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Interventions sur "alimentaire"

53 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Monsieur le ministre, vous dites qu'il y a un contexte spécifique dans les outre-mer. Soit, mais voyons plus large : ce contexte spécifique est historique et se caractérise dans toute la France par une hausse de 16 % des prix des produits alimentaires depuis un an – ce n'était jamais arrivé en quarante ans ! Les effets de cette inflation historique se répercutent sur les classes modestes et les classes les plus précaires, sur les gens qui n'ont pas assez de ressources. Dans ces circonstances, il est de notre devoir de les aider, en partageant les richesses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Je rappellerai aussi – car vous voulez souvent faire dire le contraire – que les marges des industries agroalimentaires n'ont pas été aussi importantes depuis très longtemps – elles atteignent 44 % selon les derniers chiffres de l'Insee.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

...consommation de viande est donc une attente de la société, mais elle se heurte à plusieurs difficultés, dont la force des habitudes : il n'est pas facile de changer notre façon de faire et de manger. Or la restauration collective, publique comme privée, représente 3 milliards de repas par an. Elle s'avère donc être un outil précieux pour donner un coup d'accélérateur au changement de comportement alimentaire de la société.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

Nous proposons l'instauration d'un menu végétarien quotidien dans les établissements de restauration collective où un choix de menu existe. Il ne s'agit pas d'une obligation ; nous entendons simplement offrir un choix de menus équilibré qui respecte toutes les préférences alimentaires. Cette proposition favorise aussi la prévention sanitaire, la lutte contre le réchauffement climatique et l'achat de viande et de fruits et légumes locaux. Contrairement aux idées reçues, la mise en place de menus végétariens dans certaines collectivités…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

...AI), destiné en principe à permettre à un enfant souffrant d'allergies ou d'autres problèmes de santé d'apporter à la cantine un repas préparé par ses parents. On exige donc des parents dont les enfants ne souffrent d'aucune allergie qu'ils remplissent le même papier que ceux dont les enfants sont atteints de troubles de santé. De manière scandaleuse, on oblige les familles qui suivent un régime alimentaire végétarien ou végan, ainsi que des médecins – puisque ce sont eux qui produisent les certificats médicaux –, à déclarer malades des enfants qui ne le sont pas, ce qui est contraire à la loi. La circulaire du 10 février 2021 relative au projet d'accueil individualisé pour raison de santé précise, en effet, que « le PAI n'est pas destiné à être utilisé pour permettre un régime alimentaire lié à des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

...tons renforcer l'information des usagers de la restauration collective et la traçabilité des produits afin de mieux indiquer leur origine, qu'ils soient bruts ou transformés. L'utilisation de produits d'importation dans la restauration collective publique ou privée, en particulier celle de produits transformés, ne cesse de croître, en particulier dans un contexte d'inflation des prix des produits alimentaires. Cette situation se fait au détriment du respect des normes françaises et européennes, s'agissant notamment de l'usage de produits phytopharmaceutiques ou vétérinaires, ou d'aliments pour animaux non autorisés par la réglementation européenne ou ne respectant pas les exigences d'identification et de traçabilité imposées par cette même réglementation. Alors que l'article L236-1 A du code rural e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Le groupe Rassemblement national soutiendra cet amendement de bon sens. Monsieur le ministre, vous prétendez que les règles de l'Union européenne nous interdisent d'adopter cette mesure, ce qui est regrettable. Je rappelle que deux articles de la loi Egalim 2 – visant à protéger la rémunération des agriculteurs –, adoptée par le Parlement, prévoyaient l'affichage de l'origine des produits alimentaires, mais n'ont jamais été appliqués parce qu'ils étaient contraires au droit de l'Union européenne. Je le déplore d'autant plus que ces articles faisaient consensus au sein de notre assemblée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Contrairement à tout ce qui a été dit à l'époque, nous n'avançons pas sur ce sujet. Les rapporteurs prétendaient que la présidence française du Conseil de l'Union européenne ferait bouger les choses, mais nous avons vu le résultat. Nous en sommes toujours au même point aujourd'hui, alors qu'il est urgent d'assurer la traçabilité des produits alimentaires, dans l'intérêt des consommateurs et des producteurs français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMurielle Lepvraud :

L'objectif de la loi Egalim était de porter à 50 % les produits durables et de qualité dans la restauration collective, dont 20 % de produits biologiques à l'horizon 2022. Les résultats ne sont pas à la hauteur. Le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire estime que la part de produits durables varie entre 10 % et 20 % dans la restauration collective et que celle des produits bio atteint seulement 6 % dans les cantines scolaires. Outre qu'il est difficile d'identifier les produits durables et de qualité en raison de la multiplication des labels, la part des produits issus de l'agriculture biologique dans l'alimentation collective reste très insuff...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Favoriser l'accès des Français à une alimentation saine passe par le soutien de l'économie locale. La consommation de produits alimentaires locaux est source de bénéfices pour la santé du consommateur et pour l'environnement. De plus, elle constitue un moyen de soutenir les producteurs, l'économie locale et l'environnement professionnel régional dans un contexte de globalisation. L'obligation, pour les services de restauration collective scolaire, de proposer une fois par semaine un menu « produits régionaux » offrirait ainsi une do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

...aux » hebdomadaire mettrait en valeur les produits régionaux dans les services de restauration collective scolaire. Il permettrait par ailleurs à nos enfants de découvrir la richesse de notre patrimoine culinaire et d'adopter une alimentation saine et équilibrée. De plus, en encourageant la consommation de produits locaux, nous soutiendrions l'économie locale et nous renforcerions la souveraineté alimentaire de notre pays. Nous avons le devoir de transmettre à nos enfants les richesses culinaires de notre pays et de leur donner les moyens de bien manger pour protéger leur santé et leur développement. Nous avons aussi le devoir de soutenir nos agriculteurs, qui font tous face à de nombreux défis depuis que le Gouvernement a engagé une politique environnementale déconnectée et que l'Union européenne s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Car quand on veut bien manger, on veut bien manger tout le temps, quels que soient nos choix alimentaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

...menant le groupe Démocrate, sous la précédente législature, à mettre à l'ordre du jour une proposition de loi relative à l'interdiction progressive des additifs nitrés dans les produits de charcuterie. Son exposé des motifs expliquait d'ailleurs : « Il faut souligner que nombre de ces produits sont d'ores et déjà fabriqués sans additifs nitrés, comme le jambon de Parme, preuve que les acteurs agroalimentaires peuvent s'en passer. Plusieurs fabricants de jambon de Bayonne ont déjà recommencé à produire suivant le procédé de fabrication authentique. » Il y a donc lieu d'avancer résolument vers une interdiction de ces additifs et, dans l'intervalle, d'en limiter la présence, comme nous le proposons dans un autre amendement qui reprend l'article 3 de cette même proposition de loi du groupe Démocrate.