en tonnes d'équivalent CO2, les émissions de gaz à effet de serre libérées par ces incendies ? Qu'en est-il pour la Gironde ? Pour le pays dans son ensemble ? Par ailleurs, le Haut Conseil pour le climat a relevé, dans le rapport qu'il a publié cette année, une très nette détérioration des puits de carbone forestiers. Quel est l'impact des incendies sur ces puits de carbone ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

 « En 2013, l'ADEME publiait ses visions énergétiques et climatiques. […] Sur ces questions, les principaux résultats sont les suivants : plusieurs mix électriques sont techniquement possibles pour satisfaire la demande chaque heure de l'année avec 80 % ou 100 % de renouvelables. » Si vous ouvrez le document, vous lirez quelques pages plus loin que, même dans des scénarios contraints, il est techniquement possible d'atteindre un mix 100 % renouvelable. Voilà qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

L'article 12 s'inscrit dans une longue série qui traduit la trajectoire prise par le Gouvernement en matière d'énergie : non seulement toujours plus de carbone mais aussi du méthane. La lutte contre le réchauffement climatique attendra. Pourtant deux chemins possibles s'offraient à vous pour surmonter la crise provoquée par notre dépendance au gaz russe et à une énergie nucléaire qui, décidément, n'est pas si fiable. La première voie était celle des énergies renouvelables, de la sobriété, de la lutte contre le gaspillage et de la rénovation des logements et des bâtiments ; la seconde celle des énergies fossiles, du ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Par exemple, la crise covid, c'était l'état d'urgence permanent. Il faut prendre acte que le monde change. Il y a la guerre aux portes de l'Europe, l'urgence climatique va bouleverser des équilibres fragiles, en particulier en matière de politiques énergétiques. Il y a une inflation que nous n'avons pas connue depuis quarante ans. On mesure la maturité d'une démocratie à sa capacité à gérer des situations exceptionnelles tout en respectant les principes fondamentaux de contrôle et de transparence, et sans mobiliser de prérogatives exorbitantes du droit commun, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Nous avons des raisons de ne pas vous faire confiance, puisque sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, et lorsqu'il était ministre, vous avez été condamnés deux fois pour inaction climatique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...é. Je suis sûre que vous n'êtes pas insensibles à la forêt qui brûle en Gironde ou aux monts d'Arrée qui brûlent en Bretagne. Quand vous voyez des grêlons de la taille de balles de tennis qui tombent dans un certain nombre de départements, je suis sûre que vous vous demandez ce qui va se passer dans les années à venir, alors que nous en sommes pour l'instant en France à 1,7 degré de réchauffement climatique. Tous ces phénomènes ont pour cause la consommation d'énergies fossiles, et les climatologues que certains d'entre vous ont rencontrés devant l'Assemblée nationale au début de cette session parlementaire vous ont bien expliqué que, désormais, chaque jour compte, chaque décision compte. Le secrétaire général de l'ONU lui-même a dit…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Nous sommes dans une situation de crise et d'urgence parce que, pendant cinq ans, la Macronie n'a pas agi comme il le fallait pour prendre en compte les urgences climatiques et la transition énergétique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Les dispositions de l'article 13 sont totalement climaticides : il vise à permettre l'importation de gaz de schiste américain. Nous subissons, et nous l'avons déploré, la canicule, la sécheresse, une multiplication des incendies – toute une série d'événements qui sont autant de conséquences du réchauffement climatique. Or cette mesure tend à les aggraver. Le France a interdit pour de très bonnes raisons la fracturation et l'exploitation hydrauliques, de même que la recherche et l'exploitation de gaz de schiste. Nous ne pouvons pas accepter celui d'autres pays, notamment des États-Unis, et nous faire les complices de l'exploitation des énergies fossiles les plus sales. Nos difficultés d'approvisionnement de g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

…et le retard pris dans le développement des énergies renouvelables et l'organisation de la sobriété énergétique. Avec l'ouverture de nouveaux terminaux méthaniers, l'État s'expose à une troisième condamnation pour inaction dans la lutte contre le changement climatique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlma Dufour :

