Mais jamais de blocage stérile : nous n'avons pas l'intention de tout paralyser alors que notre pays a déjà pris trente ans de retard, faute d'une vision claire et d'une action résolue.
Nous ferons tout pour que les cinq prochaines années soient plus utiles à notre nation que l'ont été les dix dernières.
…est un énième symptôme de l'alarmante déliquescence de l'autorité dans notre pays. Nous vous appelons à en prendre la mesure et à prendre les décisions qui s'imposent.
Si vous êtes disposée à construire suffisamment de places de prison – nettement plus que les 2 000 places créées lors de la dernière législature –, vous pouvez compter sur nous.
Si vous êtes disposée à instaurer des peines minimales exemplaires pour enfin sanctionner les délinquants, vous pouvez compter sur nous.
Si vous êtes disposée à plafonner strictement l'immigration en fonction de nos capacités d'assimilation, vous pouvez compter sur nous. Si vous êtes disposée à expulser les étrangers fichés pour radicalisation terroriste, vous pouvez compter sur nous.
Plutôt que de multiplier les chèques d'argent public, tâchons de réduire l'écart délirant entre le salaire brut et le salaire net, en réduisant les prélèvements obligatoires dont nous sommes les champions.
Renationaliser EDF, pourquoi pas, sauf si c'est pour mieux démembrer le groupe. Nationaliser les pertes pour privatiser les profits ne peut être le projet.
…bien moins en raison de la crise sanitaire qu'en raison de vos choix budgétaires, comme l'a rappelé la Cour des comptes.
Aujourd'hui, la hausse des taux d'intérêt nous met au pied du mur. Alors, revenons au bon sens de Montesquieu : « Le point fondamental de la bonne administration est facile ; il ne consiste qu'à ajuster la dépense avec la recette. »
…alors que notre hôpital est au bord de l'implosion,…
…que la justice sanctionne trop peu et trop lentement et que des millions de Français sont privés d'accès à la santé. L'argent du contribuable est trop souvent gaspillé. Il est possible et nécessaire de faire mieux avec moins d'argent public, telle est la réalité. Soyons clairs, augmenter les effectifs de soignants ou de magistrats, oui. Mais à condition, par ailleurs, de réduire drastiquement les emplois publics dans les administrations centrales ,
d'en finir avec cette bureaucratie tatillonne dans les quelque 1 200 agences de l'État, dans tous ces bureaux qui ont pullulé à mesure que les services de terrain se raréfiaient.
Qu'il n'y ait pas une France des précaires et une France des protégés, mais une seule France ; qu'il n'y ait pas une France des jeunes et une France des seniors, mais une seule France ; qu'il n'y ait pas une France des métropoles et une France des villages, mais une seule France ; qu'il n'y ait pas une France des usines et une France des start-up,…
Les Français ont décidé, en élisant leurs députés à l'Assemblée nationale, de priver le Président de la République de majorité absolue.
Notre assemblée est aujourd'hui à l'image de notre pays, fracturée. Le fait d'avoir voulu dissoudre les clivages politiques par des débauchages individuels n'aura, au bout du compte, abouti qu'à remettre au goût du jour la vieille recette de la « petite soupe sur [le] petit réchaud » …
…dénoncée en son temps par le général de Gaulle, mais n'aura pas permis de relever le défi essentiel : enrayer le déclin de la France. Cette « petite soupe », nous n'en voulons pas. Notre responsabilité est claire : ni compromission ni petits arrangements
avec un Président de la République dont nous contestons les orientations chancelantes depuis 2017 s'agissant de la dette, de l'énergie, de la souveraineté agricole et industrielle, de la sécurité, de l'immigration, de la transition écologique.
Nous avons pour boussole le bien commun de la France et des Français. Dès qu'il en sera question, nous serons au rendez-vous. Oui, nous sommes prêts à voter tous les textes qui iront dans le sens du sursaut national, relatifs à l'amélioration du pouvoir d'achat par le travail, à la reconstruction de notre appareil industriel ,…
…à la sanction des délinquants ou à l'accès à la santé. Mais pour que la France retrouve la maîtrise de son destin, nous vous invitons, madame la Première ministre, à rompre franchement avec « la politique du chien crevé au fil de l'eau ». Il est temps de répondre à l'attente légitime d'autorité dans notre pays, d'autorité du savoir et de l'enseignant à l'école, d'autorité des policiers dans nos quartiers, d'autorité de la loi et de la sanction vis-à-vis des délinquants, d'autorité de nos frontières face à des flux migratoires qui débordent nos capacités d'assimilation. L'humiliation qu'a représentée la chienlit du Stade de France pour les ...
Nous devons aussi – et peut-être surtout – répondre à l'exigence de justice sociale la plus élémentaire : pouvoir vivre dignement de son travail. À coups de chèques à crédit et de dépenses sociales incontrôlées, vous avez fait croire que l'assistanat était la solution alors qu'il n'est qu'illusion.
…par exemple dans nos EHPAD qui manquent ne serait-ce que d'une présence humaine auprès de nos aînés, alors vous pouvez compter sur nous. Ne nous dupons pas. La France doit créer plus d'emplois et produire plus de richesses ; la clef du pouvoir d'achat est là. Alors, ne tuons pas ce qu'il reste d'industrie au nom d'un écologisme punitif dont le seul effet est de laisser produire à l'étranger ce que nous ne produisons plus en France.
