Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier
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… on a expliqué aux salariés que leurs emplois étaient obsolètes afin de délocaliser dans des pays à bas coûts environnementaux et sociaux. Autoliv, monsieur Millienne, ce n'est pas « à l'époque » : c'était le 8 juin et on compte, je le répète, 8 000 suppressions d'emplois annoncées en Europe, dont 2 000 en France. Sachez raison garder en matiè...
Je le dis très tranquillement. Cet article sur les friches était la seule concession faite au groupe GDR – NUPES en commission, et, à peine une semaine plus tard, on assiste à sa suppression par deux ou trois marcheurs porte-flingues ! C'est inacceptable !
Vous estimez que nous avons délibéré sur la proposition de loi ZAN, mais vous avez simplement décidé de vous mettre d'accord, dans le secret de la CMP, sur une commission qui ressemble à celle que nous souhaitons créer pour les friches mais qui, comme son nom l'indique, traite, à l'échelle régionale, de l'artificialisation des sols. Ce n'est pa...
La gestion de ces friches industrielles, c'était, je le répète, votre seule concession au groupe GDR – NUPES.
Non, on ne s'en va pas, mais nous nous souviendrons que vos concessions sont de la pacotille. Il ne s'agit pas de négocier un amendement mais de vous rappeler que cette question est essentielle.
Le ministre délégué l'a lui-même rappelé. Vous avez identifié cinquante sites, anciennes friches dépolluées, pour les mettre à la disposition de l'industrie. Mais ce ne sont que 2 000 hectares sur les 10 000 dont nous avons besoin, alors que les plus de 172 000 hectares de friches industrielles sont de véritables saignées dans nos territoires, ...
Cela ne nécessite-t-il pas de mettre tout le monde autour de la table – établissements publics fonciers, régions, départements, État… – afin de mobiliser des financements croisés au service de leur dépollution et de leur réindustrialisation ? Sinon, de quoi parle-t-on ?
Je suis donc en colère ! En plus, vous faites ça en douce en prétendant qu'il y a trop de commissions dans le pays et en parlant de simplification. Mais de qui vous moquez-vous ?
La question des friches n'est pas réglée dans notre pays, et vous laissez les maires se démerder seuls !
D'abord, les cocos ne veulent pas recevoir de leçons. Nous connaissons les entreprises, nous n'avons pas besoin d'aller les visiter, nous vivons avec ; elles sont implantées sur nos territoires. Depuis toujours, nous sommes aux côtés des organisations syndicales et des salariés. Du reste, nous regrettons que vous n'ayez pas pris soin de vous no...
La faillite du site de Florange et celle de certaines usines de Whirlpool, d'Ascoval, d'Arcelor, de Pechiney, ou la liquidation d'Alcatel : il y a des responsables. Les politiques ont laissé faire et les patrons en ont été complices. Ces mêmes patrons arboraient des badges, prétendant créer 1 million d'emplois grâce aux aides allouées. J'ai im...
…et vous avez affaibli l'État. Vous avez toujours proposé les mêmes solutions : d'une part, les hauts taux au-dessus des totaux, d'autre part, l'efficacité supposée des exonérations. Aujourd'hui, Emmanuel Macron déclare son amour à l'industrie. On devrait l'appeler Emmanuel Montebourg, et le ministre de l'économie, des finances et de la souver...
…et c'est un pas que vous peinez à franchir. D'abord, vous saucissonnez la politique de relance industrielle, en accélérant d'un côté les énergies renouvelables, de l'autre le nucléaire, et en faisant le choix politique de baisser les impôts de production. Puis, vous renvoyez à l'examen du projet de loi de finances de nombreux sujets stratégiq...
Par ailleurs, votre texte brille par l'absence de dispositions relatives à la formation, à l'organisation des filières – inconnues au bataillon –, à la relance de la recherche et développement, au service du développement industriel. Ces lacunes ne sont pas accessoires, mais témoignent de l'approche feutrée des cabinets, qui ne mènent aucun com...
…c'est-à-dire investir massivement dans la décarbonation, conditionner les aides des entreprises et soumettre la commande publique à l'objectif de transition écologique en responsabilisant les grands groupes envers leurs sous-traitants. Le texte est sourd et même muet, s'agissant de ces sujets. Comment envisager qu'on puisse atteindre l'objecti...
Pour conclure, je reviens sur les propos du ministre, qui, pour étayer son discours, a cité le général de Gaulle.
Sous de Gaulle, EDF était forte, ce qui permettait de proposer des tarifs réglementés, au service de la souveraineté industrielle ; la SNCF était unifiée, ce qui garantissait le maillage du territoire, y compris au profit du fret ; un pacte social et fiscal avait été conclu avec des salariés sous statut, ce qui permettait d'envisager la reconst...
J'avais cru comprendre que le renouveau industriel et le verdissement de l'industrie étaient si stratégiques qu'ils offraient une occasion d'unité nationale. Depuis le début de l'examen du texte, votre manière d'accueillir les amendements des uns et des autres augure mal de son avènement. Le présent amendement ne sort pas d'un chapeau. Il est ...
On voit bien que le texte souffre d'une malformation congénitale, ce qui conduit nos collègues à tenter de définir l'industrie verte. L'industrie verte, c'est l'industrie qui n'est pas délocalisée, qui ne conduit pas à importer un produit manufacturé sans respect des normes sociales et environnementales. Vous auriez dû prévoir à l'article 1er ...
Au sein du groupe GDR, nous sommes attachés au principe d'un État stratège et à la planification. Ce n'est pas un gros mot, n'en déplaise à ceux que j'entendais, sur les bancs de la majorité, crier « Gosplan, Gosplan ! » ; il existe en France un haut-commissaire au plan, preuve s'il en est de l'utilité de la planification. Toutefois, je pense q...