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Interventions sur "OTAN"

199 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, co-rapporteur :

... permettant aux différents équipements interopérables de l'Alliance de partager des informations, la France avait négocié la possibilité de produire ses propres clés de cryptage. C'est une compétence que nous avons perdue et aujourd'hui, ce sont les États-Unis qui génèrent les clés de cryptage L16 utilisées en France. Ce système est en voie d'obsolescence. Une discussion est en cours au sein de l'Otan pour la future L16. La DGA nous a assuré qu'elle serait très soucieuse de ne pas se retrouver dans une boîte noire américaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

...qui sont nos amis et nos alliés. Les Américains et les Allemands, bien que concurrents, sont avant tout nos alliés et nos amis et, en ces heures cruciales, nous ne devons pas l'oublier. Monsieur le rapporteur, comment comptez-vous gérer la situation de la France, désormais seule, alors que la totalité des pays européens nous tournerait le dos dans le cas d'un retrait du commandement intégré de l'OTAN ? La plupart n'ont confiance que dans le parapluie américain. On peut le regretter, mais c'est une réalité. Rêver d'une sécurité collective sous la tutelle de l'ONU est utopique. Si nous suivons votre politique, nous perdrons toute influence en Europe. Foch disait à propos de Napoléon : « Depuis que je mène la guerre en coalition, j'ai beaucoup moins d'admiration pour Napoléon qui commandait seu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, co-rapporteur :

Monsieur Thiériot, vos questions sont aussi pertinentes que contradictoires. Vous affirmez que la décision de quitter le commandement intégré de l'OTAN nous ferait perdre toute crédibilité auprès des Européens, qui ne croient qu'au parapluie américain. La France ne joue pourtant aucun rôle dans ce parapluie, qui repose sur le partage de la dissuasion nucléaire américaine au profit des pays européens. Je rappelle que, selon l'article 42 alinéa 7 du traité sur l'Union européenne, il existe une solidarité militaire entre les pays de l'Union europée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet, co-rapporteure :

Il me semble en effet nécessaire d'instaurer une mission de coordination, surtout en l'absence de stratégie claire. Plusieurs intervenants nous ont signalé que les décisions relatives à l'OTAN se prenaient en silo. Une coordination s'impose et un éventuel secrétaire général de l'OTAN pourrait tout à fait s'en charger. Concernant le NPG, je comprends vos remarques, mais notre doctrine de stricte suffisance doit être mieux expliquée, car elle est très spécifique et ne correspond pas à celle de la riposte graduée. Il n'est pas question d'adopter une riposte graduée et cela doit se savoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Darrieussecq :

L'OTAN est une famille qui s'est agrandie avec de nouveaux membres. Comme dans toute famille, il y a eu des moments de confiance, de moindre confiance, des enfants ingérables, capricieux et en conflit. Cette famille a essayé de s'adapter au monde et à son évolution particulièrement rapide et préoccupante. Plus personne ne respecte les règles internationales. Monsieur Lachaud, vous souhaitez remettre l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet, co-rapporteure :

En observant les discussions au sein de l'Assemblée parlementaire de l'Otan, je constate que la France a souvent tendance à vouloir être une élève modèle, parfaite, en reprenant tous les textes à la virgule près et en mentionnant systématiquement l'Union européenne. Bien que je comprenne la démarche, il arrive un moment où elle devient contre-productive et nous fait perdre de vue l'objectif de nos discussions ou résolutions. Il est crucial de soutenir l'affirmation de ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, co-rapporteur :

Pour ma part, je ne considère pas que l'OTAN soit une « famille » mais une alliance basée sur des choix. L'OTAN est composée de pays ayant leurs intérêts propres et engagés dans un rapport de force permanent, dont l'un dispose d'une force bien supérieure à celle des autres. Grâce à sa dissuasion nucléaire, la France occupe une position particulière et peut faire entendre sa voix. Le reste du temps, les autres pays se taisent et suivent les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

Vingt-trois des États membres de l'Union européenne sont également membres de l'OTAN. La France a-t-elle développé une relation plus solide avec certains de ces États, ce qui lui permettrait de créer ou de maintenir un réseau de partenaires et d'alliés autour de ses positions ? Il y a quelques mois, le gouvernement allemand avait envisagé le passage d'une Europe à trente ou trente-six membres et fait le choix de s'appuyer sur un armement non européen pour sa défense. En raison d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet, co-rapporteure :

Concernant nos relations renforcées au sein de l'OTAN, la France a déployé des troupes en Roumanie en tant que nation-cadre, ce qui a considérablement renforcé nos relations avec ce pays. Cela se ressent également au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN où nous entretenons des relations privilégiées. L'Estonie est un autre exemple. Nos déploiements dans ces pays ont vraiment amélioré la qualité de nos relations et ce sont des partenaires sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, co-rapporteur :

