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Interventions sur "énergie"

371 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Naillet :

Le décret du 1er juillet 2022 a institué une aide visant à compenser la hausse des coûts d'approvisionnement en gaz naturel en électricité des entreprises particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine. Cette aide, dont les effets positifs dans l'Hexagone sont reconnus par les entreprises grandes consommatrices d'énergie, est pourtant largement moins efficace en outre-mer. Je rappelle que les industries des entreprises des départements et régions d'outre-mer (DROM) tirent pour l'essentiel leur énergie du gazole non routier (GNR) importé dont le prix a augmenté de 62 % en un an. Or il constitue près de 10 % du chiffre d'affaires de certaines entreprises. Le présent amendement d'appel, à l'instar du décret du 1er...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...r chaudière. Nous avons voté tout à l'heure une aide aux ménages ayant une chaudière au fioul, et vous avez affirmé que vous souhaitiez aider ceux-ci à changer de chaudière. C'est ce que nous vous proposons avec cet amendement. Nous ne pouvons pas continuer à poser des rustines. Il faut aider les ménages à sortir du piège des chaudières au fioul qui expose les foyers aux fluctuations du prix de l'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Cet amendement de bon sens et, je l'espère, de compromis, vise à augmenter les crédits consacrés aux universités afin, notamment, de couvrir l'augmentation du coût de l'énergie pour 2022. Lors de son discours de politique générale, la Première ministre, Élisabeth Borne, a affirmé que l'université était au cœur de l'action gouvernementale. Pourtant, les crédits de la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (MIRES) dédiés à la réserve de précaution du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche pour les universités, n'augmentent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

Ces trois amendements visent à revaloriser les APL, notamment à travers une augmentation du montant forfaitaire de charges. Comme vous le savez, les charges locatives ont explosé, en particulier à cause de l'augmentation du coût de l'énergie – les locataires qui ont dû payer des montants très élevés de régularisation de charges savent de quoi je parle. Ils permettent en outre de clarifier quelques points sur le montant des APL. Rappelons que la revalorisation de 3,5 % prévue dans le projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat ne se traduira pas automatiquement par une revalorisation des APL de même ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...ux qui émettent le plus de gaz à effet de serre sont les plus riches ? Le patrimoine financier des soixante-trois milliardaires français est à l'origine d'autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % de la population française. Le Gouvernement appelle aujourd'hui les Français à couper le wifi ou éteindre la lumière alors que la priorité, c'est de contraindre les plus aisés à consommer moins d'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

...erniers mois, mais les foyers concernés ne bénéficient d'aucun bouclier tarifaire, contrairement à ce qui existe pour le gaz et l'électricité. Cette situation échappe à toute logique, et pénalise ceux qui recourent à ce mode de chauffage. Les familles qui se chauffent au fioul n'ont souvent pas d'autre solution ; elles sont les oubliées des dispositifs de protection contre la hausse du prix de l'énergie. Elles peinent à remplir leur cuve et devront peut-être renoncer à se chauffer cet hiver – ce serait inacceptable. Telle est leur triste réalité. Il ne serait que justice d'accorder un bouclier tarifaire aux ménages qui se chauffent au fioul, comme à ceux qui se chauffent au gaz ou à l'électricité. Si les amendements n° 101 et identiques n'étaient pas adoptés, cela n'exempterait pas le Gouverneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Tout le monde s'accorde à le dire, nos compatriotes ne peuvent pas accepter que le prix de l'essence atteigne 2 euros, voire davantage, notamment dans les zones rurales, où il est impossible non seulement aux salariés, mais aussi aux retraités et aux personnes sans emploi, de se passer de leur voiture. À cet égard, le chèque énergie avait l'inconvénient de ne pas toucher tout le monde ; il fallait donc rechercher une autre solution. La majorité a trouvé un accord avec le groupe Les Républicains : quelle surprise !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Un mot sur ce compromis. Le chèque énergie est ajourné. Quant à la remise, elle sera, en septembre, de 30 centimes par litre, auxquels s'ajouteront les 20 centimes de Total, de sorte qu'on atteindra peut-être 50 centimes. Mais, en octobre, elle ne sera déjà plus que de 10 centimes, soit 30 centimes en tout si l'on ajoute les 20 centimes de Total. En novembre, elle sera toujours de 10 centimes, mais la remise de Total aura diminué de moiti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Sauf que la vôtre est précaire alors que la nôtre est pérenne. Car, monsieur le ministre – vous avez refusé à plusieurs reprises de répondre à cette question –, l'énergie est-elle, oui ou non, un bien de première nécessité ? Si la réponse est oui, la TVA doit être à 5,5 % sur les carburants, le gaz, l'électricité et le fioul. Vous niez cette évidence, car vous refusez cet élément de justice fiscale. Quant à la baisse de la TICPE, chers collègues, elle permet en effet de fixer un prix correct du carburant. Mais vous reconnaissez par cette proposition que vous vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

