Les amendements de Xavier Breton pour ce dossier
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Il y a eu un plan national pour le développement des soins palliatifs pour la période de 2015 à 2018. Il a fallu attendre 2021 pour qu'un nouveau plan soit établi.
C'était le Président Macron qui était aux responsabilités en 2018. L'année 2019 a donc été une année blanche, suivie d'un temps de mise en route et d'évaluation. Vous annoncez de grands plans mais, madame Darrieussecq, ce n'est que de l'affichage : non seulement ils recyclent des crédits déjà prévus mais leur mise en œuvre est lacunaire. J'appe...
Je vais rappeler un chiffre que nous avions indiqué, Mme Ménard et moi : 1,4 milliard d'euros sont destinés à rendre la Seine baignable pour les Jeux olympiques. Cela donne un ordre d'idée des priorités du Gouvernement : 1,4 milliard d'euros pour pouvoir se baigner dans la Seine et 1,2 milliard d'euros sur dix ans pour développer les soins pall...
La comparaison s'arrête donc immédiatement. D'un côté, il y a l'aide active à mourir ; de l'autre, la sédation profonde et continue dans des cas précisément délimités, l'objectif n'étant pas de faire mourir, mais de soulager jusqu'à la mort. Lisez les interviews de Jean Leonetti, qui est frontalement opposé au projet de loi que nous examinons, ...
Après avoir fait les comptes, je constate que dix-huit membres de la majorité ont voté pour l'amendement du Gouvernement tout à l'heure, et trente-six contre, soit les deux tiers de votre majorité relative !
Cet amendement de clarification, préparé par notre collègue Blin, tend à définir le suicide assisté, en complétant l'article 5, comme étant l'acte de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu'elle s'administre par elle-même une substance létale qui a pour conséquence de provoquer la mort.
Notre collègue Anne-Laure Blin propose de compléter le texte par un article définissant l'euthanasie comme étant « l'usage des procédés qui permettent de hâter ou provoquer délibérément la mort à la demande du malade qui désire mourir ».
L'article que l'amendement en discussion tend à insérer dans le code de la santé publique ne se serait pas appliqué dans le cas de Vincent Lambert, puisqu'il n'était pas en fin de vie, au sens strict et médical du terme.
Ceci dit, la question de la hiérarchisation des proches mérite d'être posée, car il est souhaitable d'en finir avec ces situations qui présentent des risques de confusion. Vous répondez que cette hiérarchisation serait difficile. Cela s'entend. Mais je ne suis pas d'accord avec vous lorsque vous estimez qu'elle ne serait pas souhaitable : il es...
Il s'agit d'inscrire explicitement dans la loi l'accès aux soins palliatifs sur tout le territoire. La loi du 9 juin 1999 reconnaît à toute personne dont l'état le requiert, le « droit à accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement. » Vingt-cinq ans après, nous en sommes loin et les inégalités persistent puisque vingt départements ne d...
…et 1 milliard sur dix ans. C'est très loin de couvrir les besoins. Par comparaison, il est prévu de consacrer 1,4 milliard pour dépolluer la Seine et la rendre baignable. On voit où vont les priorités de votre gouvernement ! C'est pourquoi notre collègue Di Filippo propose par cet amendement de compléter la première phrase du second alinéa de...