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Monsieur le ministre délégué, vous devez dénoncer ces actes ! Notre agriculture est à l'agonie, nos éleveurs sont démunis, mais rien n'est entrepris ! Cet accord est comparable au Ceta, dont la ratification a été autorisée de justesse en France le 23 juillet 2019, par 266 voix pour et 213 voix contre à l'Assemblée nationale.
Son application est encore provisoire car le Sénat ne s'est pas prononcé. Qu'attend le Gouvernement pour demander l'inscription de ce texte à l'ordre du jour du Sénat ? Chaque jour, l'agriculture française est attaquée par les bien-pensants, incapables de voir plus loin que le bout de leur nez ! Ils s'en prennent à une filière respectueuse, exigeante, mais affaiblie.
Les Soulèvements de la Terre sont à l'origine des destructions à Sainte-Soline et, le week-end dernier, de celle des cultures sans pesticides de maraîchers. Notre agriculture ne peut être bafouée jour après jour par cette bande de punks à chien, mêlés à des soixante-huitards nostalgiques !
Entre les parcs d'engraissement ou feed-lots brésiliens et Martine à la ferme, il y a l'agriculture française et nous devons la protéger !
...ruxelles laquelle, avec son approche dogmatique du libre-échange intégral, a signé ce texte qui ne sert ni les intérêts de la France, ni ceux des pays du Mercosur. Tout d'abord, parce qu'il augmente les quotas d'importations non assujetties à des droits de douane – 99 000 tonnes de viande bovine, 180 000 tonnes de volaille, 26 000 tonnes de viande porcine –, c'est un accord suicidaire pour notre agriculture. Celle du Mercosur n'est pas soumise aux normes européennes et utilise des antibiotiques et des pesticides interdits chez nous. La concurrence sera donc obligatoirement déloyale, nos agriculteurs ne pouvant s'aligner sur les prix de ceux du Mercosur. Mais cet accord est également dangereux pour les nations du Mercosur. En tant que président du groupe d'amitié France-Brésil, je peux vous dire que...
La vraie question est de savoir si, plutôt que de laisser Mme von der Leyen faire ses affaires en Amérique du Sud, en défendant l'industrie allemande au détriment de l'agriculture française, votre gouvernement aura le courage d'être cohérent, en usant de son droit de veto au mois de juillet, lors du sommet réunissant l'Union européenne et la Celac, dans l'intérêt de l'agriculture et de la planète, et pour promouvoir une nouvelle forme de libre-échange, qui respecte les peuples et l'équilibre du monde.
Nous avons tous en partage l'objectif de rendre accessible une alimentation de qualité, avec une traçabilité incontestable et incontestée ; voter contre ce texte reviendrait à porter un coup majeur à l'agriculture française.
Elle concerne au moins trois enjeux sur lesquels les députés du groupe Écologiste – NUPES se sont approprié les arguments des députés écologistes européens. Le premier enjeu est environnemental et concerne le climat. L'accord UE-Mercosur est une catastrophe pour le climat, pour la biodiversité et pour notre agriculture. Le deuxième enjeu est social : il touche au secteur de l'agriculture, mais concerne plus largement les droits humains dans toute l'Amérique du Sud. Le troisième et dernier enjeu vous concerne, chers collègues : c'est un enjeu démocratique de contrôle de l'action du Gouvernement. Par cette proposition de résolution, nous affirmons que nous refusons de nous voir déposséder de ce contrôle, c'est-à-...
...aussi ses désagréments. Le protectionnisme n'est pas non plus l'alpha et l'oméga de la protection. Il faut voter cette proposition de résolution transpartisane, afin de donner un cap au Gouvernement. Le suivra-t-il ? Il nous appartiendra de le contrôler et de lui faire savoir, le cas échéant, notre désaccord. Je note avec satisfaction une volonté partagée, dans cette assemblée, de défendre notre agriculture face à des pratiques inacceptables. Il fut un temps où nous n'étions pas nécessairement unanimes à ce sujet, mais nous avons compris qu'il nous était impossible de mettre nos agriculteurs en concurrence, alors que les conditions environnementales et sociales faussent celle-ci.
Depuis cinquante ans, nous défendons la souveraineté contre toutes vos attaques et tous vos mensonges. Nous avons été le phare du bon sens dans l'océan de vos errements mondialistes, qui ont mis à genoux l'économie française, particulièrement notre agriculture. Nous ne pouvons que nous réjouir que vous vous rangiez enfin à cette impérieuse et vitale nécessité de la souveraineté économique et, en l'occurrence, alimentaire. Ce n'est pas nous qu'il faut convaincre que si ce traité de libre-échange avec le Mercosur était signé, nous courrions à la catastrophe, mais vous, les macronistes, à commencer par le Président de la République, qui n'est pas contre ...
L'agriculture doit être protégée de toute libéralisation des échanges, quelles qu'en soient les modalités ,
Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues. Tout d'abord, je remercie les différents groupes qui ont participé à la rédaction de cette proposition de résolution transpartisane, largement inspirée des positions de la Fédération nationale bovine, ce dont nous nous réjouissons. N'importons pas l'agriculture et l'alimentation dont nous ne voulons pas. Faisons de cet accord, un accord de juste échange.
Le respect de nos normes sanitaires, sociales et environnementales doit constituer un préalable non négociable, afin de protéger notre agriculture et notre alimentation.