Les amendements de Sandrine Rousseau pour ce dossier
8 interventions trouvées.
Madame Genevard, la question n'est pas de savoir s'il existe des douleurs qui conduisent à la mort. Ce que nous devons nous demander, c'est, dans quelle mesure, la mort arrivant, les personnes ont encore à supporter des douleurs. Le projet de loi ouvre un droit aux personnes ne souhaitant pas souffrir plus longtemps. Nous en discuterons à l'occ...
Il vise à préciser que les soins d'accompagnement « s'organisent territorialement autour d'une convention dans le cadre d'une charte nationale dont le contenu est fixé par décret ». Nous voulons mettre tous les acteurs autour de la table et établir une charte dont les contours sont définis de manière réglementaire afin de piloter ou de coordonn...
Il vise à préciser que les personnes malades ont un accès équitable aux soins palliatifs et d'accompagnement « quels que soient l'âge, la pathologie ou la condition sociale ». Il s'agit de garantir cet accès aux plus précaires. On le sait, les 10 % les plus pauvres renoncent trois fois plus aux soins que le reste de la population ; rapportées à...
Les droits des malades ne sont pas à mettre en regard de la dignité des soignants : ce sont deux sujets différents. La dignité des soignants, particulièrement dans l'hôpital public, est largement touchée par les conditions dégradées d'exercice et le manque de soignants et de personnel en général. Nos amendements tendent à ouvrir le droit aux s...
Le concept même de soins palliatifs indique que ce sont des soins qui se substituent au traitement, lorsque celui-ci cesse. L'objet des soins d'accompagnement est, lui, de commencer des soins visant à diminuer la douleur avant la fin des traitements.
Il s'agit donc de faire rentrer les malades dans ces services avant le terme de leur maladie, avant les derniers jours de leur vie : c'est aussi une manière de les rassurer.
L'évolution du terme de soins palliatifs vers celui de soins d'accompagnement résulte des auditions réalisées pendant plusieurs mois : ce sont les médecins qui nous l'ont demandée.
Beaucoup d'entre eux, y compris ceux qui étaient contre l'aide active à mourir, nous ont confié que la nature des soins palliatifs ne leur permettait pas de traiter l'ensemble des situations auxquelles ils sont confrontés. Les unités de soins palliatifs renvoient chez eux des malades qui ne sont pas encore assez proches du terme de leur vie alo...