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Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

35 interventions trouvées.

Vous nous avez maintenus dans l'attente, monsieur le Premier ministre : plus de deux semaines avant délivrer le discours de politique générale que vous devez à la représentation nationale ! Bien entendu, vous ne demandez pas la confiance de l'Assemblée, ce qui serait le moins que vous puissiez faire si notre démocratie fonctionnait. Vous ne la ...

Vous nous avez maintenus dans l'attente, mais vous vous êtes rendu compte que personne ne vous attendait. Les agriculteurs en colère ne vous ont pas attendus pour réclamer de pouvoir vivre de leur travail. Leur avez-vous dit que votre majorité avait rejeté un texte que nous avions proposé en novembre dernier pour encadrer les marges de l'indust...

Vos coups de communication ne font pas une politique. Vous venez d'ailleurs de le montrer, une fois de plus, avec votre discours de propagande générale. Les professeurs ne vous ont pas davantage attendus : ils seront en grève jeudi, le 1er février, épuisés par l'application de vos improvisations ministérielles, atterrés par la ministre qu'Emman...

Fille du directeur de Publicis, femme du directeur général de la Société générale puis de Sanofi, cousine d'un éditorialiste de BFM TV, nièce d'une éditorialiste bien connue du service public,…

…avant de devenir ministre des sports, puis, tout récemment, de l'éducation nationale, des sports, des Jeux olympiques et paralympiques. La pauvre, elle gagnait, nous disait-elle, trois fois plus auparavant !

Merci de nous avoir offert une si belle caricature de votre politique et de l'oligarchie que vous êtes, que vous représentez et que vous défendez !

Quand on lui parle de sa défense lamentable et de ses mensonges à répétition dans l'affaire du lycée Stanislas, où des thèses réactionnaires et hostiles à la République sont répandues, elle dit ne pas avoir menti. Non, c'est – tenez-vous bien – la réalité qui lui a donné tort…

Il est vrai que, dans ce domaine, vous êtes des experts : que ce soit en matière de politique économique et sociale, d'écologie ou de démocratie, la réalité vous donne toujours tort. Pourtant, vous continuez.

La réalité vous donne-t-elle encore tort ? Vous continuez. Vous mentez de nouveau ? Vous continuez ! Monsieur le Premier ministre, Mme Oudéa-Castéra partage avec vous un arrondissement : du lycée Stanislas à l'École alsacienne, on se comprend bien entre grands bourgeois.

Si Mme Oudéa-Castéra n'est pas encore partie, c'est pour une bonne raison : puisque vous êtes tous comme elle, pourquoi serait-ce à elle de s'en aller la première ? Elle pense ne rien devoir à personne, et sans doute vit-elle ses fonctions de ministre comme une peine infinie, car elle y gagne encore moins qu'à la Fédération française de tennis.

Peut-être, toutefois, les effets cumulés de votre suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune compensent-ils cette perte de revenus. Ouf !

Monsieur le Premier ministre, l'étymologie du mot « ministre » est simple. Permettez-moi de vous la rappeler : ce mot vient de minister, qui signifie « serviteur » en latin. Tout gouvernement doit être un gouvernement de serviteurs. Le vôtre en est un, sans aucun doute. Mais vous ignorez qu'en démocratie, c'est le peuple que les ministre...

Au lieu de cela, vous vous servez vous-mêmes et vous servez les plus riches, dont les intérêts ne se sont jamais aussi bien portés, au cours de la Ve République, que sous la présidence d'Emmanuel Macron. La fortune des 500 familles les plus riches de ce pays…

…a plus que doublé depuis 2017. Vous êtes leurs serviteurs zélés, mais vous oubliez la République et ses principes. Vous jetez ainsi en pâture celles et ceux qui arrivent sur notre territoire, pour ne pas parler des inégalités croissantes, du problème massif du logement, des sans-abri, des si nombreux travailleurs dont la paie ne suffit plus et...

Monsieur le Premier ministre, vous n'êtes à la hauteur ni de la situation sociale ni de notre histoire démocratique ,

et encore moins de l'impérative nécessité de transformer nos modes de production pour relever l'immense défi écologique. Vous n'êtes pas à la hauteur !

Une partie de la presse, sans doute sympathisante de votre gouvernement minoritaire, pond de vous des portraits ridicules, dans lesquels on s'extasie du fait que vous dormez peu. C'est peut-être pour cela que le pays semble conduit par une équipe de somnambules,…

…ensommeillés dans leurs rêves de milliardaires, éblouis par les lumières télévisuelles, vivant dans un spectacle permanent que le pays regarde avec consternation.

Mais pendant que vous vivez de l'esbroufe éternelle, le pays souffre : vos tentatives d'hypnose ne fonctionnent pas ! Les agriculteurs, à bout, comprennent que le libre-échange, la défense par une poignée d'un modèle intenable, les marges laissées sans contrôle sont la source de leurs difficultés quotidiennes.

Les enseignants, face à la création de groupes de niveau – mesure aussi stigmatisante qu'inefficace sur le plan pédagogique –, comprennent le caractère systématique de la destruction du service public qu'ils honorent. Les cheminots, que vous avez vilipendés et dont vous avez dégradé la condition sociale, voient disparaître peu à peu le service...