Interventions sur "alimentation"

47 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Comme cela vient d'être rappelé, l'alimentation constitue un enjeu essentiel pour les citoyens que nous sommes. Elle se trouve au cœur non seulement de notre vie, mais aussi de la société : le fait de bien se nourrir, déterminant pour la santé et le développement, est un droit qu'il nous faut défendre. Or l'inflation à laquelle notre pays fait face freine la propagation des bonnes pratiques alimentaires – manger moins de sel, moins de gras, pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

L'alimentation est un sujet aux défis multiples dont l'importance, nous en sommes convaincus, doit nous conduire à travailler de façon structurelle ; nous devons adopter une stratégie globale, afin de permettre à nos concitoyens de manger bien, de manger mieux, de manger suffisamment. Je tiens toutefois à remercier le groupe Écologiste – NUPES d'avoir inscrit cette proposition de loi à l'ordre du jour, nous per...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure de la commission des affaires économiques :

…j'ai envie de vous demander quelle mouche vous a piquée ! Les Républicains sont en effet le seul groupe à avoir déposé un amendement de suppression d'une prime alimentation, au moment où les Français en ont le plus besoin !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

…permettant l'accès à une alimentation saine et équilibrée. C'est l'objet de ce texte qui, au travers du développement de repas végétalisés, constitue une avancée vers la transition écologique de l'alimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...produits de première nécessité. Les députés du Rassemblement national ont déposé plusieurs amendements en ce sens. L'Espagne et le Portugal sont déjà passés à l'acte avec des plans anti-inflation ambitieux, adoptant précisément les mesures que propose Marine Le Pen. En agissant ainsi, ces pays défendent le pouvoir d'achat de leurs peuples. Nous devons adopter des mesures analogues. Les produits d'alimentation courants ont vu leurs prix augmenter de manière insupportable. Je pense aux familles, aux étudiants, aux personnes âgées qui doivent aujourd'hui choisir entre se loger, se chauffer, se nourrir ou se soigner : ils sont plusieurs millions en France. Nous devons agir pour limiter la hausse des prix de l'alimentation et défendre le portefeuille de nos concitoyens. Chers collègues, écoutez nos propos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

Je suis ennuyé de constater que ce texte a été détricoté en commission alors qu'il n'avait qu'un seul objectif, essentiel : aider les foyers les plus précaires à accéder à une alimentation saine dans un contexte d'inflation. Comment s'y opposer ? Collègues, ne croyez pas que l'attribution d'une prime exceptionnelle aux foyers les plus nécessiteux suffira à régler le problème de l'accès à une alimentation saine. Il est indigent de faire si peu face à un problème si important, qui touche à la santé publique. Dans la circonscription que je représente – la quatrième de la Guadeloupe –,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il s'agit évidemment d'un amendement d'appel. Personne n'ignore les chiffres, qui sont cruels : l'inflation sur un an des prix de l'alimentation a ainsi été évaluée par l'Insee à 14,5 % en février 2023. La pression restera évidemment très forte sur les prix alimentaires toute l'année, les effets des chocs passés se prolongeant. L'inflation devrait même atteindre un pic au mois de juin prochain. Face à la hausse des prix, le Gouvernement avait promis la mise en place d'un panier anti-inflation, composé d'une cinquantaine de produits alimen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

...'ai dit à la tribune il y a quelques instants : il n'engage pas les réformes structurelles qui permettraient aux Français de mieux s'alimenter, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, parce que la politique du chèque ne fonctionne pas – je l'ai suffisamment expliqué tout à l'heure ; mais aussi parce que rien n'est fléché : vous ne garantissez pas que les producteurs pourront bénéficier de la prime alimentation exceptionnelle. Le consommateur s'y retrouvera peut-être un peu, mais clairement pas les producteurs français qui se donnent du mal pour alimenter le marché national. Il y a une dernière raison, c'est que le revenu fiscal de référence doit être « inférieur à un certain montant ». Monsieur le ministre, quel est ce montant ? Quels Français pourront bénéficier de ce dispositif ? Nous n'avons reçu a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

L'article 1er , dans sa rédaction actuelle, après qu'il a été modifié en commission par un amendement du groupe Renaissance, propose de mettre en place une prime alimentation exceptionnelle. Cette mesure incarne à merveille la politique du chèque menée par le Gouvernement, qui n'est rien qu'un petit pansement posé sur une plaie béante. De plus, cette politique est non pas généralisée mais ciblée sur un public précis, les ménages en situation de précarité, alors que l'inflation n'est pas un phénomène de classe et touche tous les Français. Afin d'instaurer une disposit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMurielle Lepvraud :

