Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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Avec votre ignoble projet de loi « plein emploi », vous souhaitez retirer l'une des dernières pierres de notre édifice social. Le seul horizon que vous offrez au pays, c'est l'indignité généralisée. Quinze à vingt heures d'activité obligatoires par semaine pour bénéficier du RSA : du travail gratuit en contrepartie d'un droit, c'est le rêve de ...
Vous voulez forcer les gens à accepter n'importe quel emploi sous-payé, pénible, des emplois qui détruisent les corps. Après avoir volé deux ans de vie aux Français, vous comptez maintenant leur voler le peu de leur reste à vivre. Vous êtes une machine à fabriquer des sans-droits, des sans-abri, des sans-logement, des sans-fac, des sans-papiers...
Comment pourriez-vous alors saisir à bras-le-corps cet enjeu infiniment plus complexe ? Votre inaction face au dérèglement climatique a déjà été condamnée deux fois par la justice, mais vous ne changez toujours pas d'orientation politique en la matière. Comment vous croire un seul instant quand le jour même où le Président de la République fai...
Comment vous croire un seul instant quand la France s'apprête à voter une nouvelle autorisation du glyphosate pour dix ans ?
Comment vous croire un seul instant quand vous récompensez le criminel climatique Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, en lui remettant la Légion d'honneur ?
Vous montrez chaque jour l'obsolescence de la V
Nous continuons à lui proposer la seule sortie positive face à l'impasse dans laquelle vous plongez le pays : la convocation d'une assemblée constituante pour le passage à la VI
Référendum d'initiative citoyenne, indépendance des pouvoirs publics vis-à-vis des pouvoirs de l'argent, inscription de la règle verte ou encore de nouveaux droits dans la Constitution : le droit à l'avortement, le droit de choisir librement son genre, le droit de vote accordé aux résidents étrangers lors des élections locales ou encore l'ultim...
L'heure de la VI
Écoutez, madame la Première ministre, ce vers de Pablo Neruda, qui traverse le temps et peut s'entendre comme la voix de cette France dont je vous parle : « Je ne suis pas seul dans la nuit, dans l'obscurité de la terre. Je suis peuple, peuple innombrable. J'ai dans ma voix la force pure qu'il faut pour franchir le silence et germer parmi les t...
…impose, seul contre tout un peuple, deux ans de vie volés. En Macronie, une loi peut passer en force sans aucune légitimité parlementaire ni populaire ; l'Assemblée nationale est piétinée ; l'initiative parlementaire et le droit d'amendement sont bafoués.
En Macronie, les citoyens, l'intersyndicale, les associations, les représentants du peuple ne comptent pour rien. Seuls valent les caprices du Président auxquels la nation tout entière doit se plier.
En Macronie, on n'hésite pas à salir le président de la commission des finances, Éric Coquerel, pour protéger son camp.
En Macronie, la démocratie est un luxe dont nous devrions nous passer. Sommes-nous encore en démocratie en Macronie ?
En Macronie, ceux qui manifestent sont arrêtés arbitrairement et réprimés, malgré les rappels à l'ordre du rapporteur spécial sur les libertés de l'ONU, du Conseil de l'Europe, de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, de la Ligue des droits de l'homme, de la Défenseure des droits ou encore d'Amnesty International.
Le droit de grève est attaqué par des réquisitions massives. Les représentants du peuple sont empêchés de voter contre la retraite à 64 ans. Articles 47-1, 44.2, 44.3, 49.3, 40 de la Constitution : jamais autant d'outils antidémocratiques n'avaient été mobilisés en même temps dans l'histoire de la V
La séparation des pouvoirs n'est même plus feinte : des ministres s'arrogent tranquillement le droit de décider ce que l'Assemblée nationale peut ou non voter. D'autres font pression sur des parlementaires pour leur faire changer leur vote, jusqu'à avoir l'indécence de mettre en jeu l'existence d'une maternité. Sommes-nous encore en démocratie…
…en Macronie ? Madame la Première ministre, vous avez bouché toutes les issues démocratiques. Vous ne vous rendez même plus compte des seuils que vous franchissez. Gouverner, c'est assumer une responsabilité devant l'Histoire. Avec vos méthodes, vous ouvrez la porte au pire. Le bras de fer d'Emmanuel Macron contre le peuple de France est tout...
Dans Du Contrat social, Rousseau écrit : « La puissance législative appartient au peuple, et ne peut appartenir qu'à lui. […] Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi. » Sommes-nous encore en démocratie en Macronie ?
En tout cas, il semblerait que nous ne soyons plus en République, car la République est avant tout sociale, et avant vous, jamais aucun gouvernement n'avait autant méprisé l'existence humaine.