Interventions sur "air"

372 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, rapporteur, président :

J'ai entendu qu'une très forte concurrence existait, notamment de la part d'Air France. Je vais parler pour la Martinique et les Antilles. Il y a quelques années, on dénombrait davantage de compagnies aériennes, au moins deux de plus. Les prix étaient alors moins chers. J'ai du mal à comprendre qu'il y ait plus de concurrence avec moins de compagnies et que les prix sont beaucoup plus cher aujourd'hui. Je parle pour les Antilles, je ne m'avancerai pas pour les autres. Il me ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, rapporteur, président :

...t aérien. Ne vous inquiétez pas, le volet du transport maritime arrive également, tout comme les autres types de sujets tels que l'habitat qui a déjà été traité, de même que la question énergétique ou que celle de la grande distribution, le quotidien des ménages. Néanmoins, il nous faut avoir une vision la plus réaliste possible sur tous les secteurs concernés, d'autant plus lorsque l'on est insulaire, éloigné et donc enclavé. Pouvez-vous nous communiquer le montant précis remboursé à l'État ? Je ne parle pas de ce que vous avez remboursé, parce que si vous l'avez remboursé, c'est un prêt. Je parle de l'argent public que vous avez reçu. Quels sont les actionnaires publics, quel est le montant des capitaux publics dans les compagnies que vous représentez ici ? Avez-vous eu des subventions ou ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, président, rapporteur :

Je suis inquiet de constater que vos indicateurs sont extrêmement segmentés. Un transporteur aérien effectue également du transport de marchandises. Nous sommes donc face à un modèle économique global qu'il doit être possible de lisser. Or, dans vos indicateurs, je ne relève pas cette prise en compte, que j'estime de fait très parcellaire, du modèle global de la compagnie qui fait du transport de passagers et du transport de marchandises et qui doit certainement pouvoir faire des économies d'échelle en fonction du type de ligne par rapport au coût, ce qui au demeurant apparaît dans tous les modèles économiques existants. Je suis encore plus inquiet à vous entendre évoquer des plans de sauvetage. Eu égard à une augmentation de 40 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

...t. Quand on part de Saint-Denis de La Réunion vers Paris, on part vers l'ouest. Or, il y a déjà une heure trente de vol d'écart. Comment expliquer que le billet au départ de Dzaoudzi en direction de Paris est plus cher que lorsque l'on part de La Réunion en direction de Paris ? On me dit que le carburant est en cause. L'avion qui fait Dzaoudzi – Paris ne prend pas de carburant à Dzaoudzi, mais à Nairobi. S'agissant de Mayotte, le carburant ne joue donc pas. Par ailleurs, j'ai entendu dans votre exposé que vous vous intéressiez aux constructions des aéroports et qu'il n'existait pas de monopole de transport. Dans les quelques exemples que vous avez cités, je n'ai pas entendu Mayotte. Je souhaiterais savoir si Mayotte était une situation de monopole qui, à mes yeux, est délibérément organisée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, président, rapporteur :

...ourrez apporter des réponses plus précises par écrit. Nous attendons en effet votre contribution pour répondre aux questions de M. Kamardine. Du reste, il serait pertinent que vous puissiez nous transmettre les propositions de solutions que vous envisagez pour diminuer les coûts, si vous en avez et si vous avez réfléchi à cette question. Par ailleurs, avez-vous un avis sur le rapprochement de Corsair, d'Air Caraïbes et d'Air Austral ? Cette démarche entraînera une diminution du nombre de compagnies et donc un risque d'augmentation des coûts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, président, rapporteur :

Nous allons auditionner Air France, il sera possible de les interroger directement. En outre, je vais également insister : l'indicateur que vous considérez n'est pas un indicateur économique parce qu'il ne prend pas en compte la taille du marché de liaison. Il n'est pas économiquement viable de continuer avec ce type d'indicateur qui est partiel et ne prend pas en compte les éléments économiques du territoire. Les impacts n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, rapporteur, président :

Quel est l'intérêt d'être libérés plus tôt de ces obligations alors que vous aviez un délai pour le faire, et donc sans faire peser une charge trop lourde sur l'entreprise ? Pourquoi vous libérer plus tôt que prévu ? Quel est l'intérêt ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, rapporteur, président :

Il serait également judicieux de nous transmettre le chiffre d'affaires de 2022 sur les liaisons des territoires ultramarins par compagnie, afin que nous puissions effectuer des comparaisons. Il me semble que vous déposez tous vos comptes qui sont donc publics, ce qui est satisfaisant en matière de transparence. Par ailleurs, le président de Corsair a esquissé des réponses, surtout sur la partie publique. Quelles sont, selon vous, les réponses opérationnelles à co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, rapporteur, président :