Désormais, nos importations représentent la majorité de notre empreinte carbone. Nous tuons à la fois nos emplois et notre planète. Pour réunir les conditions d'une réindustrialisation décarbonée, il faut moins de normes et de paperasse, et une vraie politique de filière.
Madame la Première ministre, il nous faut surtout retrouver l'excellence nucléaire sans laquelle l'électricité sera plus chère et plus carbonée. Que de temps perdu !
Enfin, arrêtons d'être les idiots du village planétaire : toutes les nations défendent leurs intérêts, y compris au sein de l'Union européenne, personne ne défendra les nôtres à notre place. Nous devons enfin sortir de l'illusion de l'argent magique qui menace notre souveraineté. La réalité se rappelle déjà à nous à l'issue d'un mandat au cours duquel la dette publique a augmenté de 700 milliards – soit deux fois plus qu'en Allemagne –,…
Tous les entrepreneurs et toutes les familles doivent le faire, et votre gouvernement, madame la Première ministre, doit le faire également. Votre discours sur ce point nous interroge.
Les familles et les entreprises françaises sont toujours aussi accablées d'impôts et de taxes : le taux des prélèvements obligatoires était en 2021 le même qu'en 2016…
La méthode de la révision générale des politiques publiques, instaurée il y a quinze ans, n'était peut-être pas la bonne, mais cela ne justifie en rien de laisser filer le nombre d'emplois publics comme vous le faites depuis 2017 – on dénombre 70 000 emplois supplémentaires dans la seule fonction publique. Faire des économies d'argent public est possible, nous le démontrons dans les régions que nous gérons.
Enfin, il faudra avoir le courage de protéger l'argent des Français contre la fraude sociale tout autant que contre les champions de l'optimisation fiscale qui abusent sous vos yeux et ceux de Bercy des prix de transfert pour ne pas payer d'impôts en France. Nous serons à vos côtés si vous avez le courage de réduire la dépense publique inefficace pour diminuer l'imposition confiscatoire du travail, y compris l'imposition des moyens d'aller au travail, c'est-à-dire des carburants. La taxation des carburants est le plus injuste des impôts
parce que c'est celui qui vise directement et exclusivement cette France qui se lève tôt pour bosser et qui ne s'en sort plus. La politique du courage que nous appelons de nos vœux est la seule propre à rétablir la cohésion nationale. Au terme de ces cinq années, notre nation est épuisée, fracturée. Les Français ont envoyé un message au Président de la République : l'arrogance solitaire et le mépris des corps intermédiaires doivent cesser. Au cours des cinq prochaines années, l'assemblée des élus de la nation que nous sommes tous devra être entendue. Nous, les députés du groupe Les Républicains, menons un combat en faveur de la cohésion nationale. Ce ...
Notre nation n'est ni un « torrent d'individus » ni une juxtaposition de communautés. Elle est ce que nous avons en héritage et en partage, elle nous dépasse et nous oblige. Non seulement nous avons le droit, mais nous avons le devoir de défendre notre nation et notre mode de vie. Oui, nous voulons que la France reste la France, que notre nation retrouve son rang. Voilà le chemin exigeant sur lequel vous savez pouvoir nous trouver.
Madame la présidente, je demande une suspension de séance.
Plutôt que de réduire les pensions de retraite, fruits d'une vie de travail, en les valorisant ou en augmentant la CSG – contribution sociale généralisée –, ayez enfin le courage de mener une réforme juste de notre système de retraite. Oui, nous devons tout faire pour revaloriser le travail et il n'y a pas de droit sans devoir. Si vous êtes prêts à exiger des bénéficiaires du RSA quinze heures d'activité ,…
…que le niveau de notre éducation s'effondre et que celle-ci ne promeut plus assez le mérite,…
…mais une seule France ; qu'il n'y ait pas une France qui croit au ciel et une France qui n'y croit pas, mais une seule France, la France fière de son histoire et sûre de son destin.
L'amendement que défend notre collègue Valérie Rabault présente une vraie utilité.
Ce n'est pas un luxe que de demander au Gouvernement de prendre un minimum de précautions en cas de véritable risque de pénurie. Je soutiens donc totalement l'amendement de Mme Rabault.
Arrêtez de vous agresser mutuellement !
Le présent amendement est dans l'intérêt de l'entreprise EDF puisqu'il propose une revalorisation du prix minimum de vente des volumes d'ARENH à 49,50 euros, chiffre préconisé par la Cour des comptes. Trop longtemps fixé à 42 euros, ce prix a été porté à 46 euros par le Gouvernement, mais il reste insuffisant.
Oui.
Bien sûr ! Il suffit de mettre des plafonds.
Voilà… c'est évident !
Mais non !
La preuve que si !
Avec cette série d'articles sur l'énergie, se pose la question centrale pour nos compatriotes non seulement du pouvoir d'achat, mais également celle, peut-être encore plus essentielle, de savoir si nous pourrons fournir cet hiver de l'électricité aux Français pour leur permettre de se chauffer.
Comment la France en est-elle arrivée à cette situation effarante ? Les gouvernements qui se sont succédé lors du précédent quinquennat ont mené une politique de gribouille en matière énergétique. Notre pays a tourné le dos à sa vocation nucléaire,…