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Je souhaite rebondir sur deux des arguments avancés. Tout d'abord, il faudrait être relativement cynique pour proposer une augmentation de seulement 1 euro, cela se verrait et créerait des tensions inutilement. Partant, l'obligation d'augmenter les salariés au SMIC au bout de deux ans, proposée par l'amendement, amorce un système qui me semble plutôt vertueux. Ensuite, vous avez indiqué que la modération salariale était nécessaire pour obtenir le plein emploi. Cet argument auquel nous sommes habitués révèle bien la nature de l'e...
Manifestement, vous ne voulez pas entendre parler d'augmentations de salaire. Mais si tout le monde a maintenant bien compris que seule la Nouvelle union populaire, écologique et sociale défendait ici la hausse des salaires ,
...sation des minima conventionnels perdurera, maintenant les trappes à bas salaires et à SMIC. Par cet amendement, nous proposons donc que les entreprises dans lesquelles les salaires les plus bas demeurent inférieurs au SMIC durant plus de six mois ne puissent plus bénéficier des exonérations de cotisations sociales. À elles de trouver, dans le cadre du dialogue social, les marges nécessaires à l'augmentation des salaires.
...us reprochez à cette mesure : selon vous, elle pénaliserait les entreprises, qui ne sont pas responsables de la lenteur des négociations de branche. Vous avez raison, et le but recherché est d'ailleurs de responsabiliser les acteurs individuels et de les inciter à prendre en charge la question des salaires. Les entreprises ne peuvent pas éternellement se défausser sur les branches et attendre une augmentation miracle : elles doivent inciter au changement par le bas, apprendre à coopérer et à se saisir de leur rôle social. Vous le voyez, cet amendement n'a rien de radical. Il vise simplement à renforcer les incitations au dialogue social et à récompenser le travail à sa juste valeur, en permettant de débloquer rapidement et durablement les grilles salariales : nos acquis sociaux en seront renforcés. M...
La situation actuelle se caractérise tant par un gel des salaires qui durait depuis des années que par une augmentation délirante du prix de nombreux biens de première nécessité – les pâtes, l'huile, le beurre, les produits d'hygiène. C'est pour contrer cette inflation qu'on a revalorisé progressivement une partie des rémunérations, sans pouvoir empêcher que des millions de personnes, prises entre des revenus qui ne bougent pas et les prix qui explosent, ne subissent une perte nette de pouvoir d'achat. Face à ce...
Malgré tout, et puisque nous sommes tous et toutes ici présents pour trouver des solutions concrètes et rapides, dans un contexte d'urgence sociale, le présent amendement montre que nous faisons un pas vers vous : intégrez avec nous à ce projet de loi la convocation d'une conférence salariale, dont l'issue devra être l'augmentation de tous les salaires inférieurs à 2 000 euros.
J'étais hier matin, avec les femmes de chambre du groupe Louvre Hotels qui sont en grève depuis maintenant cinquante-cinq jours. Elles demandent une augmentation de salaire de 300 euros par mois. Elles travaillent dur, elles s'abîment le corps pour des salaires dérisoires. Une augmentation de 300 euros, ce n'est rien pour ce groupe qui dégage beaucoup de profits en proposant des chambres à 500 euros la nuit. Mais 300 euros, c'est beaucoup pour le budget des familles. Pourtant, la direction ne souhaite pas les recevoir. L'inflation mine le pouvoir d'achat...
Lors de nos débats de cet après-midi, le dialogue social a été valorisé par tous. Le groupe Socialistes et apparentés (membre de l'intergroupe NUPES) propose quelque chose de simple : donner la possibilité aux partenaires sociaux d'ouvrir une conférence nationale sur les salaires afin de négocier des accords de branche, en vue d'une augmentation des salaires minima hiérarchiques. C'est assez simple : il s'agit de donner la possibilité aux partenaires sociaux d'augmenter les salaires. Cela ne vous engage à rien ! En revanche, cela permettrait d'augmenter les salaires et donc, à terme, de revaloriser le pouvoir d'achat des Françaises et des Français – ce qui est l'objectif même ce projet de loi. Nous vous proposons de corriger le principa...
L'objectif du texte n'est pas l'augmentation structurelle et durable, du pouvoir d'achat.
Je regrette que nous n'ayons pas adopté les amendements visant à rendre automatique le relèvement des minima en cas d'augmentation du SMIC : une telle décision imposerait évidemment la tenue de négociations assorties d'une obligation de résultat pour que le reste des salaires progresse au sein des entreprises. Le présent amendement vise à réintroduire l'échelle mobile des salaires. Ce dispositif consiste à augmenter les salaires en fonction de la hausse des prix, afin de préserver le pouvoir de vivre des salariés face à l'i...
