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Les amendements de Sophia Chikirou pour ce dossier

17 interventions trouvées.

Il vise à introduire dans l'enseignement et la formation aux métiers de l'agriculture, de la forêt, de la nature et des territoires, des modules portant sur l'agriculture urbaine. C'est l'un des grands sujets absents du projet de loi : il a été évoqué grâce à l'adoption en commission de quelques amendements, présentés par le groupe Socialistes....

Par ailleurs, elle est très sollicitée, parce qu'elle présente des formes statutaires différentes, qui correspondent aux aspirations des nouvelles générations. Ainsi, celles-ci pourraient être intéressées par les sociétés coopératives de production (Scop), qui ne sont pas des coopératives agricoles.

On a l'impression de parler à des conservateurs arriérés, vivant dans les années 1960. Pauvre France, c'est malheureux d'entendre des gens qui n'ont même pas honte de leur ignorance et qui sont arrogants, par-dessus le marché !

L'agriculture urbaine, ce n'est pas uniquement la culture de haute technologie, énergivore et néfaste pour l'environnement – je suis d'accord avec vous sur ce point, madame la rapporteure. Il faudrait d'ailleurs renoncer à ces cultures, qui consistent à créer des usines en ville pour cultiver à la verticale. L'agriculture urbaine est un secteur...

comprenant des jardins ouvriers, des jardins partagés, des jardins collectifs, des maraîchers installés en zone périurbaine.

En outre, les collectivités territoriales sont très demandeuses. J'ai auditionné des représentants d'AgroParisTech, qui abrite une chaire partenariale consacrée aux agricultures urbaines – une chaire d'excellence.

Ils ont identifié une demande croissante des collectivités pour créer des régies agricoles et installer de l'agriculture en ville, ce qui est utile aux circuits courts.

Je ne dis pas qu'il serait possible de nourrir toute la population grâce à l'agriculture urbaine, mais elle répond à de véritables besoins en milieu urbain et périurbain.

Elle n'est pas en contradiction avec l'agriculture rurale : un agriculteur qui passe par l'urbain et le périurbain aura de fortes chances de s'établir en zone rurale. C'est comme ça que l'on va recruter les futures générations d'exploitants.

Encore une fois, il est triste de vous entendre faire des jeux de mots, traiter les gens d'écolos. Je suis très fière d'être une écologiste et de défendre l'agriculture urbaine !

Le Gouvernement propose un projet de loi pro-agrobusiness ; quant à nous, nous proposons un sous-amendement pro-économie sociale et solidaire. Nous souhaitons nous fixer l'objectif de faciliter l'installation des agriculteurs faisant le choix de formes innovantes d'exercice de leur activité, notamment lorsqu'ils choisissent le statut de société...

En effet, il existe une inadéquation entre les projets et les moyens disponibles. Malheureusement, le statut de coopérative est souvent mal compris par les porteurs de projet et très mal soutenu par la puissance publique : la plus grande partie des aides financières va à d'autres types de projet. Nous souhaitons limiter la financiarisation de ...

Nous, on ne veut pas faire travailler des sans-papiers ! Nous n'avons pas la même vision. Ça vous dérange, n'est-ce pas ? On n'aime pas exploiter les gens !

Il vise à renforcer le cadre législatif applicable aux dispositifs de suivi de l'application de la politique d'installation et de transmission en agriculture. Si la volonté est réelle, il faut assurer le succès d'une telle politique pour répondre au défi démographique que rencontre la profession, aux enjeux que nous connaissons tous, tels que ...

Il permet d'évoquer la formation des travailleurs agricoles saisonniers, auxquels nous voulons garantir un droit à la formation. Le travail précaire agricole concerne au moins 600 000 personnes dans le pays, d'après une thèse : une main-d'œuvre venue d'Europe, mal payée, mal logée, maltraitée ; une main-d'œuvre qui vient d'ailleurs, encore plus...

En 2020, 70 % des salariés du secteur agricole l'ont quitté. On estime qu'il faut former 30 % d'élèves supplémentaires pour répondre au manque d'attractivité – lequel vous arrange, peut-être… Mais comment l'expliquer ? Par la pénibilité, par la faiblesse des revenus – contre laquelle vous refusez toujours d'agir, qu'elle concerne ceux des explo...

…ou de la réforme de l'assurance chômage, qui va encore décourager les vocations de travailleurs saisonniers. Nous proposons de réfléchir à la construction de carrières dans le secteur. Par ce sous-amendement, nous posons au moins la question : comment faire pour relever les défis, échapper à la prédation, faire face au changement climatique ?...