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Interventions sur "SSA"

83 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Il est satisfait par celui du Gouvernement. Cela me donne l'occasion de faire un point de méthode sur les différents amendements capacitaires que je défendrai. Je suis évidemment conscient que ce qui importe, ce sont les contrats opérationnels. Je suis par ailleurs convaincu que le rôle d'un parlementaire, quand bien même commissaire à la défense consciencieux, n'est pas de compter les boulons, les chars et les avions. Je suis incapable de dire s'il en faut 180, 183 ou 190, cela relève de la compétence des états-majors. Je retire l'amendement, puisque le Gouvernement l'a satisfait par avance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Un temps d'adaptation est nécessaire, j'en suis pleinement conscient. La rédaction proposée par M. le rapporteur me convenant, je retire mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Rancoule :

...e du porteur polyvalent (PPLOG) présentait quelques difficultés d'emploi, dues notamment aux différences entre niveau des quais et hauteur des camions compliquant le chargement et le déchargement des conteneurs. Cela a conduit l'armée de terre à louer des camions civils, mieux adaptés aux quais de nos dépôts militaires. Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Quelles sont nos ambitions s'agissant des camions tactiques dans les prochaines années ? De la même manière que pour les porte-engins blindés surbaissés, avez-vous des chiffres cibles d'ici à 2030 à nous communiquer, monsieur le ministre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...avions de nouvelle génération en commission, lors des auditions et lors de l'examen du texte, mais nous souhaitions y revenir en séance car il s'agit d'une question cruciale, qu'il s'agisse de notre défense nationale ou de nos choix budgétaires puisque sa construction nécessite des moyens considérables. Nous vivons dans un monde en constante évolution et la guerre n'est plus qu'une question de puissance brute. Ce nouveau porte-avions ne serait-il pas vulnérable compte tenu des nouvelles formes de conflits et du réchauffement climatique ? Ne vaudrait-il pas mieux nous tourner vers d'autres solutions ? Des patrouilleurs océaniques, des porte-hélicoptères amphibies nous sembleraient plus adaptés aux enjeux de demain. Se pose en particulier la question de la permanence à la mer. Comme l'ont soul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

...me faisait l'objet d'opérations de maintenance. Disposer d'un unique porte-avions, c'est ne pouvoir l'utiliser qu'entre 65 % et 70 % du temps. Comme la majeure partie du coût prévisionnel est liée aux coûts de recherche et développement, pourquoi ne pas envisager la construction d'un deuxième porte-avions en profitant d'économies d'échelle ? Cela permettrait de confirmer la France en tant que puissance maritime régionale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Cet amendement vise à engager des études en vue d'accompagner le successeur du Charles-de-Gaulle d'un navire-jumeau. Nous n'allons pas refaire le débat que nous avons eu en commission sur la pertinence de la permanence à la mer. Plusieurs des membres de la commission de la défense sont convaincus de l'utilité de cet outil de projection de puissance qu'est le porte-avions – je citerai notre collègue Chenevard, député de Toulon et rapporteur du budget de la marine. Je suis pour ma part persuadé que, vers 2040, puisque c'est l'horizon vers lequel nous tendons, nous aurons besoin d'assurer la permanence à la mer. Il est important dès maintenant d'envisager les moyens et les études qu'il faudrait y consacrer afin de nous donner le choix avant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Un porte-avions est un outil de projection de puissance exceptionnel dont nous avons absolument besoin. Avec le porte-avions de nouvelle génération, nous passerons des 42 000 tonnes du Charles-de-Gaulle à 75 000 tonnes, de 260 mètres de pont à plus de 300 mètres. Si tout va bien, lorsque le PANG sortira, nous serons parmi les rares nations avec les États-Unis à disposer d'un porte-avions à propulsion nucléaire. Il constitue à lui tout seul u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

Au groupe Démocrate (MODEM et indépendants), nous sommes convaincus qu'il existe une lacune dans notre stratégie aéronavale. La France est une puissance souveraine dans le domaine de la dissuasion nucléaire mais sa position est moins clairement établie en matière aéronavale. Un porte-avions est un outil de projection de puissance fabuleux dont nous devons pouvoir disposer en permanence. Lançons les études sur un deuxième porte-avions avant 2028, date butoir si nous voulons assurer notre permanence à la mer à l'horizon 2040.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...ent un atout en matière de surveillance de l'espace aérien, ce qui est important dans toutes sortes de combats, qu'ils se déroulent sur terre ou sur mer. Un porte-avions permet également de multiplier nos modes d'actions dans le cadre de la dissuasion nucléaire. Enfin, il permet de poser une empreinte sur un territoire, d'assurer notre présence et de démontrer que nous disposons d'une certaine puissance. Voilà pourquoi nous détenons à l'heure actuelle un porte-avions. S'agissant des amendements, je serai synthétique, car je sais que le président de la commission souhaite prendre la parole, ainsi que le ministre. Mme Chatelain propose de ne pas construire un nouveau porte-avions mais de prévoir davantage de bateaux et de bâtiments polyvalents pour occuper une plus grande surface. Toutefois, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavy Rimane :

...de bateaux qui pillent illégalement les ressources halieutiques de nos territoires, en tout cas en Guyane, au niveau de l'Amazonie : cela pose un problème puisque la ressource est sur le point de se tarir. Par conséquent, si la France est en mesure de financer la construction d'un porte-avions de ce type, elle doit aussi pouvoir accorder des moyens supplémentaires à la lutte contre les vagues incessantes de pillage dans notre territoire maritime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran, président :