En comparaison, la crise liée au covid-19 apparaîtra comme une bagatelle, si vous laissez le réchauffement climatique priver la moitié de l'humanité d'eau et de nourriture, de sorte qu'elle doive quitter l'endroit où elle vit. Nos émissions de gaz à effet de serre doivent réduire dès maintenant – pas en 2050, quand vos six EPR seront peut-être, je dis bien peut-être, enfin prêts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Nous le savons depuis les premiers rapports du GIEC ; nous le savons parce que tous les scientifiques le disent ; les Français aussi le savent et ils savent que votre inaction nous met littéralement dans le mur. Ce n'est pas l'écologie qui est punitive, c'est l'inaction climatique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...ploitations faites ailleurs dans le monde. La fracturation hydraulique, seule technique d'exploitation du gaz de schiste, consiste à injecter des millions de tonnes d'eau à des milliers de kilomètres sous terre, avec des produits chimiques. Cela pollue les sols, provoque des séismes et des fuites de méthane, qui sont un puissant gaz à effet de serre, dont le pouvoir d'action sur le réchauffement climatique est comparable, voire supérieur, à celui du charbon. L'objet de l'amendement devrait nous rassembler : le terminal méthanier flottant ne doit pas servir à importer du gaz de schiste en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

Les travaux du GIEC et les incendies en cours nous montrent encore une fois que nous sommes non pas sur la voie rapide de la catastrophe climatique, mais en son cœur. Jamais dans l'histoire humaine les émissions de gaz à effet de serre n'ont été aussi élevées. Nous devons plafonner nos émissions de CO2 au plus tard en 2025 et l'heure tourne. Il s'agit de nous aligner sur les trajectoires de limitation du réchauffement à 1,5 ou à 2 degrés. Depuis longtemps, nous connaissons ces chiffres et ces objectifs. C'est une rengaine, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

Tout ceci n'est pas sérieux et la génération climat est la première à vous le rappeler. Nous nous opposons fermement à ces articles qui n'ont d'autre objet que de remplacer une dépendance par une autre, qui aggraveront la crise climatique sans jamais proposer de changement radical de modèle. Nous devrions être en train de fermer des méthaniers, non d'en ouvrir. Vous nous parlez de cinq ans de plus, nous avons soixante-dix ans de retard. Le Titanic coule et vous sortez les accordéons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

sont victimes de précarité énergétique. L'argent que nous dépensons ici dans l'ébriété énergétique et l'accélération du réchauffement climatique, nous pourrions au contraire l'investir dans la solidarité, l'amélioration du pouvoir d'achat, et élaborer un véritable plan d'avenir pour nous rendre moins dépendants des énergies fossiles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

... donc importer du gaz de schiste. Au lieu de proposer une vision à long terme et donc de rénover massivement, de réduire le coût de la facture énergétique pour les foyers, de parler de sobriété, comme l'a fait le président Emmanuel Macron, j'entends ce soir Mme la ministre nous expliquer qu'on utilise un gaz pour en remplacer un autre ! Cela prouve à quel point vous n'avez rien compris à la crise climatique et à l'urgence de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Alors je vous le dis, puisque vous n'avez toujours pas compris : la crise climatique n'a pas de frontières !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...te, dont proviendra le GNL aura des effets catastrophiques sur les populations, aux États-Unis notamment, mais aussi pour la population mondiale, car le processus de liquéfaction-regazéification demande des dépenses énergétiques bien supérieures – soit une empreinte carbone énorme – au gaz transitant par des gazoducs. Il génère également des émissions de méthane, qui a un pouvoir de réchauffement climatique quatre-vingt-quatre fois supérieur à celui du dioxyde de carbone.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

La discussion de ce soir montre l'incapacité à penser le moment dans lequel nous sommes. On nous parle beaucoup de cote d'alerte sur les finances publiques, mais vous n'avez visiblement rien à fiche de la cote d'alerte concernant le changement climatique.