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Interventions sur "boursier"

60 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Nous avons proposé d'instaurer un tarif de 1 euro par repas pour les étudiants en grande précarité et boursiers, et de 3,30 euros pour tous les autres étudiants. Je rappelle que la matière première coûte à elle seule 2 euros ; les collectivités subventionnent les autres dépenses. Vous inscrirez dans la loi le tarif de 1 euro qui sera figé pour les années à venir ; merci pour nos producteurs ! Vous savez très bien qu'année après année, le coût des matières premières augmente. Vous souhaitez accroître la p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

...ion d'une aide alimentaire d'urgence. Celles de la FAGE, la Fédération des associations générales étudiantes, ont poursuivi leur mission de solidarité. Devant la gravité de la situation sanitaire et sociale, le gouvernement précédent a abaissé le tarif des repas servis dans les sites de restauration du réseau des œuvres universitaires. Ce tarif est passé de 3,30 euros à 1 euro pour les étudiants boursiers en septembre 2020, puis le bénéfice de cette mesure a été élargi à l'ensemble des étudiants entre la fin janvier et août 2021. Le Gouvernement a ensuite restreint le dispositif en réservant ce tarif aux seuls étudiants boursiers ou identifiés comme précaires par les services sociaux des Crous, les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires. Aux yeux de la NUPES, cette limitation es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

... au texte tel qu'il est rédigé. Vous souhaitez que la tarification des restaurants universitaires ne puisse être supérieure à 1 euro pour tous les étudiants – ceux qui peuvent payer leurs repas au tarif social de 3,30 euros comme les plus démunis. Nous considérons, pour notre part, qu'il faut aider davantage ceux qui en ont le plus besoin et réserver l'offre de restauration à 1 euro aux étudiants boursiers et précaires. C'est une question d'équité. Si nous ne souhaitons pas généraliser le tarif de 1 euro, nous voulons pérenniser dans la loi l'existence d'un tarif préférentiel pour certains étudiants. Aussi proposerons-nous un amendement de réécriture visant à garantir ce tarif minoré très social pour les étudiants boursiers et les étudiants précaires ne bénéficiant pas d'une bourse, identifiés pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...ants sur cinq ne mangent pas à leur faim, parce qu'ils n'en ont pas les moyens : le statut d'étudiant est le plus précaire qui soit. Nous devons lutter contre cette injustice. Il est indispensable de permettre à notre jeunesse d'accéder à une alimentation adéquate, suffisante et à un tarif décent. Les repas à 1 euro dans les restaurants des Crous, instaurés par le Gouvernement pour les étudiants boursiers, étaient nécessaires. L'affluence qui a suivi dans ces restaurants en est un témoignage éloquent. Nous devons pérenniser cette mesure en l'inscrivant dans le marbre de la loi, afin de faire échec à toute politique de casse sociale. Pour autant, ce n'est pas suffisant. La précarité étudiante ne se résume pas aux boursiers. Les étudiants ne perçoivent ni allocations chômage ni RSA et, du fait de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

...es étudiants étrangers sont massivement surreprésentés, puisqu'ils constituent plus de 80 % du total. Le rôle des Crous a été crucial pendant la crise sanitaire. Néanmoins, Emmanuel Macron a annoncé bien trop tardivement l'extension des repas à 1 euro à tous les étudiants, deux fois par jour. Cette mesure a ensuite été supprimée dès la rentrée universitaire de 2021, le Gouvernement réservant aux boursiers les repas à 1 euro. Il est urgent de les rétablir pour tous les étudiants. Cela étant, le budget de nombreux Crous est déjà déficitaire, car l'État ne compense pas complètement les coûts liés à l'application de la loi Egalim et le renchérissement du prix des repas lié à l'inflation. Nous avions déposé un amendement demandant un rapport sur l'état de santé financière des Crous, mais il a été jug...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

