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… alors que ma proposition de loi vise au contraire à traiter tous les étudiants de la même façon.
Trouvez-vous juste que l'enfant d'un député bénéficie du même tarif qu'un étudiant étranger qui arrive en France et n'a pas le droit aux bourses ?
Le tarif social s'applique à la majorité des étudiants et le tarif très social est réservé aux boursiers et précaires. C'est cela la justice sociale, ce sont des tarifs différenciés !
Vous dites des bêtises ! Un étudiant qui a les moyens n'ira pas au Crous car il sait qu'il peut manger des repas de meilleure qualité ailleurs. Votre argument est donc fallacieux ! Si des étudiants ont besoin de manger, ils n'iront plus à la banque alimentaire. Vos prétextes n'ont aucun sens. Nous voterons pour l'amendement de la rapporteure et appelons tous les députés qui sont confrontés à des étudiants en difficulté à voter pour,...
L'amendement n° 14 est un amendement du consensus. Il faut le voter car, dans le cas contraire, les étudiants se retrouveront le bec dans l'eau ; ils n'auront rien. La situation de nos étudiants est alarmante. Qui aurait pu croire qu'en 2023, des étudiants seraient obligés de faire la queue devant des distributions alimentaires pendant des heures pour obtenir de quoi se nourrir quelques jours ?
Alors que, pendant la crise sanitaire, vous avez su mettre en place des mesures exceptionnelles visant à éviter une situation chaotique, force est de constater qu'avec la poussée inflationniste, cela ne suffit plus ! Vu l'augmentation du prix des logements et des produits de première nécessité, nos étudiants ont plus que jamais besoin que l'État leur vienne en aide. Ce ne sont plus uniquement les étudiants boursiers qui doivent bénéficier d'une aide, mais tous, les critères d'attribution des bourses étant insuffisants pour juger de la situation.
Notre amendement vise à diminuer de 1 euro le prix du repas pris au Crous pour tous les étudiants, en maintenant le tarif à 1 euro pour les étudiants boursiers et non-boursiers en situation de précarité extrême. Sur l'année universitaire, cela constituerait une économie non négligeable pour les étudiants. Comment prétendre être l'une des plus grandes puissances mondiales si nous ne donnons pas les moyens à nos enfants d'étudier correctement, sans le stress des fins de mois qui touche, hélas...
C'est vraiment une discussion à fronts renversés ! La ministre et notre groupe essaient de vous l'expliquer sans succès : en quelques jours, vous avez diminué la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités les plus aisés – vous, la gauche ! – et prévoyez, désormais, les repas à 1 euro pour tous les étudiants.
Les députés du groupe Renaissance veulent inscrire dans la loi l'instauration du tarif social minoré déjà en vigueur ; surtout, nous voulons assurer la bonne information de tous les étudiants qui peuvent y prétendre. Le présent amendement prévoit donc une obligation d'informer tous les étudiants de l'existence du tarif social minoré. En effet, au-delà de l'inscription de droits dans la loi, nous voulons que tous ceux qui sont éligibles y accèdent. L'information serait donnée aux étudiants lors de l'ouverture de leurs droits auprès du réseau d'œuvres universitaires. Nous avons renco...
Il vise en effet à nous assurer que chaque étudiant prenne connaissance du dispositif qui serait pérennisé si la proposition de loi était votée dans le texte de la commission : les étudiants non-boursiers qui rencontrent d'importantes difficultés financières pourraient bénéficier de deux repas par jour à 1 euro dans les restaurants universitaires.
Le groupe Horizons et apparentés soutient le maintien du dispositif d'offre de repas à 1 euro pour les étudiants boursiers en situation précaire, grâce à son inscription dans la loi. Le présent amendement vise à établir une obligation d'information, lors de l'inscription de l'étudiant au Crous, afin de réduire au maximum le taux de non-recours.
Avis favorable. À titre personnel également, je donne un avis favorable. Il est indispensable que les étudiants soient le mieux informés possible de leurs droits.
Je suis évidemment favorable à l'information des étudiants concernant leurs droits. Mon amendement est tombé, mais je voudrais évoquer le sujet qu'il concernait. J'aurais aimé que les étudiants, qui représentent 90 % de chaque génération, soient informés du coût réel d'un repas. Lorsqu'un repas coûte 9 euros, le prix des matières, produites par les agriculteurs, revient à 2 euros.
Il s'agit de soutenir les producteurs. En outre, les collectivités versent une participation importante. Il est impératif que dans tous les restaurants universitaires et dans tous les établissements conventionnés, le coût réel du repas soit indiqué aux étudiants.
Nous saluons, comme vous tous je pense, le travail des agents du Cnous et des Crous, dont l'épidémie de covid a rendu visible l'engagement au service des étudiants. Nous déplorons également le manque de restaurants universitaires sur certains campus. Toutefois, nous pensons que cette mesure ne constituerait pas une solution. En tant qu'élue locale de Lyon depuis de nombreuses années, je connais bien les freins à la construction de restaurants et de logements universitaires : les principaux tiennent à la disponibilité et au coût du foncier, et ne relèvent ...
Il est important de soutenir les étudiants, trop souvent en situation de précarité, en leur proposant des repas à 1 ou 2 euros. Il est également de notre responsabilité de garantir des repas de qualité à tous les étudiants. Tel est l'objectif de cet amendement. Nous pouvons y parvenir grâce aux produits bio et aux circuits courts, que le Rassemblement national promeut depuis bien longtemps, tout comme le localisme. Nous avons d'ailleurs ...
Il peut être très compliqué de trouver de quoi nourrir des milliers d'étudiants dans un rayon de 200 kilomètres. En revanche, avis favorable sur l'amendement n° 8.