Les amendements de Mathieu Lefèvre pour ce dossier
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…assez infondé, pour une raison simple : vous semblez croire qu'en diminuant les taxes et les cotisations sociales, on diminue les recettes de l'État et de la sécurité sociale. C'est que vous raisonnez de façon totalement statique. Pour notre part, nous croyons à ces primes, qui s'ajoutent à la rémunération. En admettant qu'il existe un phénomè...
…les 70 % restants représentent, pour le salarié, un revenu additionnel qui, par définition, comme le ministre l'a expliqué, ne donne lieu à aucune perte de recettes.
Votre vision photographique de l'économie gagnerait à devenir plus dynamique. Mais, pour ce faire, encore faudrait-il que vous fassiez confiance aux entreprises et à leurs salariés…
…et que vous admettiez que, l'an dernier, 5 millions de Français ont touché 800 euros de plus grâce à la politique menée par ce gouvernement.
…et continuer de mener cette politique souple : de grâce, arrêtons de corseter l'économie et cessons les procès d'intention !
Après avoir découvert qu'il y avait deux catégories de salariés, ceux qui ont droit au partage de la valeur et ceux qui n'y ont pas droit parce qu'ils gagnent deux fois plus que le Smic, j'entends Mme Soudais nous demander si nous faisons le lit des banques ou si nous servons l'intérêt national : en versant 5 millions d'euros de primes d'une mo...
Le présent amendement vise à assouplir le mécanisme de distribution de la prime. Le projet de loi permet déjà de la verser en deux fois si possible. Compte tenu de la faible prévisibilité des résultats des entreprises et de la souplesse requise pour cet instrument, il est proposé de substituer aux termes « deux fois » les termes « plusieurs foi...
Je défends cet amendement au nom de Mme la questeure Marie Guévenoux. Comme l'a brillamment rappelé M. Sylvain Maillard, l'attribution d'actions gratuites est un gain pour les salariés. L'actionnariat salarié est un formidable outil de développement du partage de la valeur. Toutefois, les règles qui lui sont applicables sont différentes pour le...
Je reconnais, comme l'affirme l'Insee, qu'il y a 30 % de substitution – vous avez raison. Mais, si on retranche 30 % de 800 euros, cela n'en fait pas moins 650 euros de pouvoir d'achat en plus auxquels vous vous êtes opposés l'an passé. Vous rejetez un outil particulièrement souple conçu pour que les entreprises distribuent du pouvoir d'achat à...
Dans votre raisonnement, jamais vous ne vous mettez à la place d'une entreprise. Vous avez l'injonction facile : vous avez considéré qu'il fallait établir le Smic à 1 400 euros comme le proposait M. Mélenchon, avant de reconnaître que 1 500 euros c'était un peu mieux, puis 1 600 euros, puis j'ai vu le chiffre de 1 800 euros dans vos amendements...
Dans la vie réelle, si une entreprise peut augmenter ses salariés, elle doit le faire, vous avez raison.
Toutefois, dans la vie réelle, certaines entreprises ne peuvent pas procéder à des augmentations de ce type. Mettez-vous un peu à la place des entrepreneurs.
C'est pourquoi il faut évidemment refuser ces amendements. Encore une fois, vous ne pouvez pas déplorer qu'il y ait un effet de substitution sur une prime qui a permis de rapporter 500 à 600 euros à 5 millions de salariés dans notre pays. Vous irez leur expliquer dans vos circonscriptions que vous y êtes opposés et que c'est autant de pouvoir d...