Les amendements de Rodrigo Arenas pour ce dossier
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j'ai bataillé durant des années pour que l'école publique et laïque donne à tous nos enfants le meilleur de ce que la République peut leur offrir. Mes combats, je les ai menés aux côtés de milliers d'autres parents, que vous avez méprisés et insultés en quelques déclarations.
Vous vous êtes simplement moquée de ces élèves et de leurs parents qui voient chaque année des centaines d'heures d'enseignement de mathématiques, de français ou de langues disparaître, en prétendant avoir subi un « paquet d'heures non remplacées » en petite section d'une maternelle située dans l'un des quartiers les plus huppés de Paris.
Toutes ces militantes et tous ces militants de l'école publique, comme toutes celles et ceux qui n'ont pas fait le choix de la réseaucratie, méritent mieux.
Vous qui êtes une partisane du mérite, sans vous soucier d'ailleurs de ce qui relève du mérite de l'argent ou du mérite du talent ,
Si l'on en croit ce que disait Voltaire, « la politique, c'est l'art de mentir à propos ». Manifestement, vous avez manqué d'à-propos ! Ma question est simple : quand allez-vous clore ce chapitre ? Quand démissionnerez-vous ?
Cette affaire, que vous avez mise sur la place publique, n'est pas une affaire privée : c'est une affaire publique qui remet en question le fonctionnement même de l'éducation nationale, que manifestement vous ne connaissez pas !
Entre les propos que vous avez tenus en tant que ministre, et non en tant que mère de famille – car vous avez le droit de choisir l'école que vous souhaitez, comme la loi vous y autorise –, et les propos de cette enseignante qui n'a pas manqué d'heures de cours, j'ai choisi mon camp…
…celui des enseignants, qui mettent plus que leur salaire pour honorer le service public de l'éducation nationale ! Je vous en prie, allez chercher l'argent privé que vous avez pour faire en sorte que les Jeux olympiques se tiennent dans notre pays et redonnez à l'éducation nationale ses lettres de noblesse, que vous avez abîmées en deux décla...
Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, cela fait dix mois que votre gouvernement est à l'œuvre et qu'il méprise et maltraite les Françaises et les Français. Personne n'est épargné. Même pas nos professeurs, qui ont pourtant entre leurs mains l'avenir de la France, c'est-à-dire le destin de nos enfants.
Hier, vous leur promettiez des hausses de salaire si faibles que nos enseignants resteront toujours moins payés que la moyenne de leurs collègues européens.
Cette aumône, que vous appelez « le pacte enseignant », vient d'ailleurs d'être rejetée par l'ensemble des organisations représentant les professeurs.
Aujourd'hui, vous fermez leurs classes, aggravant la dégradation de leurs conditions de travail. Qu'en sera-t-il demain ? Est-ce que vous les obligerez à travailler davantage avant de pouvoir profiter de leur retraite ? Quelle maltraitance ! Vous justifiez tout cela en nous expliquant que le pays n'a pas les moyens, qu'il faut faire des économ...
Dans ces écoles, que vous connaissez bien puisqu'il est de notoriété publique que vous y scolarisez vos enfants, ce sont nos impôts qui permettent de financer les salaires des enseignants, d'offrir plus d'heures d'enseignement aux lycéens et de contourner allègrement les principes de mixité sociale et de mixité scolaire.
Vous qui n'avez qu'une vision comptable du monde, quand allez-vous cesser de privilégier l'école privée au détriment de l'école publique ?
seule à garantir l'accueil universel de tous les enfants ? Quand allez-vous enfin faire le choix de l'intérêt général ? Car pour un euro donné à l'école privée, c'est un euro que vous retirez à l'école publique, qui a pourtant besoin d'enseignants ,
C'est vous qui manquez de sérieux, monsieur le ministre ! Allez dire tout cela aux parents dont les enfants se retrouveront dans des classes surchargées dans toutes les villes de France !
Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, le 7 juillet dernier, sur France Inter, vous avez promis : « Il y aura un professeur devant chaque classe dans toutes les écoles de France » à la rentrée 2022. Alors j'ai un petit problème de mathématiques à vous soumettre.
Sachant que sur 23 571 postes offerts aux concours dans l'enseignement public, seuls 83 % ont été pourvus à ce jour ; sachant qu'il manque donc environ 4 000 enseignants dans le pays, en lettres, en langues, en physique-chimie et en mathématiques notamment ; sachant que certaines académies connaissent d'inquiétantes difficultés de recrutement d...
Avez-vous des antisèches à nous fournir pour qu'on puisse apporter des réponses aux parents, aux enseignants, aux AESH – accompagnants d'élèves en situation de handicap – et aux chefs d'établissement, qui nous interpellent régulièrement
parce qu'ils sont inquiets et qu'ils craignent que les enfants n'aient pas d'enseignant face à eux à la rentrée ou, pire, qu'ils soient obligés de se résoudre aux classes virtuelles ? N'est pas un hologramme qui veut !