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Interventions sur "boursier"

60 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Cazenave, rapporteur spécial (Enseignement supérieur et vie étudiante) :

...économique et social pour faire face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine. La première loi de finances rectificative pour 2022 a ensuite rétabli dans leur intégralité les crédits annulés par le décret d'avance. En fin de gestion, 68,5 millions d'euros en AE et en CP ont été dégelés par la deuxième LFR afin de financer la compensation au Crous des repas à un euro pour les étudiants boursiers (20 millions d'euros), le fonds exceptionnel de soutien aux opérateurs (20 millions d'euros), des mesures salariales au sein du réseau des œuvres (12 millions d'euros), l'accompagnement des étudiants en situation de handicap (7,2 millions d'euros), les surcoûts liés à l'application de la loi Egalim (3 millions d'euros), ou encore des aides spécifiques aux étudiants (2 millions d'euros). La LFR2 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

...ent profitable. Nous ne sommes pas en mesure de remédier à la misère en milieu étudiant. Tous les chiffres montrent que beaucoup d'étudiants souffrent de la faim. Beaucoup d'entre eux sont obligés de travailler dans des emplois précaires pour pouvoir suivre leurs études. Vous avez cité le repas à un euro, et je regrette terriblement qu'à une voix près, nous n'ayons pu l'universaliser au-delà des boursiers. Le montant des bourses par étudiant a augmenté de 37 euros par mois. Si nous le comparons avec l'inflation des produits alimentaires, dans des budgets de personnes qui disposent de peu de moyens, il apparaît que cette hausse des bourses n'est pas à la hauteur de la situation. De même, depuis 2017, nous avons vu une baisse de 15 % des dépenses par étudiant. Je souhaiterais également vous alerte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Cazenave, rapporteur spécial (Enseignement supérieur et vie étudiante) :

...n levier majeur de soutien à l'alimentation des étudiants. Ces services sont uniques en Europe. Si la France n'est pas le seul pays à proposer des repas subventionnés aux étudiants, puisque l'Allemagne et l'Italie le font aussi, c'est en tout cas le seul pays à proposer des tarifs aussi bas : 3,30 euros pour le repas au tarif social, un euro pour le tarif très social pour l'ensemble des étudiants boursiers et également ceux en précarité. En 2022, 18,7 millions de repas à un euro ont été servis, ainsi que 16 millions de repas à 3,30 euros, pour des repas complets équilibrés. Par ailleurs, en France, les tarifs pratiqués sont universels. Ils concernent tous les étudiants, quel que soit leur lieu d'études, à la différence par exemple de ce que l'on peut observer en Allemagne. Par ailleurs, les servi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

...r obtenir une location ; il conviendrait de penser à une garantie universelle de l'État. Je relève également que la hausse des APL reste inférieure à l'inflation et intervient après une baisse au début du dernier quinquennat. Plus globalement, au-delà des bourses, le statut des étudiants ne peut pas seulement être considéré par rapport au statut de leurs parents. Beaucoup d'étudiants ne sont pas boursiers, mais pour autant, vivent une situation précaire, doivent travailler. C'est la raison pour laquelle j'appuie l'idée d'un revenu d'autonomie étudiante qui permettrait de suivre des études sans avoir nécessairement recours à des petits emplois peu payés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse :

...gné que le sujet de la restauration s'inscrivait dans l'ensemble plus vaste qu'est l'amélioration des conditions de vie étudiante menée par le Gouvernement depuis déjà de nombreuses années. Ont été évoqués notamment la revalorisation des bourses de façon constante et accélérée au regard de la situation récente, les aides ponctuelles, le chèque alimentaire, les aides exceptionnelles, notamment aux boursiers, et enfin l'aide alimentaire, avec l'émergence de nouveaux acteurs. Pour ce qui concerne le sujet strictement budgétaire, nous avons donc deux chiffres à retenir : 51 millions d'euros de différentiel entre le coût complet du prix de revient du repas et les recettes ; 6 % d'étudiants potentiellement non desservis dans les zones blanches. Ma première question porte sur les transports. Le dialogue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarina Ferrari :

