537 interventions trouvées.
…et qu'un accompagnement fin dans les territoires est la clé de la réponse aux attentes des étudiants fragilisés.
Les critères d'éligibilité au repas à 1 euro sont différents de ceux qui sont appliqués pour les demandes de bourses : ils sont strictement liés aux conditions de vie de l'étudiant seul et non à celles de ses parents ou de sa famille. Il est à noter que les élèves en situation précaire qui font des demandes d'aides reçoivent une réponse rapide et que 80 % de ces demandes sont acceptées. Les refus sont surtout dus à des dossiers mal remplis.
Nous pensons qu'une action particulière doit être menée pour faire connaître davantage le dispositif auprès des étudiants précaires ; c'est l'objet de l'amendement que le groupe Horizons proposera lors de la discussion des articles. Par ailleurs, un plan ambitieux en faveur de l'amélioration des conditions de vie des étudiants sera prochainement présenté. Des consultations sont en cours ; elles se prolongeront jusqu'à la fin du mois et aboutiront à la présentation de différents scénarios prenant notamment en compt...
Nous tenons à remercier le groupe Socialistes et apparentés d'avoir choisi de placer ce matin la question de la jeunesse au cœur de nos débats dans cet hémicycle. L'extension du bénéfice du repas à 1 euro à tous les étudiants est tout aussi nécessaire qu'humaine,…
...à l'heure où nous débattons des retraites, ils figurent bien sûr parmi les grands perdants de la réforme – un signal négatif de plus ! Nous savons la jeunesse cernée par les incertitudes, en proie à l'éco-anxiété ; l'héritage que nous leur laisserons ne sera pas le moins lourd à porter, loin de là. Sacrifiés, ils l'ont été également pendant la crise de la covid-19 : la précarité de la population étudiante, déjà fragilisée, s'est alors, de fait, accentuée. L'immolation, devant le Crous de Lyon, d'Anas Kournif, qui avait fait de son acte un « choix politique » visant à dénoncer cette situation, en a été la plus dramatique expression. L'instauration du ticket U à 1 euro, décidée par le Premier ministre de l'époque, avait permis à bon nombre d'étudiants de respirer un peu. Mais il a fallu qu'au nom ...
est une réalité pour bon nombre de nos compatriotes, en particulier les étudiantes et les étudiants. Oui, dans ce pays, de jeunes femmes et de jeunes hommes, qui sont l'avenir de notre société, hypothèquent leur avenir et leur santé par manque de moyens. Alors que notre système scolaire est l'un des plus inégalitaires de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), alors que les différentes réformes du bac et l'instauration de Parcoursup rendent de p...
Ces derniers se tournent alors vers les associations caritatives, et nous avons tous en tête les images insupportables de ces files d'attente formées d'étudiants en quête d'un repas. Nous voterons cette proposition de loi d'urgence, car elle permet de remédier à des situations concrètes de grande précarité. C'est à raison que le groupe Socialistes et apparentés a inscrit cette question à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, et c'est à tort que la majorité et ses alliés ont vidé ce texte de sa substance.
Par ailleurs, la baisse du tarif des tickets de restaurant ne doit pas se traduire par une baisse de la qualité des repas. En réalité, tant que nous ne réglerons pas le problème de la précarité étudiante, tant que l'autonomie financière et matérielle de chacune et de chacun ne sera pas garantie, nous serons contraints de recourir à des palliatifs, forcément imparfaits. Les députés du groupe GDR défendent depuis des années le projet d'un revenu étudiant ; nous avons, sous la précédente législature, fait une proposition en ce sens. Quant à la NUPES, elle a soutenu récemment un projet d'allocation...
Un euro, ce n'est rien, mais cela peut permettre aux étudiants d'avoir le ventre plein. Or bien manger, c'est le début du bonheur. Nous avons la possibilité de donner un peu de bonheur : ne nous en privons pas !
Ce matin, fait rare dans cet hémicycle depuis le mois de juin, le constat est unanime. Nous venons d'approuver à l'unanimité la création d'une commission d'enquête sur le coût de la vie outre-mer : bonne nouvelle ! Et si chacun le dira avec ses propres mots, nous constatons tous la fragilité du monde étudiant, qui souffre d'une grande précarité. Il ne s'agit pas de dire que le Gouvernement n'a rien fait, madame la ministre. Vous en avez parlé dans votre propos et je ne doute pas que les oratrices issues de la majorité qui me succéderont à la tribune auront à cœur de revenir sur le gel des loyers ou encore sur la perspective d'une augmentation des bourses – même s'il y aurait évidemment des choses à d...
...e instaurer des travaux d'intérêt général préalables et établir des devoirs en contrepartie du droit au repas à 1 euro. Comme si, pour pouvoir manger, il fallait s'acquitter d'abord d'un devoir. Soyons sérieux ! Vous l'avez rappelé, madame la ministre, lors de la crise sanitaire, vous avez instauré une mesure analogue à celle qui est ici proposée, et elle a largement fonctionné. La situation des étudiants en France serait-elle désormais moins marquée par la crise qu'à l'époque ? La réponse à cette question est claire et partagée : c'est non !
…qui ont le sentiment qu'elles ne sont jamais aidées pour rien et que leur travail profite à des gens qui s'enorgueillissent d'une forme de paresse et d'assistanat. Fort de cette expérience, je puis vous dire que l'instauration d'un repas à 1 euro sans distinction de revenus permettra à chacun de considérer que nous accompagnons tous les étudiants pendant un moment de leur vie – du moins jusqu'à ce que la grande discussion relative aux bourses ait lieu et permette peut-être d'à nouveau distinguer les étudiants.
Pour ma part, je considère que permettre aux étudiants de manger constitue la priorité absolue.
Dans la vie comme en politique, plus que ce qu'on dit, on est ce qu'on fait : en ce qui nous concerne, nous soutiendrons cette proposition de loi, car elle aurait un impact direct pour les étudiants de France.
…ainsi que des protections périodiques, afin de lutter contre la précarité menstruelle. Pour les plus précaires que sont les boursiers et les étudiants en grande difficulté économique n'ayant pas accès aux bourses, une aide exceptionnelle de solidarité de 100 euros a été versée à la rentrée et le repas en resto U à 1 euro a été maintenu. Selon nous, l'objectif de cette proposition de loi doit être de pérenniser dans la loi les repas du Crous à 1 euro pour les publics que je viens d'évoquer : les boursiers et les étudiants en difficulté, notamm...
Les autres étudiants bénéficient du tarif à 3,30 euros, lequel – il faut le dire, mes chers collègues – est également un tarif social, étant donné que le coût de revient d'un repas oscille entre 7 et 9 euros en raison de l'inflation.
Et ce tarif de 3,30 euros, nous l'avons gelé dès 2019 afin de protéger l'ensemble des étudiants – contrairement aux socialistes, qui l'ont augmenté entre 2012 et 2017.
Cette offre de restauration est donc par nature déficitaire, et c'est évidemment l'État qui, par sa subvention pour charge de service public, compense ce déficit. Nous avons d'ailleurs augmenté les moyens des Crous dans le budget pour 2023. Nous avons également alloué une aide de 10 millions d'euros aux associations d'aide alimentaire à destination des étudiants.
À cet égard, je souhaite évoquer l'association 1 cabas pour 1 étudiant, créée à Lyon et qui met en relation une famille et un étudiant en difficulté dans une même ville, afin de le soutenir et de tisser un lien.