Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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Les salariés du privé souffrent toujours davantage du partage violemment injuste de la valeur produite. Les soignants et les personnels du secteur médico-social constatent votre obstination à mettre en pièces, en dépit de leur engagement quotidien, le service public de la santé. Les chômeurs pâtissent un peu plus à chacune de vos réformes de ...
Les jeunes pour le climat observent votre incompréhension totale de l'ampleur des changements nécessaires pour faire face au dérèglement climatique et à l'extinction de masse des espèces. Les retraités s'inquiètent des coups de canif que vous avez portés au contrat social qui unit entre elles les générations, notre magnifique système de retrai...
Elles ont toutes la même source : le refus de partager les richesses pour rémunérer le travail, d'engager les investissements nécessaires pour la bifurcation écologique et la reconstruction de nos services publics.
Vous déstabilisez profondément notre société en vous éloignant loin, bien loin, de la République sociale. Vous resterez dans l'histoire comme le pouvoir qui a ravalé la France au rang d'un pays qui a faim, un pays où des gens meurent de la rue, meurent du travail, meurent sur des brancards d'hôpitaux !
Une alternative existe, monsieur le Premier ministre. Le fait que vous ne demandiez pas la confiance en est la preuve : vous êtes minoritaire, et vous le savez. Vous nous avez fait attendre, mais personne n'attend plus rien de vous. À vous et aux citoyens qui nous écoutent à cette heure, je l'affirme : une alternative existe.
Oui, il est possible d'engager une tout autre politique. Augmenter le Smic à 1 600 euros net, convoquer une conférence générale pour l'augmentation des salaires, ramener l'âge de la retraite à 60 ans pour 40 annuités de cotisation, investir massivement dans les services publics, l'isolation thermique des logements et les énergies renouvelables,...
Je vous entends déjà demander comment accomplir et financer cela. C'est simple : en cessant de servir ceux que vous servez, en taxant le capital,…
…en créant de nouvelles tranches d'impôt sur le revenu pour les plus riches, en rendant progressive la contribution sociale généralisée, en un mot : en organisant le partage des richesses.
Une telle perspective peut vous sembler abominable ; c'est pourtant la clef de la cohésion du pays. Vous en êtes le facteur de division, en abusant des pouvoirs que vous donne l'actuelle Constitution. La V
Personne n'ignore en effet que tout se décide à l'Élysée, jusqu'au discours que vous venez de prononcer, qui a été relu, annoté et corrigé par le monarque lui-même. Emmanuel Macron est le serviteur en chef, et vous êtes à ses ordres, comme d'ailleurs une bonne partie de la minorité parlementaire, qui a cru bon de voter, il y a quelques semaines...
Un argument avancé alors vaut qu'on le retienne : certaines dispositions du texte devaient être adoptées car elles étaient anticonstitutionnelles et seraient donc censurées par la suite. Nous nous demandons parfois si vous vous rendez compte du caractère planant de certains de vos arguments. Ne croyez-vous pas qu'un tel mépris pour nos règles c...
La situation politique actuelle, dont vous êtes un sous-produit, nous invite fortement à mettre sur la table un changement institutionnel. Une autre politique est possible. Une autre République est possible. Pour renouer avec la République sociale, avec notre belle devise – Liberté, Égalité, Fraternité –, il est temps de convoquer une a...
La République de l'intervention citoyenne, du référendum révocatoire, qui, s'il était instauré, permettrait aux Français de retourner aux urnes alors que vous le leur refusez obstinément, en dépit de l'état de crise permanent dans lequel vous plongez le pays.
La République de l'intérêt général, où les ministres servent le peuple et pas une oligarchie de plus en plus déconnectée. Vivement un nouveau gouvernement d'union populaire organisant le partage des richesses, la bifurcation écologique et le retour à la démocratie dont notre pays a besoin.
Avec détermination, nous préparons l'alternative à votre monde de malheur. Monsieur le Premier ministre, emportez avec vous, en guise d'avertissement, cette phrase du philosophe Maurice Merleau-Ponty : « Le pouvoir qu'on appelle légitime est celui qui réussit à éviter le mépris et la haine. » Depuis 2017 et à ce jour, vous n'êtes parvenu à évi...