Je salue le travail du rapporteur spécial. Nous partageons tous ces préoccupations en matière de précarité alimentaire des étudiants. Madame la ministre, tout d'abord, merci d'avoir rappelé la politique conduite en matière de restauration et d'avoir annoncé la pérennisation des repas à un euro pour les étudiants boursiers, une décision qui était fort attendue. Dans son rapport, le député Cazenave fait état d'un objectif de lutte contre la précarité menstruelle. Nos étudiants rencontrent de grandes difficultés d'accès aux soins. Vous avez effleuré le sujet en annonçant un renfort de postes et une revalorisation des salaires. Auriez-vous un complément à nous apporter sur le sujet ? Je partage les conclusions du r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...que l'investissement dans la restauration étudiante était insuffisant puisque celui-ci ne proposait pas le gel du tarif du repas à un euro pour tous les étudiants. Ainsi, madame la ministre, pouvez-vous nous transmettre les chiffres relatifs à la restauration universitaire entre janvier et mai 2023, à savoir la fréquentation des sites du réseau des œuvres ainsi que la répartition entre les tarifs boursiers et précaires et les tarifs pleins à 3,30 euros ? Une seule solution est envisageable : l'extension du repas Crous à un euro pour tous nos étudiants

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

Vous vous êtes battue avec beaucoup de détermination pour améliorer la situation matérielle de nombre d'étudiants. Aux 720 000 étudiants boursiers s'en ajouteront en effet 35 000 de plus à la rentrée, qui bénéficieront de 1 450 euros par an ; 140 000 changeront d'échelon et leurs bourses augmenteront jusqu'à 127 euros par mois. Toutes les autres bourses seront significativement revalorisées, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de dix ans à un tel niveau. À cela s'ajoutent les repas à 1 euro pour tous les étudiants boursiers et tous ceux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Carel :

La vie étudiante est difficile, quoique les aides ne manquent pas. Comment expliquez-vous cette situation ? Les étudiants sont de plus en plus nombreux dans les files d'attente des distributions alimentaires solidaires, pourtant, les boursiers peuvent bénéficier d'un repas à 1 euro et tous les autres étudiants, à 3,30 euros. Certaines petites villes, cependant, sont dépourvues de restaurant universitaire. Comment pallier un tel manque ? Vous avez annoncé que 35 000 étudiants supplémentaires bénéficieront d'une bourse dès la rentrée prochaine. Il s'agit d'une première mesure très attendue. De plus, les bourses augmenteront de 37 euros...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Vous avez distingué les étudiants boursiers et précaires. Comment accepter que des étudiants vivent dans une grande précarité sans pouvoir bénéficier des bourses ? La réforme que vous proposez est insuffisante. Si 35 000 étudiants supplémentaires bénéficieront des bourses, il y en a eu 30 000 de moins l'an passé en raison de leur non-indexation du barème sur l'inflation. Les objectifs de la deuxième phase de la concertation sont quant à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

...participé à l'inauguration des nouveaux locaux du Secours populaire de ma circonscription. L'association m'indiquait que le nombre d'étudiants qui avaient recours à la distribution alimentaire n'avait jamais été aussi élevé. Vous avez annoncé une enveloppe d'un demi-milliard d'euros pour la revalorisation des bourses étudiantes ; vous avez aussi pérennisé le repas à 1 euro pour tous les étudiants boursiers et tous les étudiants qui se retrouverait en situation de précarité : 720 000 étudiants boursiers sont concernés et 35 000 étudiants supplémentaires deviendront bénéficiaires. Dans un contexte de forte inflation, ces mesures prennent encore plus de sens. Face à une écœurante campagne de désinformation de la NUPES sur les réseaux sociaux et dans les universités sur le repas à 1 euro, pouvez-vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Rauch, présidente :

On dit qu'il y a 35 000 étudiants qui deviendront boursiers ; il faut aussi dire qu'il y en a 60 000 qui ne sortiront pas du dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