Le groupe LFI – NUPES entend rétablir la rédaction de l'article 1er dans sa version initiale. Il convient de s'assurer que la prime alimentation exceptionnelle est d'un montant suffisamment élevé pour répondre à l'urgence alimentaire, alors que l'inflation touchant les denrées alimentaires et le recours aux banques alimentaires sont au plus haut. Nous proposons donc de revenir au montant minimum de 50 euros par personne et par mois. Par ailleurs, pour aller d'un dispositif d'urgence à des solutions pérennes garantissant un accès digne à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Nous souhaitons également revenir à la version initiale de l'article 1er mais en apportant une modification à la déclinaison des objectifs du comité des parties prenantes, afin de lui assigner pour mission l'évaluation des modalités d'un fléchage de l'utilisation de la prime vers des denrées et produits alimentaires durables. La distribution de cette prime alimentation, justifiée par une situation d'urgence, fournit l'occasion d'orienter les comportements vers une alimentation saine, répondant à des critères de qualité. Nous considérons que ce dispositif n'a pas forcément vocation à être pérennisé. Il importe d'agir à d'autres niveaux, notamment en insistant sur la nécessité d'une augmentation des rémunérations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Le comité des parties prenantes doit aussi inclure des représentants des agriculteurs et d'organisations de consommateurs, lesquels constituent les deux éléments principaux du secteur de l'alimentation, les premiers au titre de l'offre, les seconds au titre de la demande. Le fait de faire participer les consommateurs à ces travaux permettrait d'avoir une vision plus globale, notamment en incluant les classes moyennes. Leur avis est précieux pour étudier pistes et solutions. Qu'il y ait des représentants des agriculteurs est tout aussi important. Rappelons que plusieurs filières agricoles conna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Buffet :

De nombreuses interventions ont évoqué la hausse indéniable des prix de l'alimentation. Cette hausse a des répercussions sur les habitudes et les comportements d'achat : en 2022, alors que l'inflation s'établissait à 14,5 %, la baisse de la consommation, en volume, a été de 1,5 % pour les fruits et les légumes, de 2,5 % pour la viande et de 10 % pour le poisson. Deux domaines ont résisté à cette baisse, voire connaissent une tendance à la hausse : les bonbons et les gâteaux, ainsi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Cet amendement de repli propose un taux de 2,10 % sur un panier de 100 produits de première nécessité. À défaut de fixer un taux nul, cette mesure attendue par les Français apporterait une réponse concrète afin de protéger leur pouvoir d'achat dans le terrible contexte d'inflation actuelle et favoriserait l'accès à une alimentation saine. Nous le devons à nos concitoyens qui sont de plus en plus nombreux à avoir des difficultés face à la hausse du coût de la vie. Une mesure s'inscrivant dans le même esprit a d'ailleurs été adoptée il y a quelques jours au Portugal et une autre en Espagne, dans le cadre de plans anti-inflation ambitieux, ce dont nous avons besoin en France. Nous, au moins, nous proposons des mesures concrèt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux :

...atre, car cela vous arrange que vos successeurs récupèrent le bébé. En fait, vous allez faire payer aux Français, dans quelques années, une mesure d'enfumage appliquée aujourd'hui et par laquelle vous leur faites croire que vous prenez tous les problèmes à bras-le-corps. Remettons les choses à plat et faisons preuve de cohérence : votez notre amendement, qui va permettre de réduire les prix de l'alimentation pour les Français, et réfléchissez un tant soit peu à votre bouclier tarifaire, qui coûte extrêmement cher, alors que des mesures beaucoup moins onéreuses permettent d'améliorer le pouvoir d'achat de nos concitoyens !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

...direction, pour plusieurs raisons. D'abord, pour des raisons économiques et sanitaires : en l'occurrence, une option végétarienne dans les cantines, c'est une baisse des coûts et une hausse de la qualité des menus. Ensuite, pour des raisons écologiques : la production de protéines animales est l'une des causes majeures de la déforestation – car on déforeste pour planter des cultures destinées à l'alimentation animale. Les scénarios de neutralité carbone impliquent tous une réduction de la consommation de protéines animales. Enfin, il y a des raisons tenant au respect des animaux. Et là, les chiffres donnent le tournis : 1 000 milliards d'animaux sont tués chaque année dans le monde pour l'alimentation humaine. En France, huit animaux sur dix proviennent de l'élevage intensif, dont plus personne ne sup...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...nus végétariens dans les écoles est un levier fondamental pour répondre à la triple exigence environnementale, sanitaire et sociétale. Notre dispositif est simple et équilibré : à compter de 2025, un menu végétarien devrait être proposé aux enfants, deux fois par semaine, sans autre choix ; à défaut, une option végétarienne, tous les jours. D'après l'Agence de la transition écologique (Ademe), l'alimentation représente un quart des émissions de gaz à effet de serre d'un ménage français, soit autant que le transport et le logement. La production et la consommation de viande représentent la moitié des gaz à effet de serre liés à l'alimentation : chaque kilo de viande produit émet cinq à dix fois plus de gaz à effet de serre qu'un kilo de céréales. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimenta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Pour notre part, nous pensons que la clé d'une alimentation saine, variée et équilibrée, c'est une cuisine préparée à partir d'un maximum de produits bruts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

…pour expliquer pourquoi il importe de donner la liberté de choisir une alimentation végétarienne et en quoi c'est bon à la fois pour l'élevage, pour l'environnement, pour la nutrition et pour la santé. Le dogmatisme, c'est persister à défendre une position en recourant aux mêmes éléments de langage et sans apporter aucun élément scientifique. Le dogmatisme, c'est vous. L'amendement n° 90 est un amendement de repli, par lequel nous demandons que les services de restauration coll...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Les propositions du groupe Écologiste sont à l'honneur du Parlement : l'enjeu est de déterminer ce que l'on mangera demain et de bâtir une politique d'alimentation pour nos gosses.