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…sur le sort des entreprises en brandissant les plus petites pour laisser de côté les plus grosses et justifier ainsi son refus d'augmenter les salaires. Or les grosses entreprises existent aussi et leurs propriétaires, alors que les Français traversent une période particulièrement difficile, vivent une période d'allégresse, de délices et de joie : depuis dix ans, leur patrimoine a été multiplié par quatre au point de dépasser, pour les 500 plus grandes fortunes françaises, les 1 000 milliards d'euros.
...t à 6 %, mais dont on sait qu'elle atteindra 8 % à l'automne et peut-être 10 % cet hiver alors qu'on négocie dans les boîtes une augmentation de 2 % à 3 %, vous instaurez la décroissance. Souvent vous reprochez à nos camarades des Verts de prôner la décroissance, mais c'est elle que vous installez pour les salariés du privé, et même du public puisque le point d'indice des fonctionnaires ne va pas augmenter au même rythme que l'inflation. Vous organisez la décroissance des salaires dans ce pays. Voilà la politique qu'au fond vous menez. Nous, nous pensons qu'il faut des réformes structurelles parce que l'inflation non plus n'est pas conjoncturelle mais structurelle. Elle existait déjà avant la guerre en Ukraine et elle est partie pour durer car elle témoigne de la crise écologique en cours. C'est p...
Deuxièmement, j'ai noté les chiffres donnés tout à l'heure par le groupe Renaissance : M. Woerth évoquait, me semble-t-il, 20 milliards supplémentaires. Voilà un bel élément de communication. J'ai aussi entendu que les aides personnalisées au logement allaient augmenter de 3,5 % ; mais, en vérité, cela ne permettra pas de compenser l'augmentation des loyers, malgré le plafonnement de l'indice de référence à 3,5 %. Quant au soi-disant triplement de la prime Macron, il ne s'agit que du triplement de son plafond ! On finit par se demander si ce projet de loi a été écrit par des économistes ou par des communicants.
J'en viens à l'amendement par lequel nous demandons un débat de fond que vous fuyez : celui sur le partage de la richesse. Car ces 20 milliards, ce sera l'argent des Français alors que nous, nous proposons de les prendre aux plus riches. Mais vous ne voulez pas en parler, vous évitez le sujet. Il faut bien pourtant partager la richesse pour augmenter durablement le pouvoir d'achat des Français. Et cela passe par un SMIC à 1 500 euros, un mécanisme de solidarité devant permettre d'aider les petites entreprises à s'y conformer – un autre débat que vous fuyez. Si vous voulez vraiment augmenter durablement le pouvoir d'achat des Français, collègues, votez l'amendement !
Eh oui, cela vous gêne que je cite des Français qui montrent le décalage entre ce que vous voulez voter ici et ce qui se passe sur le terrain. Voici ce que dit Bertrand : « Quand Bruno Le Maire demande aux patrons de faire des efforts et d'augmenter les salaires, ça nous fait rire. Au moment des NAO, les négociations annuelles obligatoires, on est allés voir notre patron pour demander à être augmentés de 5 %, juste comme l'inflation. La réponse a été rapide : non. » J'ai un second argument, plus théorique cette fois-ci. Le président du conseil d'administration de l'Institut national d'études démographiques (INED), Pierre-Cyrille Hautcœur, a...
Chaque minute qui passe, où l'on entend des raisons de ne pas voter nos amendements, l'inflation continue d'augmenter et la capacité des Français à vivre de leur salaire continue de se réduire. Chers collègues de la majorité, nous allons vous donner l'occasion d'utiliser à bon escient le pouvoir qui vous a été conféré par vos électeurs. Que faites-vous ici ? Voilà la question que je me pose depuis hier soir.
...i en discussion. Mais quel est, au juste, l'objet de ce texte ? Aujourd'hui, certaines entreprises ont du mal à recruter parce que les salaires ne sont pas suffisamment rémunérateurs. Dans la logique économique normale, ces entreprises auraient augmenté les salaires ou au moins proposé des CDI ! Or, par ce projet de loi, à coups de primes et d'intéressement, vous leur laissez l'occasion de ne pas augmenter les salaires.
En l'occurrence, il est seulement nécessaire d'augmenter les bas salaires. Autre remarque : on parle sans cesse de l'inflation ; mais par quoi l'inflation est-elle produite ? Par l'augmentation du prix de l'énergie ! Or que contient ce projet de loi pour réduire notre dépendance à l'énergie ? Si vous ne voulez pas rehausser les salaires, il y a une autre solution : arrêter l'inflation.
Nous ne devons plus dépendre des énergies fossiles, c'est une nécessité ! Or vous ne voulez ni augmenter les bas salaires ni limiter notre dépendance aux énergies fossiles. De fait, vous contribuez à faire grimper l'inflation et mettez de plus en plus de personnes en difficulté !
