Les amendements de Marcellin Nadeau pour ce dossier
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Ma question s'adresse à Catherine Colonna, ministre de l'Europe et des affaires étrangères. Dans le conflit israélo-palestinien, les pays occidentaux qui appellent à la trêve humanitaire tentent d'apparaître comme les garants du droit international, mais abdiquent en réalité devant la loi du plus fort. L'humanité, ce n'est pas cela. Nous devon...
et rappeler la nécessité de la solution à des deux États préconisée par l'ONU. Nous devons éviter par ailleurs que ce conflit soit perçu comme une guerre de civilisation dans laquelle une démocratie se défendrait contre des barbares, comme au bon vieux temps des guerres coloniales ,
Le conflit entre Israël et le Hamas n'est-il pas le résultat de deux logiques extrêmes qui ont empêché la solution à deux États démocratiques ?
Les conventions de Genève doivent être respectées. Au moment où celle de 1864 a été signée, les guerres coloniales faisaient rage. Il fallait « civiliser la guerre ».
Une violence ne peut se justifier par les nécessités de la guerre : l'horreur ne peut en aucun justifier l'horreur.
De l'Ukraine à Gaza, la France doit être claire sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, sur le non-respect du droit humanitaire et sur les crimes de guerre.
Face à ce conflit, nous attendons que la France défende les valeurs démocratiques, le respect de tous les peuples et les exigences du droit international.
Monsieur le garde des sceaux, vous vous êtes rendu récemment aux Antilles et avez pu constater la situation, ô combien difficile, d'exercice des missions de justice en Martinique comme en Guadeloupe. Si elle est préoccupante dans l'Hexagone, la situation des prisons est dramatique dans les territoires d'outre-mer. C'est vrai non seulement aux ...
Notre conviction est la suivante : les ministres font un petit tour et puis s'en vont, mais nos problèmes restent entiers. Donnez-nous ces structures : nous en avons besoin.
Monsieur le ministre délégué chargé des outre-mer, Mme la Première ministre a refusé de rencontrer dix-neuf députés des dix outre-mer.
Le Gouvernement a rejeté, par le biais de l'article 49, alinéa 3, la plupart des mesures votées à l'unanimité lors de l'examen de la mission "Outre-mer" de la loi de finances pour 2023.
Et, depuis le premier quinquennat de l'actuel Président de la République, pas une loi votée par cette assemblée n'a été consacrée aux dits outre-mer, y compris sur les retraites. Vous gérez donc nos territoires par ordonnances. Est-ce très démocratique ? Nous, députés des dits outre-mer, avons depuis le début de cette législature essuyé de la ...
Ce serait à la demande des grands propriétaires terriens et des lobbies de l'import-export que vous auriez décidé de remercier ce monsieur.
Est-il vrai que vous avez agi sur ordre des lobbies dont personne n'ignore, en dépit d'un non-lieu inique, la part de responsabilité dans le scandale du chlordécone ?
Cela montrerait la collusion de votre gouvernement avec les puissances oligarchiques ! Que comptez-vous faire pour sortir à la fois de la tyrannie de l'indifférence, comme dirait Aimé Césaire, vis-à-vis de nos territoires, et de cette relation empreinte de colonialité entre l'État et les lobbies ?
La pollution durable par le chlordécone en Guadeloupe et en Martinique constitue, selon les termes mêmes du plan Chlordécone IV du Gouvernement, « par son ampleur et sa persistance dans le temps, un enjeu sanitaire, environnemental, agricole, économique et social pour les Antilles ». Force est de constater qu'il s'agit aussi, désormais, d'un s...
De ce jeu de couverture réciproque se dégage un fort sentiment de mépris à l'égard des peuples empoisonnés de Martinique et de Guadeloupe, dont les populations, selon Santé publique France, seraient contaminées à plus de 90 %. Cette fois, à la différence de l'affaire du sang contaminé, il n'y a même pas de « responsable, mais pas coupable » alo...
Ma question est simple : peut-on se satisfaire d'une responsabilité morale pour un empoisonnement de cette ampleur, sans que la justice passe ?
Ma question s'adresse à M. le ministre de l'éducation nationale et a trait à la situation des enseignants néotitulaires dans les dix outre-mer. J'y associe tous les élus de ces régions et de ces territoires, qui sont comme moi légitimement préoccupés par cette situation. Comme vous le savez, ces néotitulaires sont des enseignants qui ont parfo...
en mesure de porter le projet de développement durable pour régler sur le long terme les graves difficultés que rencontrent nos pays. C'est pourquoi nous demandons, au-delà des cas individuels actuels qui sont particulièrement préoccupants et en attendant un plan d'urgence de l'éducation nécessaire pour nos pays, que des solutions soient élabo...