Je vous propose de compléter nos échanges en envoyant au secrétariat les documents que vous jugerez utiles à la commission d'enquête et en répondant par écrit au questionnaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Mes chers collègues, nous recevons maintenant le chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace, le général Stéphane Mille. L'armée de l'air et de l'espace est au cœur de plusieurs priorités mises en avant dans le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense, la LPM. Je pense notamment à la modernisation de la composante aéroportée de notre dissuasion nucléaire, dont nous avons beaucou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur :

Vous l'avez dit, mon général, la guerre en Ukraine a rappelé que les systèmes de défense sol-air étaient susceptibles d'entraver de façon significative la liberté d'action des avions de chasse, de sorte qu'aucun des deux belligérants n'a la maîtrise du ciel. À ce titre, la capacité de supprimer les systèmes de défense sol-air ennemis paraît fondamentale afin de garantir la supériorité opérationnelle de notre aviation. Le projet de LPM prévoit la reconstitution de cette capacité. Pouvez-vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Ardouin :

Permettez-moi tout d'abord de vous remercier, au nom du groupe Renaissance, pour votre présentation exhaustive et vos propos très instructifs qui nous renseignent un peu plus sur les aspects du projet de LPM relatifs à l'armée de l'air et de l'espace. Depuis 2017, le budget de nos armées n'a cessé d'augmenter, passant de 32 à 44 milliards d'euros en 2023. La future LPM sera à la fois ambitieuse et inédite, portant le budget annuel de nos armées à 69 milliards d'euros en 2030. C'est le prix de notre autonomie, de notre souveraineté militaire et industrielle, ainsi que du maintien de notre rang dans le concert des puissances mon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Vous nous avez présenté à Mont-de-Marsan les escadrilles air jeunesse, qui vous donnent une certaine expérience dans ce domaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

...13 milliards d'euros, qui sera débattu dans l'hémicycle. Que nos travaux préparatoires ne soient pas diffusés n'a aucun sens. Je déplore par ailleurs le manque d'intérêt des députés pour ces auditions, alors que la LPM engagera nos armées pour les sept prochaines années. Nous ne sommes qu'une quinzaine, et je constate qu'aujourd'hui encore les membres du groupe Rassemblement national sont majoritaires dans cette commission. J'en viens à ma question. Une réalité doit particulièrement alerter le politique : l'armée de l'air et de l'espace souffre de nombreux départs vers le secteur de l'aéronautique civile, ce qui fait de la fidélisation de son personnel le principal défi à relever en matière de ressources humaines. Il s'agit d'un impératif sur lequel la nouvelle LPM est particulièrement atte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

La région Grand Est s'honore d'accueillir la base aérienne 113 de Saint-Dizier, et notamment les escadrons de chasse directement impliqués dans la dissuasion. Le projet de LPM prévoit de fortes coupes pour l'armée de l'air et de l'espace par rapport aux prévisions initiales du Gouvernement. Je pense au report du tout-Rafale ou au programme Syracuse 4, qui a été revu à la baisse : le lancement du troisième satellite Syracuse, dont la mise en service était prévue d'ici à 2030, a été annulé. Deux satellites Syracuse seulement devraient donc être en orbite d'ici à 2035. La guerre en Ukraine a pourtant montré l'importan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Monsieur Giletti, vous n'êtes pas sans savoir qu'une proposition de loi qui touche l'aviation française, puisqu'elle vise à interdire les vols en jet privé, est en discussion dans l'hémicycle. Je pense que nombre de nos collègues sont pour cette raison en séance publique. Le projet de LPM prévoit des crédits de 413 milliards d'euros. Cela sera-t-il suffisant ? Il vous appartiendra de faire des choix, étant donné que le combat du futur nécessite une mise à niveau aérienne et spatiale très performante. Le 1er février 2023, vous avez posé la première pierre des futures infrastructures dédiées au cinquième escadron de chasse Rafale de l'armée de l'air et de l'espace, à Orange, site stratégique pour la posture permanente de sûreté aérienne. La création de ce nouvel escadron s'inscrit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

Nos collègues sont effectivement dans l'hémicycle, mon cher collègue. L'ambition est affichée : la précédente loi de programmation voulait réparer nos armées ; ce projet de LPM vise à transformer notre modèle pour adapter nos armées aux conflits de demain. L'armée de l'air et de l'espace occupe une place centrale dans ce dispositif, et la guerre en Ukraine montre encore la nécessité de maîtriser l'espace aérien. Pour l'armée française, cela repose aussi sur la rapidité et les multiples possibilités offertes dans les différents milieux dans lesquels vous pouvez opérer, mais aussi sur les informations que vous pouvez collecter. Nous avons eu la chance de vivre une o...