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Les amendements de Mathilde Hignet pour ce dossier

97 interventions trouvées.

Revenu, concurrence déloyale, accès à la terre, changement climatique sont autant de défis auxquels ce projet de loi devrait répondre – mais il n'en est rien. Aujourd'hui, dans cet hémicycle, se rejoue un combat que nous voyons trop souvent dans nos campagnes : celui des petits contre les gros, qui fait que les terres vont à l'agrimanager plutô...

Députée Insoumise, travailleuse agricole, je défendrai l'intérêt des miens : celui des paysans et des paysannes, celui des ouvriers et employés de l'agriculture et de l'agroalimentaire.

Chacun d'entre vous, chers collègues, devra choisir. Quel projet de société voulons-nous ? Quel avenir pour l'agriculture française ?

Comme souvent, vous confondez vision et verbiage – et du verbiage, le monde agricole est arrivé à saturation. Les questions du revenu des agriculteurs et de la souveraineté alimentaire de notre pays ne sont toujours pas résolues. Au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron a repris notre proposition de prix planchers, mais il n'en a plus été qu...

Encore des mots, toujours des mots. Pire, vous déformez les idées du camp progressiste. Votre vision de la souveraineté alimentaire s'inscrit dans le cadre des traités internationaux, c'est-à-dire des accords de libre-échange.

Le mouvement paysan international a pourtant construit une définition commune de la souveraineté alimentaire, reconnue par l'ONU. L'ambition agricole française doit d'abord être de nourrir tous les habitants de notre pays, sans oublier les outre-mer. Nous le répétons : trop de gens ne mangent pas à leur faim dans la septième puissance mondiale.

Notre ambition est la souveraineté alimentaire de tous les peuples ! Le projet de loi ambitionne de renouveler les générations, mais vous n'avez pas pris en compte toutes les questions que se posent les porteurs de projet. De combien faut-il s'endetter pour faire ce métier ? Comment s'assurer que le foncier suive ? Comment concilier vie de fam...

Pas un mot, pas un sou, pas la moindre considération ! Ils sont pourtant l'avenir de notre agriculture et de notre alimentation.

Que dire de l'accès aux terres agricoles, principal frein à l'installation ? Rien dans le texte ne permettra de libérer des terres. Pire, la monétisation des terres agricoles a déjà commencé : une ferme sur dix est une société financiarisée. La création des groupements fonciers agricoles d'investissement que vous proposez élargira la brèche dan...

Votre obsession à tout privatiser conduira à tout monétiser, même le bien commun. L'eau notamment, bien commun indispensable à la survie de l'humanité, est sacrifiée au profit des lobbys de l'agrobusiness et de l'agrochimie.

Personne n'est dupe : l'objectif est bel et bien de laisser l'agrobusiness se déployer en détruisant ce qu'il nous reste de terres fertiles et de biodiversité. Je terminerai par les mots d'André Pochon, paysan-chercheur des Côtes-d'Armor : « Les hommes ont toujours su vaincre les difficultés, et les nôtres sont relativement faciles à résoudre....

Cet article reflète bien votre manque de vision et d'un cap clair pour l'agriculture. En quoi qualifier l'agriculture d'intérêt général majeur aidera les agriculteurs à lutter contre les aléas climatiques, à obtenir un revenu digne et à entamer la bifurcation écologique ? Ça ne les aidera en rien. Le seul effet potentiel à craindre, c'est l'uti...

Et que dire de votre définition de la souveraineté alimentaire, dont même le Conseil d'État ne voit pas l'utilité ? Elle fait la part belle aux accords de libre-échange.

En réalité, vous manquez de courage politique pour protéger notre agriculture de la concurrence internationale. Pourquoi vouloir réinventer l'eau chaude ? Une définition, reconnue par l'Organisation des Nations unies (ONU), existe déjà. Nous défendrons cette vision de la souveraineté alimentaire, forgée par les mouvements paysans internationaux...

Nous défendons une agriculture rémunératrice qui emploie des travailleurs et des travailleuses en nombre et qui propose des conditions de travail dignes ; une agriculture pratiquée par des agriculteurs et des agricultrices qui nous nourrissent et protègent le vivant.

Telle devrait être l'orientation de ce texte, plutôt que votre définition sortie d'un chapeau pour justifier le sacrifice de notre agriculture au profit du marché.

À mon tour d'étayer les propos de nos collègues et de réaffirmer notre opposition à l'article 1er de ce projet de loi. L'une des raisons pour lesquelles nous rejetons votre définition de la souveraineté alimentaire, c'est votre insistance à vouloir faire contribuer l'agriculture à la souveraineté énergétique du pays. Que ce soit à titre princip...