Bienvenue à M. le médecin général des armées Philippe Rouanet de Berchoux, directeur central du service de santé des armées (SSA) depuis octobre 2020, que nous auditionnons pour la première fois. Les défis à relever pour le SSA au cours des années de programmation 2024-2030 sont nombreux, dans un contexte de retour de la haute intensité : défi du recrutement et de la fidélisation des personnels, après les déflations d'effectifs subies dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et qui sont allées...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

...alités qu'ils avaient envisagées ; cette variété de débouchés rendait l'école attractive. Cette réforme soudaine oblige tous les élèves à partir en médecine générale et à n'envisager que bien plus tard de se spécialiser. Ces conditions seront stipulées dans les contrats des nouveaux, mais elles sont particulièrement préjudiciables pour les élèves déjà engagés, à qui on n'avait pas vendu cela. Subissant de plein fouet cette modification unilatérale de leur contrat, des élèves ont démissionné faute de véritables explications, quittant la médecine militaire pour la médecine civile. Cette situation est très dommageable pour l'école militaire de santé de Lyon-Bron, mais également pour le service de santé des armées, qui fait face à un déficit de personnels soignants dans certaines spécialités médi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur :

Votre décision était la bonne. Le SSA doit préserver sa militarité, et un jeune qui y viendrait pour faire sa spécialité oublierait cette dimension d'abord militaire. Être médecin militaire est en soi d'une très grande noblesse ; se spécialiser ensuite n'en est que mieux. Quant aux quelques-uns qui ont démissionné, s'ils partent à la première frustration, c'est qu'ils n'étaient peut-être pas assez solides pour être militaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur :

Le rapport annexé au projet de LPM évoque à propos du SSA « une cartographie territoriale repensée et un modèle rénové ». Le SSA a-t-il suffisamment de leviers pour répondre le cas échéant à des besoins d'engagement majeurs ? Comment les hôpitaux militaires déjà implantés seront-ils associés à cette transformation ? Pendant la crise du covid, le SSA et les hôpitaux des armées ont pris toute leur part à la résilience du pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...ouchent aussi le civil, ne faudrait-il pas envisager un recrutement par voie parallèle tout au long des études de médecine ? L'article 6 de la LPM prévoit l'augmentation des effectifs des volontaires de la réserve opérationnelle, portés à 105 000 personnes en 2035. Comment cette mesure va-t-elle s'appliquer alors que le civil rencontre des problèmes de recrutement ? Quel effet aura-t-elle sur le SSA ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Quels étaient les effectifs globaux du service de santé des armées s'agissant du personnel opérationnel – médecins et paramédicaux – dans la précédente loi de programmation militaire et quels sont-ils dans le projet actuel de LPM ? Sont-ils adaptés à vos besoins ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Rancoule :

Pour que le SSA maintienne son excellente réputation, nous devons sanctuariser les budgets qui lui sont consacrés chaque année par le projet de loi de finances. Nous avons donc besoin d'une LPM ambitieuse, claire et sincère dès le départ pour que le SSA réussisse à relever les grands défis de son ambition 2030. Nos armées ne sont pas responsables des montants : ce sera aux politiques de s'en expliquer ; nous aur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...lit symétrique, les moyens sont-ils au rendez-vous afin d'atteindre l'objectif d'une prise en charge dans le délai de la golden hour ? Le personnel de l'HIA (hôpital d'instruction des armées) Desgenettes, où je me suis rendu, est très inquiet : si on gèle les transformations au sein du service, la masse critique de personnels n'est plus là. Beaucoup craignent que le nouvel élan au sein du SSA ne soit qu'un trompe-l'œil. Pouvez-vous démentir ce discours ? Au cours de la précédente législature, notre groupe avait défendu à propos des blessés psychiques une proposition de loi tendant à supprimer l'homologation de la blessure : le diagnostic du SSA suffirait à enclencher la procédure de prise en charge. La « prise en charge unique », évoquée par le rapport annexé au projet de LPM, était ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Le SSA a-t-il contribué à aider le peuple ukrainien ? De quelle manière ? Vous avez estimé à 4 100 le nombre de réservistes. Dans notre rapport d'information sur le sujet, en 2021, l'effectif était évalué à 3 325 en RO1 (réserve opérationnelle de premier niveau) et à 1 162 en RO2 (réserve opérationnelle de deuxième niveau), soit 4 487 en tout. Ce solde négatif de près de 400 personnes confirme votre co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

En cette période d'entrée en vigueur de la loi Rist, le Chru (centre hospitalier régional universitaire) de Brest-Carhaix envisage des dispositifs de solidarité territoriale, notamment pour permettre le déport vers vos services de parturientes ne pouvant plus accoucher dans leur hôpital de proximité. Pourriez-vous en dire un mot ? J'en viens à la LPM. Concernant la capacité du SSA à « fabriquer de nouveaux médicaments spécifiques à la lutte contre les attaques chimiques neurotoxiques », le développement de cette compétence nécessitera-t-il de nouvelles infrastructures dans l'Hexagone ou en outre-mer ? Un partenariat avec l'industrie pharmaceutique est-il envisagé ? À quels objectifs la création de ce pôle de compétence correspond-elle ? La « cartographie territoria...