…est qu'il faut augmenter le pouvoir d'achat sans accélérer l'inflation. Imaginez qu'on vous propose un mécanisme qui consiste à lutter contre l'inflation tout en l'accélérant. « On est en train de nous vendre du vent ! », auriez-vous dit. L'objectif, c'est une augmentation des salaires réels, et non pas des salaires nominaux dont nous parlait tout à l'heure notre collègue Roussel.
Relancer la spirale prix-salaires, comme ce fut le cas jusqu'en 1983, aura bien pour effet d'augmenter les salaires. Soit, mais certaines entreprises, pour reconstituer leurs marges, seront contraintes d'augmenter leurs prix et les salariés demanderont de nouvelles hausses de salaire. Bref, on ferait tourner un mécanisme où les salaires nominaux augmentent tandis que les salaires réels diminuent.
Cet amendement de repli vise à indexer les salaires sur l'inflation jusqu'à 8 %. C'est du bon sens : si le coût de la vie augmente, les salaires doivent augmenter. Mes collègues députés devraient le comprendre : lorsque les frais des députés ont augmenté, en 2021, ils ont demandé et obtenu l'augmentation des frais de mandat de 3 000 euros.
.... Au fond, nous défendons l'indexation afin de créer une sécurité sociale par rapport aux prix et à la spéculation. On nous répond souvent en évoquant la boucle salaires-prix et la dangerosité d'une spirale qui pourrait échapper à tout contrôle. C'est pourtant tout l'inverse qui découle de notre proposition : dès lors que vous indexez les salaires sur les prix, les employeurs n'ont plus intérêt à augmenter les prix puisque cela provoquera une hausse des salaires.
Merci de me donner la parole. Je comprends très bien qu'au sein de la majorité et, au-delà de celle-ci, sur de très nombreux bancs, une réflexion d'ordre économique conduise à vouloir éviter la spirale que nous connaissons, qui est la spirale prix-salaires. Cette réflexion repose sur une idée bien connue : si l'on augmente tous les salaires, les coûts de production risquent eux aussi d'augmenter, puis cette augmentation se répercutera sur les prix ; une telle spirale provoque une inflation chaque jour plus importante. Nous pouvons tout à fait partager votre préoccupation, mais ce que vient de proposer François Ruffin à l'instant, et ce qu'il vous demande au moyen de tous ces amendements, ce n'est pas d'indexer tous les salaires sur les prix ! Ce sont des amendements de repli,…
...olution, souvent associée à une taxe sur les surprofits, n'a nulle part entraîné d'augmentation du chômage. En France, rien de cela. Vous passez votre temps à vous vanter, dans les médias, des revalorisations du SMIC, alors même qu'elles ne correspondent pas à une volonté de votre part puisque la loi les rend obligatoires. Mais au moins pouvons-nous dire que nous nous accordons sur l'importance d'augmenter le SMIC. Ces revalorisations ne permettant pas de compenser les effets de l'inflation, les gens continuent de galérer avec des salaires insuffisants. Nous voulons réaffirmer ici que le travail doit payer. C'est pourquoi nous vous proposons dans le présent amendement d'augmenter le SMIC jusqu'à 1 500 euros net, ce qui correspond à une hausse minime, vous nous l'accorderez. Cela bénéficierait aux ...
Augmenter le SMIC à 1 500 euros, ce n'est pas du luxe – les gens se priveront toujours de vacances.
...s hommes. Le problème du pouvoir d'achat, du pouvoir de vivre, est non seulement conjoncturel – l'inflation liée aux événements – mais également structurel, car l'inflation était déjà présente auparavant. On vit mal avec le SMIC aujourd'hui et c'est de plus en plus vrai. On a du mal à se loger, à se nourrir, à se déplacer, à se chauffer, à se cultiver. C'est pourquoi nous pensons que le SMIC doit augmenter et proposons de le porter à 1 500 euros, tout en prévoyant des mesures d'accompagnement en faveur des TPE et des PME. Cela permettra de répondre aux besoins humains, de remettre de la vertu dans l'économie.
Vous affirmez sans cesse qu'augmenter le SMIC à 1 500 euros créerait de la précarité et ruinerait l'économie alors que, comme l'a rappelé ma collègue Clémence Guetté, plusieurs exemples européens tels que le Royaume-Uni ou l'Espagne démontrent le contraire. Tous les salariés seraient gagnants : non seulement ceux qui perçoivent le SMIC – cela va de soi – mais également celles et ceux dont le salaire est indexé sur celui-ci. Les empl...
Vous pensez avoir encore le choix ; vous pensez que vos mesures de charité suffiront, mais la seule solution est d'augmenter le SMIC à 1 500 euros dès le 1er août, à défaut de quoi il nous faudra affronter la légitime colère du peuple.
Vous ne faites rien, parce qu'il n'y a qu'une seule solution : augmenter le SMIC à 1 500 euros.