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Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

68 interventions trouvées.

La souveraineté alimentaire ne se décrète pas. Reprendre la main sur notre destin alimentaire et agricole exigera plus que des déclarations d'intention et un texte insuffisant qui renvoient les sujets fondamentaux à de futures lois. Depuis des mois, les agriculteurs l'affirment : pour se relever, l'agriculture française a besoin de bras et d'un...

Cette loi sera-t-elle effective ? Est-elle normative ? Nous donne-t-elle vraiment les moyens d'atteindre les objectifs qu'elle fixe ? Il y a débat, mais nous sommes d'accord sur un objectif politique : il faut stopper l'hémorragie des exploitations. Nous nous accordons également sur l'enjeu générationnel : il faut combler le trou démographique....

Cet amendement, de repli, vise à inscrire dans la loi cet objectif : former plus de mômes, et d'adultes, qui deviendront les agriculteurs de demain.

Nous proposons uniquement de supprimer le début de la seconde phrase. Monsieur le ministre, pouvez-vous citer une région de métropole ou d'outre-mer où le nombre de départs en retraite et le renouvellement des générations justifieraient une diminution des besoins de formation ? Citez-en seulement une à l'appui de votre avis !

La droite et le RN sont venus au secours du Gouvernement pour refuser que les contrats de plan régionaux de développement des formations et de l'orientation professionnelles, négociés entre l'État et les régions, actent un accroissement des formations.

Il s'agit d'un rappel au règlement pour fait personnel. Quand vous en aurez fait autant pour le monde agricole que le groupe communiste et son président André Chassaigne – je vous renvoie aux lois Chassaigne I et II, visant à assurer la revalorisation des pensions de retraite agricoles –, vous pourrez ramener votre fraise !

Pour votre information, le candidat Rassemblement national ne s'est pas qualifié au second tour des élections législatives : je lui ai mis treize points dans la vue…

Madame la présidente, M. de Fournas a sous-entendu que l'amendement était mal écrit, alors qu'il vise seulement à supprimer le début de la seconde phrase de l'alinéa 2 – il suffit de savoir lire.

Dans l'histoire de la Ve République, on compte peu de recteurs communistes, mais il y en a eu quelques-uns. L'un d'entre eux, Jean Gallot, a beaucoup compté dans l'histoire de notre département – le mien et celui de Gérard Leseul – et dans mon histoire personnelle. Il a assez vite compris que les jeunes de condition modeste...

Je me réjouis que le mot « bachelor », produit d'une novlangue décalée et absent du vocabulaire reconnu par l'éducation nationale, ait été retiré, le Conseil d'État ayant recommandé de se séparer de cette mauvaise référence. La commission a été sage de supprimer ce terme, d'autant qu'il ne correspond pas à la culture du monde agricole, où jamai...

Il faut savoir reconnaître cette spécificité de l'enseignement agricole, d'autant qu'il s'agit d'établissements conventionnés et donc contrôlés par la puissance publique. Permettre aux lycées privés d'offrir cette formation diplômante ne me semble pas poser un problème.

Je conclus brièvement : je partage aussi l'idée du maillage territorial de l'offre de formation en licence professionnelle à partir des villes moyennes, car cela permet aux mômes de chez nous de se former mieux.

Mon expérience locale me rend assez dubitatif : un beau matin, le rectorat a décidé de supprimer plusieurs formations proposées par le lycée des métiers du bois d'Envermeu. J'ai alors essayé de mobiliser la filière du bois locale pour montrer que fermer des formations menant au bac professionnel ou à un CAP (certificat d'aptitude professionnell...

Le risque – et ce n'est sûrement pas votre objectif –, c'est de faire perdre de leur valeur aux diplômes et d'accentuer les inégalités territoriales entre formations. Le Medef ne doit pas déterminer le contenu des bacs professionnels ; de la même manière, les formations agricoles doivent rester de la responsabilité de l'État, lequel doit prend...

Je me permets d'insister, car ce débat n'est pas complètement neutre. D'abord, nous ne devons pas alimenter l'idée que les lycées agricoles et les maisons familiales rurales seraient déconnectés des besoins du monde agricole : de façon générale, ils forment bien les jeunes – ceux qui en sortent deviennent de bons professionnels. En outre, la ré...

…pendant trois jours ou une semaine. En classe de seconde, un stage de deux semaines est désormais préconisé. Monsieur le ministre, si ce chiffre figure parmi ceux dont vous disposez, pouvez-vous nous préciser combien d'enfants effectuent leur stage dans l'agriculture ? Nous avons en effet évoqué les enjeux du renouvellement générationnel. Or, ...

Excusez-moi pour mon impolitesse, mais je ne sais pas comment le dire autrement : c'est un débat à la con… Premièrement, il faut reconnaître que, dans la quasi-totalité des cas, les agriculteurs sont d'honnêtes gens, et qu'il leur est insupportable de se sentir traités comme des délinquants ou des trafiquants de drogue. Nous devons en prendre a...

Pour en revenir au fond, je pense que le rabougrissement, l'affaiblissement considérable des services de l'État conduit à leur donner un rôle de tutorat et de contrôle, alors qu'ils devraient être perçus comme des services d'accompagnement et d'aide.

Il faudrait que l'État soit plus et mieux présent et qu'il soit perçu comme moins enquiquinant. Cela permettrait de rétablir des relations plus paisibles entre les services de l'État et les acteurs du monde agricole et de la pêche, qui seraient ainsi mieux accompagnés. Cette relation de confiance est nécessaire. Nous sortirions alors du climat ...

Permettez-moi quelques mots pour détendre l'atmosphère. Au regard du nombre de traités de libre-échange que vous négociez dans le dos des agriculteurs, peut-être serions-nous bien inspirés de leur apprendre le portugais, l'anglais et l'espagnol.