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...té sociale en dépend ; en revanche, celles qui nous occupent sont très anciennes, quasiment gravées dans le marbre, et valorisent le travail faiblement compétitif. Est-ce là une trappe à bas salaires, comme le pensent les auteurs des amendements ? Je le crois d'autant moins que les entreprises veillent actuellement à conserver leurs salariés, quitte à mieux les rémunérer. On tendra toujours à les augmenter lorsque l'on a besoin d'eux, et Dieu sait qu'en ce moment, beaucoup d'employeurs en cherchent !
...pendre de leur réussite l'attribution des aides publiques aux entreprises. Encore une fois, les syndicats de salariés réclament fortement cette mesure. Le versement des aides est actuellement indifférencié. Il s'effectue sans qu'on cible des objectifs sociaux ou environnementaux qui le feraient contribuer au développement de notre société. En l'occurrence, la conclusion de ces accords collectifs augmenterait le pouvoir d'achat des salariés.
... de première nécessité – les pâtes, l'huile, le beurre, les produits d'hygiène. C'est pour contrer cette inflation qu'on a revalorisé progressivement une partie des rémunérations, sans pouvoir empêcher que des millions de personnes, prises entre des revenus qui ne bougent pas et les prix qui explosent, ne subissent une perte nette de pouvoir d'achat. Face à cette crise, notre groupe a proposé d'augmenter le SMIC, de soumettre à certaines conditions – comme une hausse des rémunérations – vos cadeaux fiscaux ou contributifs aux entreprises, d'assujettir aux cotisations sociales les revenus anormaux que vous souhaitez faire verser aux salariés : tout cela a été refusé. Il s'agit, avec cet amendement, de proposer une autre option : obliger à ouvrir des conférences salariales permettant aux différent...
...orisé par tous. Le groupe Socialistes et apparentés (membre de l'intergroupe NUPES) propose quelque chose de simple : donner la possibilité aux partenaires sociaux d'ouvrir une conférence nationale sur les salaires afin de négocier des accords de branche, en vue d'une augmentation des salaires minima hiérarchiques. C'est assez simple : il s'agit de donner la possibilité aux partenaires sociaux d'augmenter les salaires. Cela ne vous engage à rien ! En revanche, cela permettrait d'augmenter les salaires et donc, à terme, de revaloriser le pouvoir d'achat des Françaises et des Français – ce qui est l'objectif même ce projet de loi. Nous vous proposons de corriger le principal oubli du texte de façon très simple, en donnant cette possibilité aux partenaires sociaux. Nous vous invitons donc toutes et t...
Il vise à augmenter ponctuellement le pouvoir d'achat des Français pour les aider à faire face à la surinflation. Cela, nous devons le faire. M. Fernandes a qualifié les dispositions que nous examinons de gadgets. Mais vous rendez-vous compte de ce que représentent 20 milliards d'euros d'argent public ?
... que nous n'ayons pas adopté les amendements visant à rendre automatique le relèvement des minima en cas d'augmentation du SMIC : une telle décision imposerait évidemment la tenue de négociations assorties d'une obligation de résultat pour que le reste des salaires progresse au sein des entreprises. Le présent amendement vise à réintroduire l'échelle mobile des salaires. Ce dispositif consiste à augmenter les salaires en fonction de la hausse des prix, afin de préserver le pouvoir de vivre des salariés face à l'inflation. Maintenir automatiquement, chaque année, le pouvoir d'achat des travailleurs salariés nous semble relever de la justice la plus élémentaire. Des mécanismes d'indexation existent pour certaines prestations familiales, pour les retraites ou encore pour le SMIC. Ils doivent s'étendr...
Vous estimez que le rétablissement de l'échelle mobile des salaires n'enclencherait pas de spirale inflationniste. Je soutiens exactement l'inverse : en adoptant la logique consistant à augmenter systématiquement les coûts pour les entreprises chaque fois que l'inflation progresse, donc à entretenir cette spirale, on s'expose à subir des effets pervers sur l'emploi et des conséquences dramatiques pour l'activité économique.
Nous souhaitons continuer de nous appuyer sur les partenaires sociaux au sein des branches pour augmenter les salaires, faire progresser les rémunérations et continuer de tendre vers le plein emploi. Avis défavorable.
... raison assez simple, mais le débat mérite d'être posé. Tout d'abord, je rappelle à nos collègues de la NUPES que c'est la gauche qui, lors du tournant de la rigueur, a supprimé l'indexation des salaires sur l'inflation, précisément pour lutter contre les boucles inflationnistes. Un consensus assez large existe pour considérer que le fait d'envoyer aux marchés le signal selon lequel les salaires augmenteront strictement comme l'inflation peut déclencher une boucle inflationniste. C'est tout simplement du pragmatisme. Vous soulignez à juste titre que l'inflation actuelle est importée, mais les grands groupes, en particulier la grande distribution, n'attendent qu'un signal salaire aussi fort pour déclencher leur propre signal prix. N'entrons pas dans une boucle inflationniste : c'est suffisamment…
La seule chose qu'on peut affirmer pour l'heure – et je ne m'explique pas pourquoi la NUPES n'a pas voté pour cet amendement en commission –, c'est que pour augmenter le pouvoir d'achat, notamment des classes moyennes et des plus fragiles, il faut supprimer la TVA sur les produits de première nécessité. Une telle mesure garantirait un gain immédiat aux Français, à condition, évidemment, d'en contrôler strictement les répercussions dans la grande distribution.
et de ne pas en être réduit au hard discount et au dumping, y compris s'agissant de l'alimentation qui, demain, sera à l'origine des maladies, des obésités ou encore des diabètes que l'on viendra ensuite nous demander de compenser par des dépenses publiques. Augmenter les salaires, c'est bon pour l'ensemble de l'économie. Aujourd'hui et depuis de nombreuses années, c'est la consommation populaire, et non les dividendes ou les profits, qui tire l'économie du pays.
