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Les amendements de Stéphane Delautrette pour ce dossier

37 interventions trouvées.

Je ne vois pas en quoi entendre la souffrance d'un patient présente un risque. Ce texte replace le patient, la personne en souffrance, au cœur du dispositif. Madame Rist, vous évoquez la responsabilité qui pèse sur le professionnel, mais il ne s'agit pas, avec ces amendements, de rompre le dialogue entre le patient et l'équipe médicale qui l'ac...

Nous discutons d'une question extrêmement délicate, sur laquelle nous nous sommes beaucoup interrogés et sur laquelle nous avons beaucoup varié au sein du groupe Socialistes et apparentés. Comme beaucoup d'entre vous, j'ai organisé une réunion publique sur le thème de la fin de la vie dans ma circonscription : plusieurs personnes accompagnant u...

En réalité, chers collègues de droite, vous êtes contre l'instauration d'une aide à mourir et vous faites tout votre possible pour rendre ce texte inopérant afin que personne ne puisse accéder à cette nouvelle possibilité.

Quand j'entends certains collègues de droite et d'extrême droite, en particulier M. Juvin, dire qu'ils cherchent à « limiter les dégâts », je me demande s'ils sont bien sérieux !

Je respecte les points de vue différents, mais dès lors qu'on les soutient par des arguments. Nous parlons de personnes en souffrance insupportable et sans aucune issue médicale. Le débat mérite d'être ramené à son juste niveau pour qu'on puisse enfin parler des situations de personnes qui attendent une loi susceptible de répondre à leurs probl...

À mon tour de formuler le vœu que nos débats soient respectueux et apaisés. Nous ne pouvons toutefois pas laisser dire n'importe quoi. Monsieur Le Fur, on achève un animal blessé mais on accompagne les hommes et les femmes en souffrance.

Où avez-vous cela dans le texte ? Ces amendements de suppression signifient-ils, chers collègues, que vous êtes partisans d'une aide à mourir sans conditions ? Permettez-moi d'en douter. Comme je l'ai dit ce matin, je pense que vous cherchez plutôt à rendre le projet de loi inopérant. Défendez plutôt vos arguments au travers de vos amendements...

Il serait bon que ceux qui appellent à l'humilité et au respect de la parole des uns et des autres s'appliquent à eux-mêmes ces principes.

Pour ce qui est du présent amendement, à ma connaissance, quand un prélèvement d'organe est effectué après décès, la loi ne permet pas que la personne décédée ait pu prévoir, dans son testament, de donner cet organe à une personne de son choix. Il sera destiné à une personne qui se trouve sur une liste d'attente,…

De mon point de vue et sauf si vous me prouvez le contraire, cet amendement n'a donc pas de sens ; il révèle surtout, une fois de plus, que ceux qui sont opposés à l'instauration d'une aide à mourir sont prêts à utiliser tous les arguments…

Il faut les saluer et encourager leur développement dans l'ensemble du territoire. Mais il est évident que l'objectif des auteurs de ces amendements n'était pas de proposer la mort à toutes les personnes en situation de handicap ,

et tout aussi évident qu'ils encouragent et soutiennent tous les types d'accompagnement qui peuvent leur être proposés. Ils voulaient seulement apporter une réponse à ceux pour qui la vie est devenue insupportable à la suite d'un accident et expriment le souhait d'accéder à l'aide à mourir – ça existe, entendez-le ! Ne laissez surtout pas ente...

…il faut absolument rassurer les personnes en situation de handicap sur le fait qu'aucun d'entre nous n'envisage de leur proposer la mort.

Je partage les arguments exposés par les auteurs des amendements précédents. Permettez-moi de rappeler le contexte qui nous a conduits à modifier, en commission spéciale, la rédaction initiale du texte : il nous a été expliqué par la présidente de la commission qu'« ou » signifiait « et » ; plusieurs d'entre nous avaient été un peu interloqués ...

Je vois, chers collègues, que vous êtes tous très pressés d'aborder les débats relatifs aux articles suivants, qui traitent de tous les points que vous évoquez. De grâce, épargnons-nous à présent ces discussions si nous souhaitons les mener sereinement le moment venu. N'encombrons pas nos débats à ce stade de l'examen du texte.

Je voudrais également remercier nos collègues d'avoir ouvert le débat : nous ne pouvions aborder le sujet de l'aide à mourir sans évoquer la question des enfants et des adolescents, aussi sensible, voire pénible soit-elle. Nous devons nous interroger sur la manière d'accompagner des jeunes dont les souffrances sont insupportables, des parents q...

Étant à l'origine de la rédaction qui figure dans le texte que nous examinons, nous sommes évidemment très opposés à la tentative du Gouvernement de revenir à la version initiale. Madame la ministre, cela reviendrait à s'asseoir sur tout le travail qui a été fait en commission spéciale

et à ne tenir aucun compte de ce que nous avons entendu à de multiples reprises au cours des auditions, à savoir que la notion de moyen terme n'a aucun sens et que personne n'est capable de la définir. Notre amendement a été adopté par la commission spéciale après avoir recueilli un avis favorable du rapporteur général et de la rapporteure pou...

À ce stade de la discussion, je tiens à l'affirmer clairement : tout retour en arrière constitue pour nous une ligne rouge. Nous nous opposerons à l'amendement du Gouvernement et aux amendements identiques. À l'instar de notre collègue Laernoes, nous présentons ici un sous-amendement d'appel, qui vise à supprimer la référence « à court ou moyen...

Je comprends que certains d'entre vous soient tentés de tronquer le débat. Il s'agit de laisser la possibilité au patient de choisir entre auto-administration et administration par un professionnel de santé, un proche ou un tiers – nommons cette personne comme on le souhaite, il n'est pas question d'en débattre à ce stade. Votre opposition à c...