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Interventions sur "certain"

388 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

... du dernier mandat, nous Les Républicains, pour mettre fin au recul inadmissible de l'autonomie des personnes en situation de handicap du fait, on le sait, du conditionnement de l'AAH au revenu du conjoint. Quelque 1,2 million de nos concitoyens sont aujourd'hui dans l'incapacité de travailler en raison de leur handicap ou d'une maladie invalidante et bénéficient de cette allocation de 900 euros. Certains parmi eux ont le bonheur d'être en couple mais, en raison du revenu de leur conjoint, se voient supprimer cette allocation qui fonde une partie de leur autonomie. On ajoute donc, pour eux, une dépendance financière totale à une dépendance parfois physique et psychique. C'est choquant et insupportable. Il est donc temps de mettre fin à une anomalie qui contrevient aux règles fondamentales de soli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Depuis sa création en 1975, l'allocation aux adultes handicapés est une aide financière permettant de compenser l'incapacité de travailler de certaines personnes handicapées. Aujourd'hui, plus de 1,2 million de personnes bénéficient de l'AAH, dont 270 000 sont en couple. Cette aide, dont le montant peut atteindre 900 euros mensuels pour une personne seule, est versée sous conditions d'âge et de taux d'incapacité. Son versement est aussi conditionné aux ressources, dont celles du conjoint pour les personnes en couple. Or ces conditions d'octroi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...ntions. Tant mieux, car il ne s'agit pas aujourd'hui de revaloriser une prestation sociale. L'AAH n'est pas une allocation sociale mais une compensation du handicap. Il est donc important qu'elle soit individualisée et que l'on ne tienne pas compte des revenus du couple pour la verser, dans la droite ligne du droit créé par la belle loi de 2005 – même si celle-ci est encore bien incomplète sur un certain nombre de sujets et aurait besoin d'être renforcée. Je crois que, sur l'ensemble des bancs, nous pourrions nous accorder sur ce point. Une société n'est pas inclusive simplement parce que la loi le décrète, elle l'est quand une proposition comme celle que nous faisons, et que d'autres font sur les différents bancs, est votée à l'unanimité – j'espère que ce sera le cas au moins pour un certain no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

C'est une mesure juste, une mesure de réparation. Dans une vie parlementaire, il est des moments importants. Au cours de la précédente législature, notre collègue Aurélien Pradié a mené ce combat à plusieurs reprises. À chaque fois, la majorité a repoussé cette mesure. Nous ne comprenions pas cet acharnement à refuser une disposition de bons sens et de vraie justice sociale. Certains ont évoqué des moments de campagne électorale, mais dans le quotidien de nos permanences aussi, nous avons rencontré des personnes qui ont été pénalisées, touchées, meurtries par la conjugalisation des revenus. Si nous ne pouvons pas rendre une autonomie totale aux personnes qui, malheureusement, souffrent d'un handicap, nous pouvons au moins prendre une décision collective qui va nous grandir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...ter mon propos, j'insiste sur le fait que la question de la date d'entrée en vigueur est essentielle. Nous avons déposé plusieurs amendements, prévoyant respectivement que la déconjugalisation devienne effective au 1er janvier, au 1er juillet, ou encore au 1er octobre 2023. Je comprends qu'il ne soit pas si évident que cela d'instaurer cette mesure, notamment pour éviter que quiconque en pâtisse. Certains des amendements examinés dans le cadre de cette discussion commune feraient en effet des perdants s'ils étaient adoptés, ce qui n'est pas acceptable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Nous ne devons pas perdre encore plusieurs mois – voire plusieurs années, puisque certains envisagent de ne rendre la déconjugalisation effective que dans un an et demi. Nous invitons donc le Gouvernement et la rapporteure à nous proposer des dates qui garantissent certes le caractère opérationnel de cette loi si attendue, mais qui tiennent aussi compte de l'urgence,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...rdants, mais avec des dates d'entrée en vigueur différentes. Au cours des dernières années, nous nous sommes heurtés à un dogmatisme budgétaire et à une mainmise des administrations sur le politique pour empêcher l'avènement de cette mesure de justice. Aussi souhaitons-nous que le Gouvernement s'engage sur la date de mise en œuvre de la mesure – c'est à ce prix que nous retirerons éventuellement certains amendements afin de permettre un vote qui soit le plus consensuel possible –, sans chercher à faire d'économies budgétaires, à prendre les décrets d'application dans un délai très court une fois la loi votée et à fixer réellement une date butoir, afin que la déconjugalisation entre en vigueur le plus rapidement possible. J'ajoute que l'on a déjà demandé aux CAF de France d'appliquer très rapide...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

... vivre. Il n'y a vraiment aucune raison de tarder. Au contraire, nous avons un retard à rattraper. Le 1er octobre 2023, c'est trop tard : 438 jours nous séparent de cette date. Je vais être direct : il n'a fallu que quelques semaines pour baisser l'impôt de solidarité sur la fortune pour les plus riches. Et on nous dit que la CNAF a besoin de 438 jours pour mettre en place la déconjugalisation ! Certains ont dit que celle-ci n'était pas compétente ; notre collègue Peu vient d'expliquer qu'elle était au contraire parfaitement compétente. Si elle est sous-dotée, vous devez embaucher – nous vous soutiendrons. Mais on ne peut pas attendre 438 jours, qui viennent s'ajouter à tout le retard déjà pris, alors qu'il s'agit d'un projet de loi portant mesures d'urgence pour le pouvoir d'achat et le pouvoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...quement de doigts avait suffi. Qu'il faille quelques mois de paramétrage est parfaitement entendable, mais la mesure doit prendre effet début 2023 et pas plus tard. Rien ne justifierait d'attendre octobre 2023, surtout dans un contexte d'accélération de la hausse des prix. De plus, comme on l'a dit, il s'agit non seulement de déconjugaliser, mais aussi de revaloriser l'allocation. Dernier point : certains amendements sont malheureusement mal rédigés et feraient des perdants, en l'occurrence ceux qui travaillent et dont le conjoint n'a pas ou peu de ressources, soit environ 44 000 personnes sur 270 000 allocataires de l'AAH.

Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion :

...ur la clarté de nos débats, que la loi telle qu'elle a été votée a fait de l'AAH – je ne sais pourquoi – un minima social dont les modalités d'attribution et de calcul ont été dès l'origine fondées sur les critères du foyer fiscal et donc conjugalisées. On peut considérer que c'est injuste, mais il en est ainsi depuis quarante-sept ans. J'ai entendu aussi reprocher à la majorité d'avoir refusé un certain nombre de propositions à ce sujet sous le quinquennat précédent. C'est de bonne guerre, mais je rappelle que cette situation ne date pas des cinq dernières années. Une période aussi longue que quarante-sept ans devrait inciter tout le monde à reconnaître le progrès que nous accomplissons aujourd'hui.

Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion :

...rendrons mieux les difficultés posées en termes de délais. Les amendements auxquels le Gouvernement a donné un avis favorable tendent à fixer la date de mise en œuvre au plus tard le 1er octobre 2023. Bien entendu, nous irons plus vite si nous le pouvons. Je tiens à rappeler qu'à l'origine, le Gouvernement avait proposé de fixer la date butoir au 1er janvier 2024, ce qui semblait plus prudent. Un certain nombre de difficultés, parfois très techniques, se présentent, notamment en matière de systèmes d'information et de connexion.

Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion :

Peut-être que ces explications techniques fatiguent certains d'entre vous, mais les difficultés que j'évoque sont la réalité de l'action publique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Un certain nombre de nos collègues n'arrivent pas à se départir de leur mesquinerie. C'est bien dommage sur un sujet comme celui-là. Les amendements, nous les voterons tous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Nous sommes proches du but. Je veux dire ma satisfaction, ayant été présent à chaque fois que la déconjugalisation a été défendue dans cet hémicycle par les différents groupes parlementaires. La ministre de l'époque a exagéré en nous disant que nul n'était inemployable. Reconnaissons-le, certains ne sont pas employables. Le Gouvernement a décidé de reprendre le sujet de la déconjugalisation – il trouve son chemin de Damas, très bien. Idem pour la majorité. J'aurais tout de même préféré que nous votions la mesure en 2021. Évidemment, la question qui se pose, c'est celle du délai de mise en œuvre. Cela fait un certain temps qu'on attend. Je sais que tout ne dépend pas du Gouvernemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Certains ici n'arrivent pas à se départir de leur mesquinerie politique. Pour ce qui nous concerne, nous en sommes largement départis. Voilà cinq ans que nous menons cette bataille constamment, tandis que d'autres étaient absents ou ne la menaient pas avec nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Je vais évidemment retirer mon amendement n° 375. Certains amendements de cette discussion commune sont plus complets et je ne voudrais pas compromettre leur adoption.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

J'ai entendu certains propos qui me semblent erronés. L'amendement n° 322 pourrait être adopté puisque l'amendement n° 678, déposé par le groupe RN, traite de ceux qui pourraient y perdre. Les deux amendements se complètent et couvrent toutes les situations dont nous parlons ce soir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Cazenave, président :

...manentes. Enfin, il me semble essentiel que nous ayons des échanges rapprochés avec nos homologues du Sénat. J'ai parcouru les deux rapports d'activité qui ont été publiés par la délégation : ils montrent la qualité des travaux qui ont été conduits et la variété des sujets qui ont été traités. Notre délégation doit être un espace de dialogue et d'écoute des collectivités locales où l'on pose un certain nombre de sujets, mais nous ne devons pas nous interdire d'être les aiguillons d'évolutions et de réformes institutionnelles nécessaires. Elle est aussi un lieu de travail collectif dans lequel il nous appartient de faire vivre de façon transpartisane, quelles que soient nos sensibilités, une réflexion sur un certain nombre de sujets. De façon pratique, je vous indique que je réunirai le bureau ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran :

Je suis frappé de constater que des pays voisins du nord de l'Europe considèrent que certains États sont devenus des narco-États à haut niveau de violence et de corruption, notamment dans les zones portuaires Quelle est votre opinion sur le niveau de menace et de pression de la criminalité organisée dans notre pays ? Nous constatons une évolution de la menace. Les auteurs se situent souvent plus bas dans le spectre qu'il y a quelques années et les cibles sont réparties sur tout le terri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...es, av ait répondu la ministre Florence Parly à une question de Bastien Lachaud sur la détection de l'épidémie de Covid, alors que le Livre blanc mentionnait ce risque. Des enquêtes ont-elles été conduites à ce sujet ? S'est-on demandé pourquoi la vigilance n'avait pas été de mise ? Où en est la mise en œuvre de la doctrine « Cloud au centre », présentée il y a un an ? Il semble que certains ministères ne se soient pas résolus à renoncer à l'utilisation du matériel Microsoft, comme on le leur avait pourtant suggéré avec insistance. Quels sont les risques de dissémination d'armements en Ukraine, notamment de nos propres livraisons ? Je rejoins ainsi la préoccupation de notre collègue en matière de crime organisé. Nous avons connu une expérience douloureuse depuis les Balkans. Quels ...