Enfin, augmenter les salaires, c'est bon pour les entreprises. Oui, je le dis. Vous ne devez pas discuter souvent avec les boulangers
... tout va – le secteur du luxe explose – pendant que les autres n'ont rien. Et plutôt que de freiner un mouvement inégalitaire, vous contribuez aujourd'hui, par vos choix fiscaux, à rendre encore plus raide la pente sur laquelle nous nous trouvons. Cet amendement vise donc à indexer les salaires du privé sur les dividendes. Il ne s'agit pas d'un objectif, bien sûr, car sinon les salaires du privé augmenteraient de 20 % par an. L'idée est de contraindre à une modération du gavage en dividendes.
...mesures de bon sens, comme celles que nous proposons. Il faut faire en sorte que, désormais, le revenu des salariés soit indexé sur celui des dirigeants du CAC40. Si les grands patrons s'augmentent, alors les salaires du privé doivent être augmentés de la même façon. C'est basique, simple. Cela fabrique de la concorde nationale. Si vous acceptez l'idée que les patrons du CAC40 voient leur salaire augmenter de 100 % alors que pour les salariés la hausse n'est que de 2 %, alors vous n'aimez pas la République.
…sur le sort des entreprises en brandissant les plus petites pour laisser de côté les plus grosses et justifier ainsi son refus d'augmenter les salaires. Or les grosses entreprises existent aussi et leurs propriétaires, alors que les Français traversent une période particulièrement difficile, vivent une période d'allégresse, de délices et de joie : depuis dix ans, leur patrimoine a été multiplié par quatre au point de dépasser, pour les 500 plus grandes fortunes françaises, les 1 000 milliards d'euros.
...t à 6 %, mais dont on sait qu'elle atteindra 8 % à l'automne et peut-être 10 % cet hiver alors qu'on négocie dans les boîtes une augmentation de 2 % à 3 %, vous instaurez la décroissance. Souvent vous reprochez à nos camarades des Verts de prôner la décroissance, mais c'est elle que vous installez pour les salariés du privé, et même du public puisque le point d'indice des fonctionnaires ne va pas augmenter au même rythme que l'inflation. Vous organisez la décroissance des salaires dans ce pays. Voilà la politique qu'au fond vous menez. Nous, nous pensons qu'il faut des réformes structurelles parce que l'inflation non plus n'est pas conjoncturelle mais structurelle. Elle existait déjà avant la guerre en Ukraine et elle est partie pour durer car elle témoigne de la crise écologique en cours. C'est p...
Deuxièmement, j'ai noté les chiffres donnés tout à l'heure par le groupe Renaissance : M. Woerth évoquait, me semble-t-il, 20 milliards supplémentaires. Voilà un bel élément de communication. J'ai aussi entendu que les aides personnalisées au logement allaient augmenter de 3,5 % ; mais, en vérité, cela ne permettra pas de compenser l'augmentation des loyers, malgré le plafonnement de l'indice de référence à 3,5 %. Quant au soi-disant triplement de la prime Macron, il ne s'agit que du triplement de son plafond ! On finit par se demander si ce projet de loi a été écrit par des économistes ou par des communicants.
J'en viens à l'amendement par lequel nous demandons un débat de fond que vous fuyez : celui sur le partage de la richesse. Car ces 20 milliards, ce sera l'argent des Français alors que nous, nous proposons de les prendre aux plus riches. Mais vous ne voulez pas en parler, vous évitez le sujet. Il faut bien pourtant partager la richesse pour augmenter durablement le pouvoir d'achat des Français. Et cela passe par un SMIC à 1 500 euros, un mécanisme de solidarité devant permettre d'aider les petites entreprises à s'y conformer – un autre débat que vous fuyez. Si vous voulez vraiment augmenter durablement le pouvoir d'achat des Français, collègues, votez l'amendement !
Eh oui, cela vous gêne que je cite des Français qui montrent le décalage entre ce que vous voulez voter ici et ce qui se passe sur le terrain. Voici ce que dit Bertrand : « Quand Bruno Le Maire demande aux patrons de faire des efforts et d'augmenter les salaires, ça nous fait rire. Au moment des NAO, les négociations annuelles obligatoires, on est allés voir notre patron pour demander à être augmentés de 5 %, juste comme l'inflation. La réponse a été rapide : non. » J'ai un second argument, plus théorique cette fois-ci. Le président du conseil d'administration de l'Institut national d'études démographiques (INED), Pierre-Cyrille Hautcœur, a...
Chaque minute qui passe, où l'on entend des raisons de ne pas voter nos amendements, l'inflation continue d'augmenter et la capacité des Français à vivre de leur salaire continue de se réduire. Chers collègues de la majorité, nous allons vous donner l'occasion d'utiliser à bon escient le pouvoir qui vous a été conféré par vos électeurs. Que faites-vous ici ? Voilà la question que je me pose depuis hier soir.