...des banques alimentaires. Je salue la réponse du Gouvernement, qui a alors fait passer le prix du repas dans les restaurants universitaires à 1 euro. Alors que la crise du covid semble derrière nous, nous devons réfléchir à la manière de pérenniser cette mesure utile pour les jeunes en situation de précarité. Le choix du Gouvernement de maintenir les repas à tarif préférentiel pour les étudiants boursiers et les étudiants précaires lors des rentrées 2021 et 2022 apparaît juste. Il permet d'accompagner au plus près les étudiants dans le besoin. Cette année, ce dispositif est assorti d'un ensemble de mesures allant du chèque de rentrée à la revalorisation des bourses, qui représentent un effort budgétaire supplémentaire de 300 millions d'euros. Je rappelle aussi que le tarif de 3,30 euros est déjà ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...s files interminables de jeunes devant les banques alimentaires et les épiceries sociales que nous avions connues durant la crise du covid s'étaient taries et que ces photographies d'un moment de souffrance estudiantine, qui nous rappelaient les années 1930, ne correspondaient plus à la réalité. Or nous avons croisé la même jeunesse désœuvrée. Il y avait une majorité de jeunes femmes, de nombreux boursiers – démonstration que le système des bourses est largement insuffisant pour permettre de vivre décemment –, mais aussi beaucoup de non-boursiers, qui sont au-dessus du seuil et n'ont pas droit à certaines aides, et beaucoup d'étudiants étrangers et esseulés qui, du fait de l'augmentation du coût des inscriptions à l'université, se trouvent contraints de rogner sur d'autres dépenses. Certains jeune...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

...mesures fortes et rapides durant la crise sanitaire. Cet été, des mesures d'urgence ont été adoptées pour permettre aux étudiants de faire face à l'inflation, comme la revalorisation des bourses, l'augmentation des APL ou encore le gel des loyers des résidences des Crous. Lors de la crise sanitaire, le Gouvernement a instauré une tarification très sociale des repas, de 1 euro, pour les étudiants boursiers dès la rentrée 2020 et ce dispositif a ensuite été étendu à tous les étudiants au second semestre 2021. Depuis la rentrée suivante, le Gouvernement a fait le choix de maintenir cette mesure exceptionnelle, mais en la recentrant sur ceux qui en avaient le plus besoin, à savoir les étudiants boursiers et les étudiants précaires qui en font la demande auprès des Crous. Les étudiants en situation pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

... pris en tenaille entre un coût de la vie étudiante qui continue d'augmenter – de près de 7 % en 2022 – et la baisse de leurs ressources. Durant la présidence d'Emmanuel Macron, ils ont perdu en moyenne 40 euros d'aides directes avec les réformes des APL, et la crise sanitaire n'a fait que révéler une situation qui s'était depuis longtemps détériorée. Depuis la suppression pour les étudiants non boursiers des repas à 1 euro accordés pendant la crise sanitaire, au moment où les prix des denrées alimentaires flambaient et continuent de le faire, celles et ceux qui ont déjà rogné sur tout s'attaquent, pour boucler les fins de mois, aux dépenses essentielles : les soins, pour 40 % d'entre eux, et l'alimentation, puisque 56 % des étudiants déclarent ne pas manger à leur faim. Vu l'état de déliquescenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...rée par l'augmentation des loyers, des abonnements à internet et des prix de l'alimentation. Devant une telle situation, et malgré la reconduction des principales mesures adoptées par le Gouvernement – revalorisation des bourses et gel des loyers et des droits d'inscription –, notre groupe a toujours défendu le maintien du ticket restaurant universitaire à 1 euro pour tous, et non pour les seuls boursiers. La précarité étudiante est une double peine. Non seulement les difficultés financières rencontrées par les étudiants les empêchent d'accéder aux biens et services les plus élémentaires – se nourrir, se loger, se vêtir, se déplacer, se soigner et se cultiver – mais elles les amènent aussi, pour quasiment la moitié d'entre eux, à exercer une activité rémunérée au détriment de leur réussite scola...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

...drastiquement réduites. Dans une faculté de la région parisienne, on a pu voir un sandwich avec trois feuilles de salade. Plusieurs témoignages d'étudiants attestent la qualité médiocre voire indécente de leur repas. Cette proposition de loi est une bonne chose pour lutter contre la précarité étudiante, qui ne cesse d'augmenter. Néanmoins, nous souhaitons maintenir un avantage pour les étudiants boursiers, avec un repas à 1 euro contre 2 euros pour les autres. Cela permettrait d'éviter, par ailleurs, une aggravation de la baisse de qualité et de quantité, due notamment à l'inflation. Que proposez-vous pour améliorer la qualité des repas pour tous les étudiants, tout en maintenant un prix de 1 euro ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Périgault :

