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Les amendements de Thomas Portes pour ce dossier

13 interventions trouvées.

Il vise à maintenir le régime spécial des industries gazières et électriques. Après la RATP, vous vous attaquez encore une fois au service public. Afin de justifier l'injustifiable, vous ne cessez de parler d'équilibre financier et de réduction du déficit. Mes collègues l'ont rappelé : ce régime pionnier est vertueux, il a reversé au régime gén...

Il n'y a aucune raison de supprimer ce régime spécial, comme celui de la RATP, si ce n'est la politique de classe que vous menez. Pour comprendre votre objectif, il faut lire l'exposé des motifs de ce texte : comme pour la SNCF en 2018 et comme pour la RATP, il y est question d'ouverture à la concurrence. Vous utilisez cette réforme pour vous a...

Oui, vous incarnez un camp, même si vous ne voulez pas l'entendre : celui du capital, de la bourgeoisie et de l'exploitation !

Ne l'oublions pas : un député de votre majorité a dit dans cet hémicycle que les SDF dormaient dans la rue par choix.

Collègues lobbyistes, ne vous plaignez pas. Quelques heures dans le noir vous feraient peut-être du bien pour retrouver la lumière et retirer cette réforme. N'oublions jamais vos propos : non, les SDF ne dorment pas dans la rue par choix.

Vous l'aurez compris, nous proposons de maintenir le régime spécial de la RATP. Depuis le début de l'examen du texte dans l'hémicycle, vous n'avez que ces mots à la bouche : « justice, équité et égalité ». Mais à quelle justice correspond la suppression du régime spécial de la RATP ?

Faire travailler deux ans de plus les salariés de la RATP améliorera-t-il le sort des conducteurs de bus de Toulouse, d'Orléans ou de Tours ?

Non, évidemment, mais cela vous importe peu, messieurs les membres du Gouvernement ! Votre projet, c'est la régression sociale pour tous. Vous l'avez rappelé avec beaucoup de sincérité lorsque vous avez parlé de la réforme de la SNCF, monsieur Attal ; vous êtes ici en service commandé pour vous payer les régimes spéciaux, qui représentent tout ...

En quoi est-il juste d'attaquer un régime spécial qui permet à des salariés de partir plus tôt, eu égard à la pénibilité de leurs conditions de travail ? En quoi est-il juste de voler deux ans de vie à des femmes et à des hommes qui travaillent en horaires décalés, en trois-huit, les week-ends et les jours fériés, tout en gérant le stress et la...

En quoi est-il juste de sacrifier des salariés, alors même qu'au moment du départ à la retraite, un salarié de la RATP sur cinq est déjà en inaptitude ?

En rien, évidemment et vous le savez, monsieur le ministre délégué. Rien ne justifie cette suppression. Les propos que vous avez tenus hier, à la tribune, qualifiant les salariés de la RATP de privilégiés et les montrant du doigt, sont indignes d'un ministre de la République !

Vous présentez ces salariés comme des privilégiés, mais qui sont les privilégiés dans ce pays ? Beaucoup l'ont rappelé ici et L'Humanité – un très bon journal – l'a rappelé aujourd'hui : les patrons du CAC40, qui se gavent et accumulent des sommes astronomiques, ne produisent rien, spéculent et sont de véritables parasites !

Avec cette réforme, monsieur le ministre délégué, vous voulez enterrer les Français, mais ce sont eux qui vont enterrer votre réforme dont personne ne veut !