Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "étudiant"

537 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

…comme nous pouvons le voir dans les distributions spéciales des Restos du cœur, organisées avec les syndicats étudiants à Lyon comme ailleurs. Je le répète, le groupe Renaissance partage l'ambition de cette proposition de loi : celle de lutter contre la précarité alimentaire des étudiants. Cependant, nous estimons qu'il faut davantage aider ceux qui en ont le plus besoin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

C'est une question d'équité, une question de justice sociale. C'est pour cette raison qu'en commission, nous avons voté un amendement visant à réserver cette offre très sociale aux seuls étudiants boursiers et précaires, et que nous nous opposerons tout à l'heure à l'amendement n° 11, qui tend à rétablir la version initiale du texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...'est aussi pour cette raison que nous repousserons les amendements visant à instaurer la gratuité des repas des Crous. Comme le repas à 1 euro pour tous, il s'agirait d'une mesure démagogique qui accroîtrait les charges de ces organismes, qui créerait un effet d'aubaine ainsi qu'un engorgement des restaurants universitaires et qui, au bout du compte, ne répondrait pas à l'objectif de garantir aux étudiants précaires l'accès à une alimentation de qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Nous considérons que les étudiants les plus précaires qui ne bénéficient pas d'une bourse, comme les étudiants étrangers, doivent être mieux informés sur l'existence de cette offre de repas à 1 euro qui leur est proposée. Aussi présenterons-nous un amendement visant à améliorer l'information qui leur est donnée. De plus, nous serons également attentifs aux amendements portant sur la qualité des repas servis. En conséquence, nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

J'espère qu'elle aboutira prochainement et qu'elle sera ambitieuse pour concerner davantage d'étudiants, lisser les seuils d'attribution, et augmenter le montant des bourses. Je souhaite également qu'elle aborde la question de la restauration universitaire et d'une tarification sociale adaptée à nos étudiants, à qui nous devons de meilleures conditions de vie, afin qu'ils puissent vivre sereinement leur vie d'étudiants, qu'ils réussissent leurs études et puissent emprunter le parcours qu'ils ont c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Notre jeunesse souffre et continue de souffrir. La crise du covid-19 a aggravé ses difficultés économiques, s'agissant aussi bien de leurs possibilités pour se loger que de leur accès à une alimentation suffisante. Depuis, les files d'étudiants devant les banques alimentaires ne désemplissent pas. Elles crèvent le cœur et sont une honte pour notre société !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

En 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas quotidien pour des raisons financières. Les témoignages affluent sur les réseaux sociaux : ils sont souvent poignants. Plus de deux étudiants sur cinq ne mangent pas à leur faim parce qu'ils n'en ont pas les moyens. Le statut d'étudiant est l'un des plus précaires. Nous devons lutter contre cette injustice. Il est indispensable de permettre à notre jeunesse d'accéder à un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Certaines situations sont objectivement différentes. Un étudiant boursier qui connaît de grandes difficultés pour boucler ses fins de mois ne saurait être assimilé à un étudiant dont les parents aux revenus plus confortables subviennent largement à ses besoins. À la question « Peut-on fixer des tarifs différents en fonction de la situation de chacun ? » la réponse nous semble évidente : oui, au nom de la justice sociale. À la question « Peut-on inscrire des t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Les mesures que nous défendons permettraient aux étudiants qui prennent un repas au Crous par jour de réaliser une économie pérenne de 40 euros par mois et à ceux qui en prennent deux, une économie de 80 euros par mois…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Nous porterons une attention particulière à l'attitude du groupe Renaissance et de ses alliés, qui ont détricoté la proposition initiale. Pour améliorer la situation de nos étudiants en souffrance, les trois grands groupes de l'Assemblée nationale, Renaissance, la NUPES et le Rassemblement national, doivent trouver un terrain d'entente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Le stress, l'épuisement, la faim, le mal logement, le burn-out, l'abandon : ces situations d'étudiants se comptent en millions. Mes chers collègues, ça pourrait être vos enfants, mais, c'est bien le problème, ils sont pauvres parce que ce ne sont pas vos enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

En parlant à des étudiants dans un amphithéâtre, je sais une chose : tous les étudiants en face de moi touchent moins de 973 euros ; ils vivent tous sous le seuil de pauvreté. Vous le savez très bien, dans votre système, tous les étudiants sont pauvres. Mais pourquoi tous les étudiants sont pauvres ? Eh bien, c'est très simple : quelle famille est capable, par ses propres ressources, de financer les études de ses enfants ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Quasiment aucune famille ne peut le faire ! Et c'est ça que vous hurlent les étudiants ! Et vous leur répondez, avec votre arrogance bourgeoise : vous n'avez qu'à bosser à côté de vos études !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Comme si les étudiants n'avaient pas déjà 25 heures de cours par semaine, des dizaines d'heures de révisions à la maison. Comme si les 35 heures n'existaient pas déjà pour eux. Comme si la moitié d'entre eux ne travaillaient pas déjà dans des entreprises qui profitent de leur précarité pour les sous-payer et pour les exploiter. Comme s'il n'existait pas cette injustice, celle de cet étudiant qui a travaillé pendant se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

…et qui, le jour de l'examen, se retrouve assis à côté de cet autre étudiant dont les parents sont riches. Comme s'il n'existait pas cette injustice qui fait qu'un étudiant regarde son voisin en se disant que, parce que celui-ci a la chance d'avoir des parents riches, il a eu deux fois plus de temps que lui pour réviser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Mais, devant la précarité étudiante, vous pleurez. Vous pleurez quand vous voyez ces images d'étudiants à la file alimentaire. Vous pleurez, puis vous essuyez vos larmes au moment où il faut payer, au moment où il faut sortir le portefeuille de l'État pour abolir la précarité étudiante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Vous vous en êtes sortis et vous ne portez que la voix des étudiants qui ont réussi et jamais celle de ceux qui ont échoué ? Parce que c'est bien de cela qu'on parle : de députés qui appartiennent tous à la petite bourgeoisie…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

…et qui viennent expliquer que la précarité des étudiants fait partie de la compétition pour la réussite des études.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

J'ai déjà essayé de vous convaincre qu'il fallait un revenu étudiant ; vous avez refusé. Aujourd'hui, ma camarade du groupe Socialistes et apparentés vous propose de rétablir une mesure que vous avez déjà appliquée auparavant : le repas à 1 euro pour tous les étudiants. Votre justification pour ne pas le remettre en place est hors-sol. Ce serait, je vous cite, une injustice, car il ne serait pas normal que des étudiants aisés puissent en profiter. Quant à ceux qui...