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Interventions sur "émeutes"

35 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

…afin de ne pas se créer de problèmes avec une certaine population locale. Après tout, pourquoi s'ennuyer, puisque l'État va payer ? Selon nous, en contrepartie des dispositifs prévus par ce texte, il faut que l'État soit exigeant avec les mairies. Nous ne voulons pas cautionner votre résignation, monsieur le ministre. Si vous ne voulez pas chercher les causes des émeutes, faites au moins appel au portefeuille des auteurs de ces dégradations ! Nous pensons que les casseurs doivent être ponctionnés, qu'ils doivent payer pour les dégâts qu'ils ont causés. S'ils sont insolvables au moment de la condamnation, ils doivent être poursuivis toute leur vie, comme le sont les personnes responsables d'un accident de la route qui ont omis d'assurer leur véhicule – bien évide...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

…alors qu'ils ont été mobilisés pendant la période des émeutes urbaines, qu'ils ont passé des nuits blanches successives, aux côtés de leur police municipale et de leurs services techniques, à essayer de protéger leur commune et à ramasser les bris de verre, ce n'est vraiment pas leur faire honneur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

... faudrait supprimer tout le droit commun des marchés publics. Nous serons donc constructifs sur cet article, comme nous le sommes sur tous les autres, en proposant de cadrer les exceptions aux règles des marchés publics que vous souhaitez permettre. Nous défendrons également l'association des petites entreprises du bâtiment, qui galèrent dans la période actuelle, aux réparations consécutives aux émeutes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

Pour clarifier les choses, il vise à désigner, voire à stigmatiser les auteurs de ces violences et dévastations. C'est nécessaire car, dans cet hémicycle, nous assistons à un duel entre La France insoumise et Renaissance pour savoir qui dissimulera le mieux l'identité des auteurs de ces émeutes. Le condescendant M. Reda ose ainsi nous dire que le terme « délinquant » est d'extrême droite. Quand on connaît votre passé politique et votre ancienne proximité avec Nicolas Sarkozy, monsieur Reda, c'est assez cocasse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

Quant à La France insoumise, elle n'ose même pas parler de casseurs. Ayant une vision totalement romantique et obscène de ces émeutes et dévastations, elle nous parle de révolte comme si l'on était sur les barricades avec Gavroche. Dans certains quartiers, chers collègues, on était plus proche de l'intifada que des Misérables, il faut bien le dire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

Cet amendement est pour moi l'occasion de révéler – même si on le sait bien – qu'il y a un lien entre La France insoumise et Renaissance : refuser de voir le réel, notamment la responsabilité écrasante et évidente des politiques migratoires et de l'immigration massive dans ces émeutes. Le ministre Darmanin a beau expliquer que les responsables étaient pour la plupart des Français et que seulement 10 % étaient des étrangers, nous maintenons que ces émeutiers, ces délinquants étaient étrangers et sont étrangers à nos valeurs, à notre mode de vie et même à la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Rudigoz :

Voilà trois semaines, l'ensemble de notre pays était frappé par de violentes émeutes urbaines, perpétrées par des individus résolus à en découdre avec les forces de l'ordre, à s'en prendre aux institutions républicaines et aux élus, et à piller des commerces. Face à l'épreuve de ces violences d'une ampleur inédite, la police et la gendarmerie ont fait montre d'un courage et d'un dévouement exemplaires pour défendre nos mairies, nos écoles et nos commissariats. Sept cent vingt-deu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Des émeutes ont embrasé le pays. Chacun a pu constater la violence des émeutiers, leur désir de piller, de détruire les symboles de la République, voire de tuer. Nos compatriotes ont été sidérés de voir que de jeunes adultes, voire de très jeunes adolescents, ont activement participé à ces émeutes. Les Français ont été témoins de toutes ces exactions et réclament à juste titre des actes. Ils s'interrogent to...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Fin juin, quatre nuits durant, notre pays a été frappé et meurtri par des émeutes d'une violence inouïe. Attaque des symboles de la République et des figures d'autorité que sont nos forces de l'ordre et de nos institutions, pillage de commerces : autant d'atteintes à notre État de droit, injustifiables et inexcusables. Rien ne peut justifier un tel déferlement. Face à ces violences urbaines, de nombreuses polices municipales, troisième force de sécurité du pays, ont été solli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre :

Monsieur le ministre, je suis très sensible à la distinction que vous avez faite entre les émeutes que nous avons connues et les opérations de maintien de l'ordre que l'on pourrait qualifier, avec de nombreux guillemets, de traditionnelles. Toutefois, certains phénomènes, au premier rang desquels l'émergence des messageries cryptées et éphémères telles que Snapchat, affectent les deux catégories, en permettant aux manifestants, dans certains cas, et aux émeutiers toujours, de se faire discret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Roullaud :

Monsieur le ministre, je souhaite vous interroger sur l'équipement des forces de l'ordre. La ville de Meaux, comme bien d'autres communes de France et comme le reste du département de Seine-et-Marne, a été touchée par les émeutes. Dans la nuit du 29 au 30 juin, un groupe d'une centaine d'individus – quatre-vingt-dix-sept très exactement –, armés de barres de fer et de projectiles en tout genre, a cherché à s'en prendre au commissariat. Repoussés par les forces de police, ils se sont rendus dans un autre quartier où ils ont incendié un bus, une partie du centre commercial de La Verrière, le bureau de poste et un local de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Notre pays a connu des émeutes particulièrement graves, au cours desquelles les symboles de la République et la République elle-même ont été attaqués. Sans le dévouement et le courage des forces de l'ordre, le bilan humain et matériel aurait pu être bien plus lourd. Nos forces de l'ordre ont le soutien d'une immense majorité de Français, et les atermoiements de l'extrême gauche n'y changeront strictement rien. Je leur réaffir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

La question de la gestion du refus d'obtempérer est centrale dans nombre d'affaires, parfois tragiquement, comme dans le cas à l'origine des récentes émeutes. N'oublions pas pour autant de saluer l'action des forces de l'ordre qui, bien plus souvent, permet d'éviter les nombreux drames qui auraient été provoqués par des conducteurs sans permis ou sous emprise d'alcool ou de stupéfiants. Monsieur le ministre, lors de votre récente audition au Sénat, vous avez indiqué que les forces de l'ordre ont consigné, en 2022, 25 800 refus d'obtempérer, dont 5 32...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Lelouis :

...nêtes gens ». Je vous confirme qu'ils dorment peu : ils travaillent trop ! Dans les Bouches-du-Rhône, vous êtes venu « pilonner », selon votre expression, le marché de la drogue. Si ce pilonnage était efficace, le prix des stupéfiants aurait dû monter – devenus plus rares, ils seraient plus chers, conformément à la loi de l'offre et de la demande. Or c'est le contraire qui se produit. Quant aux émeutes, j'étais sur le terrain lors de la deuxième nuit. J'ai été prévenue par des habitants d'une cité que des mortiers étaient en cours de distribution parmi les jeunes et que le mot d'ordre était d'attaquer le commissariat, ce qui m'a permis de donner l'alerte aux autorités. C'est notamment grâce à l'arrivée des renforts de la BRI que le commissariat n'a pas été attaqué. J'aimerais comprendre pourquo...