...CAC40, tout comme les salaires des dirigeants, s'envolent. Au passage, vous avez peut-être eu connaissance récemment du montant du salaire du PDG de Total – je ne crois pas que les salariés de Total eux-mêmes aient bénéficié de la même mansuétude. On remarque que cette envolée des profits et des très hauts salaires n'apporte aucun bénéfice à l'économie ni aux travailleurs du pays. En revanche, l'augmentation des salaires est, elle, une mesure extrêmement vertueuse. Si nous insistons sur ce point depuis lundi, ce n'est pas seulement parce que nous défendons l'intérêt des salariés – nous le faisons et nous continuerons à le faire – mais aussi parce que la hausse des salaires est une nécessité d'intérêt général pour l'ensemble du pays. La hausse des salaires offre aux salariés plus de sécurité, leur pe...
Les primes, c'est bien mais l'augmentation des salaires, c'est mieux. Car nous, enfants des colonies, n'attendons plus notre jour de gloire mais attendons toujours de la considération. Libérez les salaires !
... vivre de leur salaire et non de l'aumône que leur qu'accorderaient l'État ou leur entreprise sous forme d'aides ou de primes. Il nous faut garantir que l'inflation ne rogne pas la valeur de leur travail, n'érode pas leur salaire. Or en laissant une inflation actuellement à 6 %, mais dont on sait qu'elle atteindra 8 % à l'automne et peut-être 10 % cet hiver alors qu'on négocie dans les boîtes une augmentation de 2 % à 3 %, vous instaurez la décroissance. Souvent vous reprochez à nos camarades des Verts de prôner la décroissance, mais c'est elle que vous installez pour les salariés du privé, et même du public puisque le point d'indice des fonctionnaires ne va pas augmenter au même rythme que l'inflation. Vous organisez la décroissance des salaires dans ce pays. Voilà la politique qu'au fond vous menez....
Deuxièmement, j'ai noté les chiffres donnés tout à l'heure par le groupe Renaissance : M. Woerth évoquait, me semble-t-il, 20 milliards supplémentaires. Voilà un bel élément de communication. J'ai aussi entendu que les aides personnalisées au logement allaient augmenter de 3,5 % ; mais, en vérité, cela ne permettra pas de compenser l'augmentation des loyers, malgré le plafonnement de l'indice de référence à 3,5 %. Quant au soi-disant triplement de la prime Macron, il ne s'agit que du triplement de son plafond ! On finit par se demander si ce projet de loi a été écrit par des économistes ou par des communicants.
En l'occurrence, il est seulement nécessaire d'augmenter les bas salaires. Autre remarque : on parle sans cesse de l'inflation ; mais par quoi l'inflation est-elle produite ? Par l'augmentation du prix de l'énergie ! Or que contient ce projet de loi pour réduire notre dépendance à l'énergie ? Si vous ne voulez pas rehausser les salaires, il y a une autre solution : arrêter l'inflation.
…est qu'il faut augmenter le pouvoir d'achat sans accélérer l'inflation. Imaginez qu'on vous propose un mécanisme qui consiste à lutter contre l'inflation tout en l'accélérant. « On est en train de nous vendre du vent ! », auriez-vous dit. L'objectif, c'est une augmentation des salaires réels, et non pas des salaires nominaux dont nous parlait tout à l'heure notre collègue Roussel.
C'est un véritable problème qui se traduira par une augmentation des prix domestiques, accompagnée d'une hausse des importations et d'une baisse massive des exportations. C'est précisément la raison pour laquelle les gouvernements, à l'époque, avaient dû prendre des décisions…
J'évoquerai en même temps la question des salaires. En matière économique, j'ai entendu dire plusieurs bêtises. Tout d'abord, les indices des prix à la consommation comprennent évidemment l'augmentation des loyers – je rappelle qu'il y a tout de même 40 % de locataires en France. Avant d'affirmer quelque chose, monsieur Tanguy, vérifiez ! Regardez ce que dit l'INSEE ! Ensuite, vous pensez que l'augmentation des salaires nourrira l'inflation. Nous sommes au cœur du problème. En l'occurrence, l'inflation actuelle ne correspond pas du tout à ce schéma d'une boucle salaires-prix. Ce ne sont pas les...
Cet amendement de repli vise à indexer les salaires sur l'inflation jusqu'à 8 %. C'est du bon sens : si le coût de la vie augmente, les salaires doivent augmenter. Mes collègues députés devraient le comprendre : lorsque les frais des députés ont augmenté, en 2021, ils ont demandé et obtenu l'augmentation des frais de mandat de 3 000 euros.
Nous vous proposons des mécanismes qui ont déjà fonctionné dans notre pays et que nos voisins adoptent aujourd'hui. Vous prétendez avoir peur que l'augmentation des salaires provoque de l'inflation mais cela ne vaut à vos yeux que pour les salariés qui ne s'en sortent pas dans leur quotidien ; certaines augmentations de salaire vous font moins peur, comme l'a relevé Adrien Quatennens. Par exemple, le salaire de Patrick Pouyanné ,