Les amendements de Rachel Keke pour ce dossier
7 interventions trouvées.
Je vais vous livrer un témoignage. Quand nous vous demandons d'augmenter les salaires, vous nous répondez : non, car dans les entreprises il n'y a pas d'argent. Mais quand les salariés se mettent en grève et sont augmentés, d'où sort l'argent ? À l'hôtel Ibis des Batignolles, nous avons fait vingt-deux mois de grève. Pourquoi ? Parce que notre ...
Monsieur le ministre, nous avons été obligés de nous mettre en grève pendant vingt-deux mois pour qu'aujourd'hui, dans cet hôtel, les salaires soient de 1 800 à 2 000 euros.
D'où sort cet argent ? Vous n'aimez pas la grève, vous n'aimez pas la lutte mais vous forcez les gens à faire la grève pour qu'on augmente les salaires.
C'est une situation impossible. Si je comprends bien ce que j'entends ici, je vais lancer un appel à tous les salariés qui touchent un bas salaire pour qu'ils se mettent en grève parce que ce n'est que comme ça que vous comprenez.
Oui, c'est dommage mais c'est comme ça que vous comprenez. Je le répète : vous n'aimez pas la grève mais vous forcez les gens à la faire. Donc augmentez les salaires, dites aux patrons et aux syndicats d'ouvrir des négociations sérieuses pour que les salaires soient augmentés – parce que les gens souffrent.
Je rejoins ma collègue. La majorité des salariés travaillant dans des sociétés privées ne sont même pas au Smic : ils gagnent 800 à 900 euros. L'inflation est tellement forte qu'ils ne peuvent pas tenir avec des enfants à élever et des loyers à payer. Tout augmente. Les gens n'en peuvent plus ! C'est très difficile pour eux. Cette réalité exist...
Par cet amendement de repli, nous proposons l'ouverture de négociations de branche destinées à augmenter les salaires. Il est temps de mettre cette question essentielle au centre du débat. C'est la vraie réponse face à l'inflation et à l'inégalité professionnelle entre hommes et femmes. On ne vous le dira pas jamais assez : le pouvoir d'achat p...