Lors de la crise sanitaire, notre majorité a instauré le repas à 1 euro pour les étudiants, dans les Crous. Cette mesure a permis à de nombreux étudiants frappés par la pandémie de bénéficier de deux repas complets chaque jour. Vous avez dernièrement gelé le tarif de la restauration universitaire à 3,30 euros pour les étudiants non boursiers et à 1 euro pour les boursiers. La pérennisation de ce dispositif représente un véritable soutien pour notre jeunesse. Cependant, certains étudiants n'en profitent toujours pas, en particulier les élèves de BTS (brevet de technicien supérieur), IUT (institut universitaire de technologie), IFSI (institut de formation en soins infirmiers) ou les étudiants boursiers qui ne peuvent se restaurer dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Les bourses au mérite doivent être maintenues. Ces aides essentielles sont attribuées pour trois ans aux bacheliers boursiers et méritants. Elles peuvent être renouvelées d'année en année si cela est nécessaire. En cas de redoublement, les bourses ne sont maintenues qu'à condition que l'échec s'explique par des raisons médicales, sauf dans le cas d'études médicales ou de classe préparatoire. Les académies dont le taux d'étudiants boursiers est plus important bénéficient-elles d'un contingent de bourses au mérite plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Alors même que ce texte était une proposition de bon sens – palliative certes, mais à la hauteur de l'urgence –, la majorité, soutenue par le groupe Les Républicains, a choisi de le dévitaliser. À l'ouverture d'un droit universel, ils ont préféré le principe de la différenciation des tarifs : les boursiers, les précaires et les autres. Cette différenciation, déjà appliquée aujourd'hui, n'est pas suffisante. Par ailleurs, la rédaction choisie ne fixe aucun tarif dans la loi. Aujourd'hui ce tarif minoré s'élève à un euro. Or qui peut prédire, avec l'inflation galopante, que, demain, il ne va pas doubler voire tripler ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...l sont apparues, prenant une place considérable dans la distribution d'aide alimentaire d'urgence. D'autres organisations, comme les syndicats étudiants Unef, Fage ou l'Alternative, ont poursuivi leurs actions. Face à la gravité de la situation sanitaire et sociale, le gouvernement précédent avait abaissé le tarif des repas servis dans les Crous, le faisant passer de 3,30 euros à l euro pour les boursiers en septembre 2020. Le bénéfice de cette mesure a été étendu à l'ensemble des étudiants entre janvier et juin 2021, mais le Gouvernement a ensuite de nouveau restreint le dispositif en réservant ce tarif aux seuls étudiants boursiers ou identifiés comme précaires par les services sociaux des Crous. Cette limitation me semble injustifiée car les files devant les banques alimentaires ne désempliss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

La possibilité offerte aux boursiers et à certains étudiants précaires de se nourrir pour 1 euro n'a absolument pas réduit le nombre de bénéficiaires de ces distributions, lesquelles ne cessent de croître, se substituant au service public. Si je salue l'engagement des associations, je tiens tout de même à déplorer qu'elles soient nécessaires puisque cela témoigne de l'impuissance du service public. Lors de ces distributions, j'ai ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

Dans le contexte de crise énergétique et d'inflation que nous connaissons, particulièrement pour les denrées alimentaires, il est important que notre assemblée et le Gouvernement agissent en faveur des conditions de vie de nos étudiants. C'est pourquoi je me réjouis de l'examen de la présente proposition de loi visant à garantir un tarif réduit aux étudiants boursiers ou précaires dans les sites de restauration gérés par les Crous. Je tiens à saluer le travail mené au sein de la commission des affaires culturelles et de l'éducation par Mme la rapporteure et par les députés de la majorité présidentielle, mais aussi les échanges qui ont eu lieu dans l'ensemble des groupes. Initialement, le groupe Socialistes et apparentés avait déposé une proposition de loi vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

C'est pourquoi nous préférons pérenniser, en l'inscrivant dans la loi, le dispositif actuel de tarif réduit en priorité pour les étudiants boursiers ou précaires. De plus, nous avons identifié la nécessité de renforcer l'accès des étudiants à l'information car nombre d'entre eux méconnaissent malheureusement le dispositif leur permettant de bénéficier de la tarification réduite dès l'inscription dans leur établissement. Je tiens à rappeler que la France est le seul pays européen qui propose aux étudiants un repas complet au prix réduit de 3...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Maillot :

...intervienne. Le coût de la vie étudiante continue d'augmenter – de près de 7 % en 2022 –, mais le montant des bourses n'a été relevé que de 4 %. Cette précarité se traduit par un non-recours aux soins et par une mauvaise nutrition : 40 % des étudiants renoncent à des soins et 56 % d'entre eux déclarent ne pas manger à leur faim. À La Réunion, la moitié des étudiantes et des étudiants ne sont pas boursiers et sont encore plus vulnérables à l'augmentation du coût de la vie. Pendant la crise de la covid-19, quelques mesures d'urgence ont été accordées, ici et là, aux étudiantes et étudiants, dont le repas à 1 euro, qui a permis de les nourrir massivement. Mais, par mesquinerie comptable, le dispositif a ensuite été réservé aux boursières et aux boursiers. Pourquoi ? La situation sociale des étudian...