… dont les factures d'alimentation animale sont de plus en plus élevées. Or, pour obtenir des prix plus rémunérateurs, il faut que les lois, en particulier les lois EGALIM, soient enfin efficaces. Au lieu de jouer sur le prix du carburant pour les agriculteurs, il faudrait au contraire rendre l'agriculture plus autonome et plus économe en énergie et en intrants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Laissez-moi terminer, vous apprendrez certainement plein de choses ! Enfin, des contrats de transition agroécologique permettraient de rendre l'agriculture plus économe et autonome, notamment en utilisant moins de grosses machines. C'est un des problèmes de la fiscalité agricole actuelle : elle pousse à une utilisation excessive de machines et donc d'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

La question de fond posée par cet amendement est la suivante : les énergies sont-elles des produits de première nécessité ? Pouvoir se chauffer, chauffer sa nourriture, se déplacer pour aller travailler, se soigner, s'occuper de ses enfants ou de ses parents, faire ses courses pour se nourrir : tout cela est évidemment de première nécessité, et c'est vraiment faire preuve de mauvaise foi que de ne pas l'admettre. Je propose donc une mesure que j'ai défendue tout au lon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

J'ajoute que le Gouvernement est hypocrite lorsqu'il refuse de baisser la fiscalité des énergies fossiles au motif qu'une telle mesure constituerait un mauvais signal alors qu'il n'a rien fait pendant cinq ans pour renforcer le fret ferroviaire et le ferroutage – sur ce point, je suis d'accord avec M. le président de la commission des finances.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il vise tout simplement à supprimer la taxe sur la taxe qui frappe les factures d'électricité et de gaz des Français, la TVA s'appliquant non seulement sur la consommation d'énergie mais aussi sur les taxes sur la consommation d'énergie. C'est la double peine !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je rappelle en outre que de nombreuses dispositions sont prévues dans la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets : la fin de la vente des voitures particulières les plus polluantes en 2030, la fin de la vente des véhicules lourds neufs affectés au transport de personnes ou de marchandises utilisant majoritairement les énergies fossiles d'ici à 2040, la création de zone à faibles émissions (ZFE), l'accompagnement des collectivités territoriales dans la création d'infrastructures cyclables, etc. Je n'y reviens pas car tel n'est pas l'objet du débat de ce jour,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

...er à une période pendant laquelle toute l'économie a fermé et de nombreux emplois industriels ont été suspendus ! Des usines ont fermé le rideau, puis l'ont rouvert : ce n'est ni un rattrapage ni une création nette d'emplois par rapport au niveau de 2019. Il va falloir vous faire à la réalité. Ma collègue Simonnet l'a rappelé : les impôts de production ont profité principalement aux secteurs de l'énergie, notamment le gaz, alors que ce sont eux qui affectent le plus durement le porte-monnaie des Français. Avant l'instauration du bouclier tarifaire, le prix du gaz en 2021 a augmenté de 57 %, hausse qui n'a jamais été rattrapée. Ce que vous offrez comme cadeaux à ces secteurs-là, c'est l'argent que vous prenez au Français ! C'est une réalité concrète, chers collègues, illustrée par les chiffres que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Les élus s'inquiètent des annonces faites par le Gouvernement, lesquelles viennent s'ajouter aux charges supplémentaires qu'ils subissent avec la hausse des prix de l'énergie ou des produits alimentaires. Pour vous donner quelques exemples, la charge supplémentaire concernant l'augmentation des traitements représente environ 2,3 milliards pour les collectivités. Pour le département de l'Aisne, c'est 3 millions pour les traitements et 4,5 millions pour le RSA. Pour une ville comme celle d'Hirson – qui compte 10 000 habitants –, les traitements, c'est 221 000 euros ; l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...nds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) et que leur dotation globale de fonctionnement (DGF) a en revanche fortement diminué. Elles manquent désormais des moyens nécessaires à des investissements pourtant essentiels à l'avenir touristique de notre pays. Enfin, M. le ministre évoquait des dispositifs d'aide aux communes confrontées à la hausse des prix de l'énergie : n'oublions pas qu'en montagne, l'hiver, ces prix s'élèvent forcément au-dessus de la moyenne nationale. La solidarité doit prendre en compte la réalité des besoins, y compris dans les territoires où il fait le plus froid.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

…le premier des amendements consacrés à l'incidence sur les collectivités territoriales, alors qu'elles avaient déjà adopté leur budget depuis un moment, des principaux faits récents : hausse des prix de l'énergie ; revalorisation de 3,5 % du point d'indice des fonctionnaires, qui n'avait pas bougé depuis 2017 ; revalorisation de 4 % des prestations sociales et donc du RSA, que les départements remboursent aux caisses d'allocations familiales (CAF) et à la Mutualité sociale agricole (MSA). Ces amendements identiques qui ouvrent la série ont uniquement trait à la revalorisation du point d'indice, mesure pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

... d'investir : nous ne pouvons nous permettre un effondrement de l'investissement public, assuré à 70 % par les collectivités. Pour toutes ces raisons, ces amendements identiques visent à la compensation par l'État de la revalorisation du point d'indice dans la fonction publique territoriale – sans aborder pour l'instant les autres causes de dépenses supplémentaires, comme la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation. Je citerai toutefois un exemple : dans une commune que je connais bien pour avoir eu le bonheur de l'administrer durant quatorze ans, l'énergie et le point d'indice absorberont en douze mois 1,5 million de plus, pour un budget de fonctionnement inférieur à 40 millions. Voilà la réalité !