70 interventions trouvées.
On peut en effet l'applaudir. Il est hors de question de bâillonner les lanceurs d'alerte. Cependant, nous voulons réaffirmer le droit et rappeler qu'il est intolérable que des individus puissent s'introduire dans des élevages que les agriculteurs ont construits de leurs propres mains, à la sueur de leur front, avec force difficultés, comme l'a expliqué Marc Le Fur. Ce sont des méthodes inacceptables. On ne peut jeter le discrédit sur l'ensemble des agriculteurs. Toutefois, nous savons également combien ces lanceurs d'alerte ont pu faire évoluer le droit. Cela a été rappelé tout à l'heure par le ministre délégué. Les arrêtés interdisant ...
Ceux qui détruisent les tuyaux d'irrigation utilisés par les agriculteurs ne sont pas des lanceurs d'alerte !
Ces gens utilisent des méthodes de violence et d'intimidation à l'égard d'agriculteurs. Cela ne peut être admis ! Que l'on ne nous objecte pas qu'il serait difficile d'établir la responsabilité de l'association, car il est aisé de vérifier si celle-ci a financé ou organisé le déplacement de ses militants, ou si elle en a fait la publicité – donc si elle est à la manœuvre. Si vous êtes de bonne foi, vous savez très bien que les militants n'agissent jamais seuls.
J'étais à la place d'André Chassaigne. Tout un programme quand on parle d'agriculture et d'agriculteurs !
Vous connaissez notre respect et notre attention pour les éleveurs. Historiquement, le Parti communiste français a toujours été du côté des éleveurs et des agriculteurs. Ce respect va de pair avec le respect du bien-être animal tout au long de la filière et je ne mets jamais en cause les agriculteurs dans ce domaine.
...nnais une agricultrice qui a réussi à monter un abattoir mobile. Elle a reçu des menaces de mort. C'est inacceptable de la part d'associations. Nous nous trouvons dans une espèce de corner. J'espère, monsieur le ministre délégué, que vous reprendrez la parole pour nous le confirmer. Il faut condamner les actes de violence. Je le dis d'autant plus tranquillement que j'ai porté plainte contre des agriculteurs qui avaient endommagé ma permanence – même si, depuis, nous sommes d'ailleurs devenus les meilleurs amis du monde. Toutefois, chers collègues du groupe Les Républicains, j'ai peur que votre amendement ne soit pas opérant. C'est mon gros souci, mais nous laisserons la liberté de vote aux membres du groupe Démocrate.
Nous sommes d'accord, à part quelques-uns dans cet hémicycle, pour ne pas tolérer l'agribashing, les agressions et les violences à l'encontre de nos agriculteurs. Ceux-ci se trouvent dans une détresse matérielle et psychologique importante et l'agribashing peut être la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Il peut les pousser à bout. C'est pourquoi il est intolérable.
C'est la réalité de nos agriculteurs aujourd'hui ! Comme l'a dit mon collège Charles de Courson, le problème de cet amendement est qu'il crée une confusion entre la responsabilité des associations et celle des adhérents. Je propose un compromis : retirons le bénéfice de la déductibilité fiscale aux associations qui n'excluent pas leurs membres reconnus coupables de violences ou d'agressions à l'encontre d'agriculteurs. On éviterai...
Je le redis : pour les agriculteurs, l'impact psychologique d'une agression peut être terrible. Nous devons être solidaires à leur égard ; toutes les interventions d'aujourd'hui ont montré que nous l'étions.
Vous parliez du malaise des agriculteurs : à vous entendre, on croirait qu'ils se suicident à cause des activistes de L214, mais c'est parce que vous ne savez pas réformer la politique agricole commune ! Arrêtez de chercher des boucs émissaires ! C'est de votre faute si les agriculteurs se suicident, et c'est pourquoi nous nous opposons à votre politique ! Ça suffit !