Je remercie Mme la rapporteure de nous permettre d'échanger au sujet de la précarité des étudiants. Je souhaite évoquer les conséquences du repas à 1 euro pour les étudiants boursiers. Plusieurs étudiants et responsables de restaurants universitaires ont fait part d'une hausse de la fréquentation depuis septembre – l'augmentation est, en moyenne, de 20 % par rapport à l'an dernier. Cela représente 1,5 million de repas supplémentaires à servir, ce qui entraîne de l'attente et laisse donc peu de temps pour déjeuner, même si certains préfèrent prendre leur mal en patience tant l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

L'amendement AC11 vise à réécrire l'alinéa 2 afin de garantir l'existence d'un tarif social minoré pour les étudiants boursiers et les étudiants en situation de précarité identifiés par les Crous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

L'amendement AC17, identique au précédent, tend à pérenniser le dispositif instauré il y a deux ans par le Gouvernement pour aider les étudiants boursiers et précaires à disposer d'au moins deux repas par jour, pour 1 euro. Nous nous opposons, en revanche, à l'élargissement de cette mesure à l'ensemble des étudiants : il serait contraire au principe d'équité d'aider des jeunes plus aisés, qui bénéficient déjà d'un tarif social de 3,30 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

Les étudiants en situation de précarité doivent se déclarer auprès des Crous afin de disposer de repas à 1 euro. En une année, seuls 40 000 étudiants non boursiers ont bénéficié de ces repas, ce qui est très peu si on rapporte ce chiffre aux 3 millions d'étudiants. Les étudiants non boursiers doivent monter des dossiers et parfois fournir des documents – les modalités sont différentes selon les Crous. Mon sous-amendement AC23 vise à simplifier les choses en permettant à tout étudiant qui se déclare en situation de précarité de manger pour 1 euro.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

...rir. Cela correspond à une mesure que nous avons mise en place dès 2020 et qu'il est important de garantir. Il faut aussi aller plus loin en instaurant une obligation d'informer tous les étudiants de l'existence de ce dispositif. Nous avons tous rencontré, dans nos circonscriptions, des étudiants en situation de précarité qui ne savaient pas qu'ils pouvaient prétendre au tarif de 1 euro sans être boursiers. L'obligation d'information prévue par le sous-amendement AC24 s'appliquera lors de l'inscription de chaque étudiant dans un établissement d'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

...accord : il y a un manque cruel d'information. Je suis allée faire le tour des distributions alimentaires, et j'ai demandé aux jeunes pourquoi ils venaient faire la queue pendant des heures pour recevoir trois carottes et deux oignons – je n'exagère pas : il n'y a pas grand-chose dans les paniers, même si cela permet de tenir un peu. Ils m'ont répondu qu'ils étaient en situation précaire mais pas boursiers. Quand autant d'étudiants le disent, c'est que l'information n'est pas bien passée. Il faut trouver un moyen d'informer tout étudiant qu'il peut manger pour 1 euro s'il est en situation de précarité. Avis favorable à ce sous-amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

Les amendements identiques AC11, AC13 et AC17 reviennent sur un aspect central de la proposition de loi : l'universalisation du tarif de 1 euro, aujourd'hui réservé aux boursiers et aux étudiants reconnus comme précaires– or chacun sait à quel point il est difficile d'être reconnu comme tel. Le fonctionnement actuel du système des bourses ne permet pas une appréhension adéquate de la précarité étudiante, pas plus qu'il ne répond à ses causes. Dès lors, en l'absence d'une réforme d'ampleur et rapide, ce système ne peut servir de fondement à la différenciation des tarifs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

L'amendement AC12 tend à modifier le titre pour le mettre en accord avec les dispositions adoptées à l'article 1er, qui vise désormais à garantir l'existence d'un tarif réduit pour les étudiants boursiers et précaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Les repas à 3,30 euros, qui ne sont pas supprimés, constituent déjà un tarif solidaire compte tenu de leur coût réel, qui se situe entre 7 et 8 euros. Nous ne sommes pas en train d'invalider quoi que ce soit. Les repas à 1 euro restent accessibles non seulement aux boursiers mais aussi aux étudiants précaires, qui n'ont pas besoin de se déclarer : ils peuvent également être signalés par les associations étudiantes. Notre proposition de loi, ou plutôt les dispositions que nous venons de voter confirment notre aide aux étudiants boursiers ou précaires. Nous n'allons pas du tout allonger les queues devant les associations qui proposent des repas aux étudiants les plus...