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D'ailleurs personne ne le relèvera non plus, ce ne serait pas une solution adaptée, elle serait totalement incongrue, voire impossible. Nous devons adopter des mesures financées, or celles que nous proposons sont intégralement financées, par l'augmentation des recettes fiscales, à hauteur de 50 milliards d'euros.
Les Français qui touchent ces rémunérations doivent arbitrer entre des dépenses contraintes, et votre texte se tortille dans tous les sens pour éviter d'aborder la question des augmentations de salaire. Les travailleurs de notre pays ne demandent pas des primes aléatoires ou des petits chèques mais de véritables augmentations de salaires. Alors monsieur Macron, en bon prince, nous dit qu'il triple la prime Macron. Mais en faisant cela, monsieur le ministre, vous triplez un plafond qui se situe aujourd'hui à 1 000 euros et qui a conduit à un montant moyen de prime de 506 euros l'an d...
En outre, ces primes ne financent pas la sécurité sociale, ce qui vous permettra de revenir demain devant la représentation nationale pour nous dire qu'il y a des trous dans les caisses et qu'il faudrait faire des réformes comme celle des retraites ! Non, nous ne voulons pas de primes, même au pluriel ; nous voulons des augmentations de salaire !
Je veux répondre à Aurore Bergé au sujet de la fameuse augmentation du pouvoir d'achat au cours du précédent quinquennat. Je rappelle que le pouvoir d'achat a régressé de 1,9 % au premier trimestre 2022 : voilà le résultat de vos politiques ! Vous prévoyez une hausse des minima sociaux et des retraites de 4 %, ce qui constitue une véritable honte quand l'inflation atteint 5,2 % !
On parle d'augmentation des salaires, mais plus d'un jeune sur cinq vit avec un SMIC, sans compter ceux que vous avez enfermés dans l'autoentreprenariat ! Nous, qui sommes payés près de 5 000 euros par mois, débattons pendant des heures d'une prime que seul un Français sur cinq touchera et, à la fin de nos discussions, nous n'aurons même pas compensé l'augmentation de l'inflation ! Vous rendez-vous compte du niveau d'in...
Vous rendez-vous compte de la détresse sociale dans laquelle les gens sont plongés, particulièrement la jeunesse ? C'est là-dessus que je veux appeler votre attention, car il y a un grand oublié dans ce projet de loi sur le pouvoir d'achat : la jeunesse ! Vous donnez quelques miettes aux étudiants, mais vous refusez l'augmentation du SMIC : or ce serait une mesure en faveur de la jeunesse. Alors s'il vous plaît, cessez d'être indécents et connectez-vous un peu avec la réalité de notre pays !
Réalisez un peu ce qui se passe, prenez conscience de la détresse sociale qui nous entoure et, par pitié, votez cette augmentation du SMIC !
Or le partage de la valeur ne peut être mis en œuvre sous la forme d'une prime mais par des augmentations de salaire pour offrir les conditions d'une vie digne aux travailleurs, en leur permettant de vivre de leur travail ; tel est le point essentiel qu'en bon allié de la Macronie, vous rejetez également.
...e ; tout ce que nous voulons, c'est vivre de notre salaire. » Voilà ce que m'ont dit des dizaines de personnes, alors que je tenais une permanence sur un parking de supermarché de ma circonscription. J'imagine que vous devez entendre les mêmes propos. Pour elles, l'intitulé du projet de loi, qui mentionne le « pouvoir d'achat », laissait entendre que celui-ci serait vraiment amélioré grâce à des augmentations pérennes, permettant de sortir la tête de l'eau. Au lieu de cela, est instaurée une prime au bon vouloir mais surtout au bon pouvoir des patrons – vous l'avez répété, dans le cas des PME. Or 84 % des salariés n'ont pas touché la prime exceptionnelle pour le pouvoir d'achat, et ceux qui en ont bénéficié ont perçu à peine 500 euros. Comme vous n'avez pas le courage d'augmenter les salaires et d'a...
Ce dispositif aurait permis une augmentation de 10 % des salaires. À défaut, on nous propose aujourd'hui une prime, ce qui n'est pas l'idéal, mais peut, pour des millions de Français, se traduire par une augmentation de leur pouvoir d'achat.
Nous ne pouvons pas accepter que des primes viennent se substituer aux augmentations de salaire.
signe avant tout le fait qu'il y a une bataille à mener, dans cet hémicycle, sur l'article 1er , pour l'augmentation des salaires. Cette bataille, vous avez renoncé à la mener depuis longtemps.
Si vous voulez vous battre pour les travailleurs de ce pays, battez-vous pour des augmentations de salaire ! N'acceptez pas la logique de primes qui viennent s'y substituer !
Je suis entièrement d'accord avec vous, monsieur Quatennens, il vaut mieux une augmentation de salaire que des primes.
Expliquez donc à l'Assemblée nationale pourquoi la CGT continue à signer des accords d'entreprise sans augmentation de salaire !
Oui, chers collègues, pour nous, l'entreprise n'est pas un monde idéal, mais un lieu de rapports de force. Sur ces bancs, nous élaborons la loi, afin de créer les conditions pour que cette tension soit favorable aux salariés. Je résume mon propos : vous ne menez pas la lutte pour l'augmentation des salaires
et vous êtes favorables au dispositif du Gouvernement. Tout va s'éclairer dans quelques instants, lorsque nous proposerons l'augmentation du SMIC à 1 500 euros :
d'un seul coup, les faux défenseurs des travailleurs, qui la refuseront, apparaîtront au grand jour. Le peuple français retiendra que Mme Le Pen et les députés de son groupe n'ont pas voulu l'augmentation des salaires mais ont applaudi le Gouvernement : chacun en tirera ses conclusions.
– enfin, « nos amis »… – en reviennent au monde réel et entendent ce que Mme Le Pen leur a dit : nous sommes favorables à l'augmentation de tous les salaires – et pas seulement du SMIC – jusqu'à trois fois le SMIC ,
...ment n° 96 puisqu'ils ont le même objet : l'égalisation des conditions. En effet, davantage de pouvoir d'achat, c'est d'abord pour ceux qui ont moins. Or le dispositif prévu par le texte est totalement inégalitaire, arbitraire, ce que nous dénonçons depuis tout à l'heure. Nous proposons donc un amendement visant à une plus grande justice sociale. C'est ce que nous défendrons toujours, parce que l'augmentation des salaires est lisible, visible et pérenne. Malheureusement, vous nous la refusez alors que nous proposons d'améliorer la situation de ceux qui en ont le plus besoin, c'est-à-dire de ceux qui gagnent le moins. Les députés du groupe Socialistes et apparentés voteront donc l'amendement n° 607, tout comme ils soutiendront tout à l'heure l'amendement n° 96.