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...s préférez des petites primes défiscalisées, versées de temps en temps, en estimant que c'est suffisant ! Et pour l'intéressement, la logique est la même. Pourtant, j'avais bien écouté Mme Élisabeth Borne quand elle nous avait dit : « […] les organisations syndicales et patronales […] trouveront en moi une interlocutrice franche, constructive et déterminée ». Mais que demandent tous les syndicats aujourd'hui ? Ils demandent des salaires ! Or quel compromis bâtit le Gouvernement avec eux ? Aucun !
…quand les dividendes des actionnaires, eux, ne sont jamais modérés : ils explosent aujourd'hui !
...u monde ont bloqué, pendant des mois, des pans entiers de l'économie, ici, en France, créant les premières tensions sur les prix. La guerre en Ukraine, quant à elle, a eu un impact majeur sur certains approvisionnements, notamment en énergie, entraînant des conséquences en chaîne sur les circuits de production, surtout en Europe. C'est aussi l'ensemble du marché des productions agricoles qui est aujourd'hui complètement déstabilisé du fait de cet affrontement entre deux puissances agricoles majeures. Si on y ajoute les conséquences d'une sécheresse drastique sur l'Europe après des épisodes de grêle particulièrement dévastateurs, la question alimentaire dans le monde entier va se poser en termes aigus, en particulier en matière de prix. Bref, nous avons là tous les ingrédients pour alimenter une...
...s précis. Alors que le loyer reste le principal poste de dépenses des Français, aucune mesure concrète n'a été acceptée pour réguler les marchés tendus qui empêchent de nombreuses personnes – souvent les classes moyennes et populaires – de vivre dans les grandes villes. Cela provoque une forme d'exclusion et d'absence de mixité, avec les conséquences sociales et les fractures que nous connaissons aujourd'hui. Le partage de la valeur ne fait pas non plus partie du vocabulaire du Gouvernement. Pourtant, celui-ci rappelle sans cesse que, pour partager, il faut créer de la valeur. Mais les Français en créent déjà beaucoup ! Le CAC40 a dégagé près de 160 milliards d'euros de bénéfices en 2021 et a versé près de 60 milliards d'euros de dividendes. Comment pourrions-nous expliquer aux salariés que l'aug...
Le Gouvernement refuse également d'ouvrir le débat sur un blocage des prix, au moins temporairement, des carburants et des biens de première nécessité pour éviter les effets spéculatifs que l'économie de marché laisse aujourd'hui filer. Oui, il y a des profiteurs qui jouent sur la poussée inflationniste pour réaliser des marges sur leurs ventes, alors que les pénuries ne sont pas toujours réelles. Pour cette raison, il faut davantage de régulation pour protéger les Français. Au sein des sociétés pétrolières et gazières, des sociétés de transport maritime et des concessionnaires d'autoroutes, il y a des superprofits à ...
... loisirs, et que meurent l'extractivisme, l'exploitation de sous-traitants tout au long de la chaîne de valeur, l'importation de produits venus de l'autre bout du monde, et notre ébriété énergétique ! Parmi les mesures de pouvoir d'achat, il en est une qui consisterait à ne plus devoir payer des factures inutiles. Cela, vous en conviendrez, tombe sous le sens. Alors que la facture de gaz s'élève aujourd'hui en moyenne à près de 1 500 euros par foyer, que le bouclier tarifaire va tomber rapidement, il serait d'utilité publique de lancer un grand plan d'urgence visant à diminuer notre besoin en gaz. Pour cela, il n'y a pas trente-six solutions : il faut que nos logements soient si bien isolés l'hiver que nous n'ayons quasiment plus besoin d'allumer les radiateurs – cela tombe très bien puisque cet...
Il y a quatre jours, Macron – toujours modeste –, s'est présenté en Vulcain. Nous voyons bien, nous, qu'il reste le Vulcain du Touquet-Paris-Plage, dont le feu bienfaisant est réservé aux riches. Hier ministre, il vantait un modèle dans lequel un jeune travaille 70 heures en étant payé au SMIC, avec la fierté de pouvoir s'acheter une cravate. Nous voyons bien aujourd'hui dans votre incapacité à ouvrir les yeux sur le lien incontournable entre salaire et pouvoir d'achat que cette conviction n'a décidément pas changé dans votre esprit.
...ent pas sans effet sur l'inflation, déjà favorisée par la reprise économique mondiale. Les prix ne cessent d'augmenter, atteignant un pic d'inflation estimé à 5,8 % cette année. C'est pourquoi le pouvoir d'achat de nos concitoyens est encore touché. Il est donc de notre devoir d'agir, en accélérant avec responsabilité. C'est le sens du texte d'urgence pour le pouvoir d'achat qui nous est présenté aujourd'hui ; nous agissons. Ce projet de loi répond à la préoccupation première des Français, qui est aussi la nôtre. Nous faisons le choix de la croissance et du travail, nous devons faire en sorte que le travail paie toujours mieux. En complément du projet de loi de finances rectificative, le projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat comprend donc des mesures pour ...