Il est essentiel de comprendre que la coopération entre l'Union européenne et l'OTAN est actuellement bloquée. Même si vous êtes favorable à un pilier européen au sein de l'Otan, ce pilier ne sera pas celui de l'Union européenne. Concernant nos relations privilégiées avec certaines nations, il est crucial de garder raison. Les nations avec lesquelles nous avons les meilleures relations peuvent très bien nous dire que, si Trump revient au pouvoir et que les États-Unis menacent de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Le commandement militaire intégré consomme énormément de ressources humaines. Les forces françaises, en plus de leurs besoins propres, ont de nombreux engagements en dehors de l'OTAN nécessitant des compétences similaires. Nos forces doivent également armer des États-majors en outre-mer, en Afrique, dans le golfe Persique ou encore au sein des structures politico-militaires de l'Union européenne. Nous faisons face à un dilemme constant. Pour produire une influence doctrinale, encore faut-il en avoir la capacité. Dans la conjoncture actuelle, nous avons besoin de relais franç...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

Lors de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'Otan, j'ai consulté les archives pour réexaminer les positions de chacun en 2009. Jean-Luc Mélenchon, à gauche, s'était opposé à cette réintégration et prônait même une sortie progressive de l'organisation. François Bayrou, au centre, déclarait que cette réintégration signifiait l'abandon d'un élément de notre identité nationale et de notre indépendance, allant jusqu'à parler de défaite pour la France...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, co-rapporteur :

... fait en Nouvelle-Calédonie. La Guyane doit aussi pouvoir rejoindre les différentes organisations régionales existantes. Voilà tout. La France doit pouvoir agir dans les instances régionales appropriées pour que les territoires ultramarins puissent discuter avec leurs voisins et les pays limitrophes. Il ne s'agit absolument pas d'une alliance militaire. Soyons clairs là-dessus. L'alternative à l'Otan, ce sont des accords bilatéraux, des alliances bilatérales sur des points et des projets précis, comme nous le faisons déjà avec de nombreux pays. Concernant les industries, ma réponse est clairement négative. Nous avons demandé à la DGA si elle avait tenu un registre pour mesurer l'accroissement des ventes lié à la réintégration du commandement intégré, mais elle ne nous a fourni aucun document...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet, co-rapporteure :

Notre absence du commandement intégré, de 1966 à 2009, nous a fait perdre une partie de la grammaire, du vocabulaire et de la compréhension des mécanismes otaniens. Pour bien préparer nos officiers à la réintégration, il aurait fallu qu'ils possèdent déjà ces éléments, ce qui n'était pas le cas. Le temps de préparation et de formation de nos ressources humaines est long. La loi de programmation militaire permettra de répondre aux enjeux auxquels nous faisons face, tant sur les théâtres otaniens qu'en dehors. Nous commençons à voir des progrès mais, pend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran, vice-président :

Je vous propose de voter sur l'autorisation de publication de ce rapport. En l'absence de votes contre et d'abstentions, la commission autorise la publication de ce rapport, qui contribuera ainsi à la culture de l'Otan que vous appelez de vos vœux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Or nous n'avons aucune stratégie de retour sur investissement vis-à-vis de cette organisation. Il est revenu à mes oreilles que vous envisagiez de travailler à obtenir un financement de l'Otan sur ce projet d'hôpital. Pouvez-vous nous en dire plus, et par là même, essayer de nous convaincre qu'il y a un pilote dans l'avion France…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

…son adoption n'entraînerait aucune dépense. Dans un rapport sur la participation de la France à l'Otan, la Cour des comptes s'étonne de la difficulté d'établir le montant de notre contribution. Je propose donc d'accroître la sincérité du budget en créant une nouvelle ligne budgétaire ad hoc, « Otan – contributions internationales ». Aujourd'hui, les sommes en jeu avoisinent les 230 millions. Elles pourraient atteindre 830 millions en 2030. Ce n'est pas neutre. Les principes de bonne gestio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Vous parlez d'un manque de transparence et d'information. Dans l'exposé des motifs de votre amendement, vous citez le rapport de la Cour des comptes sur la participation française à l'Otan : les rapporteurs y relèvent que « la seule analyse des documents budgétaires publiés ne permet pas de comprendre en détail l'évolution de la contribution du ministère des armées aux budgets de l'Otan, car les dépenses sont présentées au titre de plusieurs actions sans être détaillées ». Vous omettez cependant le paragraphe qui suit : « Néanmoins, les données fournies par l'état-major des armées ...