...permettre une aide exceptionnelle de rentrée de 100 euros par foyer, majorée de 50 euros par enfant à charge ; de supprimer la redevance audiovisuelle ; et enfin de déconjugaliser l'AAH. Le Président de la République, ainsi que la Première ministre lors de son discours de politique générale, se sont engagés à ne plus prendre en compte le revenu du conjoint dans le calcul de l'AAH. Ce texte arrive aujourd'hui en séance, après concertation avec les députés de l'arc républicain.
...ion budgétaire. Le retour de l'inflation et la remontée des taux d'intérêt ont replacé la question de la dette et du déficit public au premier plan. Le soutien de l'économie par l'État via une augmentation des dépenses publiques est une politique utile pendant les périodes de crise déflationniste, comme cela a été le cas pendant la crise sanitaire avec le « quoi qu'il en coûte ». La situation est aujourd'hui différente : la hausse du taux d'emploi et la baisse du chômage nous poussent à viser le plein emploi, une logique contraire à celle des oppositions qui prônent 50 milliards de dépenses nouvelles, sans apporter la moindre solution de financement – positionnement qui nous paraît irresponsable. Nous faisons le choix de mesures rationnelles, concrètes et qui répondent à l'urgence pour nos conci...
Nous sommes réunis aujourd'hui pour examiner, en première lecture, le projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat. Je ne reviendrai pas sur l'organisation de notre débat, sur le délai fixé pour le dépôt des amendements et sur les procédures réglementaires qui ont ralenti l'examen du texte, pourtant tant attendu par nos concitoyens : chacun d'entre nous en est comptable devant les Français....
La prime de partage de la valeur peut aujourd'hui être versée en plusieurs tranches mais elle ne peut être décidée qu'une fois l'an. Pourtant, la majorité des entreprises disposent de peu de visibilité quant à la réalisation de leur chiffre d'affaires ou quant à leur situation financière en cours d'année ; on le voit bien dans les périodes d'incertitude que nous vivons. Elles sont donc contraintes soit de limiter le montant de la prime, soit...
...re texte se tortille dans tous les sens pour éviter d'aborder la question des augmentations de salaire. Les travailleurs de notre pays ne demandent pas des primes aléatoires ou des petits chèques mais de véritables augmentations de salaires. Alors monsieur Macron, en bon prince, nous dit qu'il triple la prime Macron. Mais en faisant cela, monsieur le ministre, vous triplez un plafond qui se situe aujourd'hui à 1 000 euros et qui a conduit à un montant moyen de prime de 506 euros l'an dernier !
...rêts, il y a maintenant près de 500 ans, nos textes légaux, nos lois, sont régis par un principe fondamental : ils doivent être rédigés dans un langage compréhensible par tout le monde. C'est la raison pour laquelle, à l'époque, le latin a été remplacé par le français. C'est le début du souci d'intelligibilité de la loi et des textes, qui a connu ensuite différentes étapes pour nous mener jusqu'à aujourd'hui. Ce principe d'accessibilité et d'intelligibilité des textes est devenu un objectif à caractère constitutionnel, que notre groupe approuve et auquel il se rallie évidemment sans aucune difficulté. L'accessibilité, c'est la clarté ; la clarté, c'est la rigueur ; la rigueur, c'est la vérité. Or le présent texte n'a aucune de ces qualités, ce qu'évidemment nous déplorons.
... l'égalité, au cœur de notre triptyque républicain ? Il existe 600 euros de différence entre le montant de la prime versée aux salariés des grands groupes et celle dont bénéficient les salariés des PME. On sait que la prime Macron est une prime injuste car elle n'est pas versée de manière égale à tous les salariés. Le président Macron disait : « Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd'hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. » Or rien ne garantit que les employés touchant des bas salaires, tels que les agents d'entretien, les travailleurs du bâtiment, les auxiliaires de vie, les caristes dans le secteur de la logistique perçoivent cette prime. En effet, elle est versée au bon vouloir…
Ce dispositif aurait permis une augmentation de 10 % des salaires. À défaut, on nous propose aujourd'hui une prime, ce qui n'est pas l'idéal, mais peut, pour des millions de Français, se traduire par une augmentation de leur pouvoir d'achat.
Très clairement, et sans vouloir vous être désagréables, si nous discutons aujourd'hui d'un projet de loi insuffisant, d'une prime insuffisante, si nous débattons de dispositifs qui auraient dû être travaillés il y a trois mois – car nous avons perdu trois mois pour nos compatriotes les plus modestes et les plus précaires –, c'est par votre faute ! C'est parce que vous avez voté pour M. Macron ; parce que vous l'avez soutenu !
... augmentation efficiente du pouvoir d'achat ? Allez-vous entamer une véritable baisse du déficit public et réaffirmer devant la représentation nationale que l'engagement pris sous le précédent quinquennat – ni hausses d'impôts, ni creusement de la dette – sera tenu ? Quelles mesures sont-elles envisagées pour permettre, malgré le contexte de crise, que l'affirmation selon laquelle les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain soit toujours vérifiable ?
De nombreux scientifiques et experts du climat proposent aujourd'hui de donner un nom aux canicules, comme nous le faisons pour les ouragans, en les nommant d'après ces gros pollueurs. Alors, madame la Première ministre, ma question est simple : acceptez-vous la proposition de ces scientifiques ? Appellerez-vous la prochaine canicule « TotalEnergies 2 » ?