Les amendements de Louis Boyard pour ce dossier
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Je suis attristé d'assister à un triple divorce. Premièrement, le divorce entre vous et le peuple Français, qui s'oppose majoritairement à cette réforme.
Deuxièmement, le divorce entre vous et Les Républicains : vous leur avez promis une pension minimale de 1 200 euros, mais nous avons découvert que c'était une arnaque ;…
…vous leur avez promis d'être justes au sujet des carrières longues, mais c'était également une arnaque. Troisièmement, le divorce entre le Rassemblement national et le travail parlementaire. Plus nous avançons, plus nombreuses sont les arnaques que nous découvrons ! Monsieur le ministre délégué, près de 6 millions de personnes sont inscrites...
Nous avons appris que 80 000 à 90 000 personnes se retrouveraient au chômage à cause de la réforme. Alors que le chômage des jeunes est très élevé, vous demandez aux gens de travailler deux ans de plus, sachant que, compte tenu du taux d'emploi des seniors, tous ne pourront même pas occuper un emploi ! Et pour ceux qui continueront à travailler...
Je vous ai entendu dire, madame la présidente, que nos collègues ne prendraient pas de vacances mais qu'ils rejoindraient leur circonscription pour travailler.
Mais parlons de ce qui se passe dans les circonscriptions. Ici, vous avez l'air bien, à l'aise : une sorte de majorité baroque, qui va du Rassemblement national à La République en marche, explique qu'il ne faut pas instaurer des impôts, ce qui éviterait pourtant aux Français de travailler deux ans de plus. Elle explique aussi que, si on se mett...
Au passage, j'adore l'argument selon lequel ces milliardaires prennent des risques : pensez-vous vraiment que, si jamais ils perdaient tout, ils se retrouveraient criblés de dettes, avec 2 000 euros par mois, à vivre la vie des prolétaires qu'ils exploitent ?
En retournant dans vos circonscriptions, vous apprendrez une chose : vous n'êtes pas majoritaires dans le pays. Ce que vous demandent les Français, c'est une solution pour leur éviter de travailler deux ans de plus. Quand vous savez que les exonérations de cotisations patronales représentent 8,6 milliards d'euros par an, que 80 milliards de div...
Il est indigne de dire que vous allez retourner en circonscription alors que les Français attendent de vous que vous restiez ici, à chercher des solutions ! Alors, ouvrez les séances ce week-end et la semaine prochaine. Nous voulons poursuivre le débat et examiner l'article 7 !
La France vit le plus grand braquage de son histoire. Alors que, chaque année depuis l'arrivée au pouvoir de Macron, c'est un cadeau de 16 milliards d'euros que vous faites à Arnault, Bolloré et Bouygues, vous venez expliquer aux Français qu'ils devraient travailler deux ans de plus parce qu'il manque 12 milliards dans les caisses de retraite ?...
Cet argent de poche a-t-il plus de valeur à vos yeux que deux ans de vie de Fabien, de Gwénolé, de Louise ou d'Ismaël ? Les Français se demandent pourquoi vous vous mettez ainsi au service de ces milliardaires, alors que ce sont eux qui délocalisent, qui refusent d'augmenter les salaires et qui sont responsables du réchauffement climatique. Cin...
Il se fonde sur le cinquième alinéa de l'article 50. Nous nous accordons tous sur la nécessité d'aller jusqu'au bout de la discussion du projet de loi.
Il serait incompréhensible que l'examen d'un texte qui vise à faire travailler les Français deux ans de plus se termine alors que va débuter notre semaine de vacances parlementaires. Alors, chers collègues, annulez vos vacances au ski et prolongeons nos débats la semaine prochaine !
Je vous propose un débat paisible, ainsi que mes collègues l'ont réclamé. J'aimerais d'abord rectifier les propos qui viennent d'être tenus : vous ne sortirez pas grandi de ce débat à l'Assemblée nationale en rabaissant la RATP qui vous transporte tous les jours. Ensuite, nous ne disons pas aux travailleurs de la RATP ni aux jeunes de ne pas ...
régime que je qualifierai plutôt d'adapté. Tout à l'heure, vous avez demandé ce que proposait la NUPES à l'artisan qui n'est pas affilié à un régime spécial. Nous suggérons simplement le départ à la retraite à 60 ans après quarante annuités.
Vous citiez des métiers pour lesquels il n'existe pas de régimes adaptés. Plutôt que de militer pour la suppression des régimes spéciaux, pourquoi ne plaidez-vous pas en faveur de leur élargissement aux métiers pour lesquels ils seraient nécessaires ?
Par ailleurs, j'ai entendu que la gauche aurait abandonné la lutte contre les privilèges. Attention, nous ne parlons pas de la lutte contre n'importe quel privilège. N'opposez pas les travailleurs les uns aux autres, mais parlez des privilèges de ceux qui n'ont pas été mentionnés lors de ce débat, qui peuvent partir à la retraite quand ils l'on...
Ils sont tellement puissants qu'ils décident du montant des salaires et des cotisations, donc de l'état de nos retraites. Pour leurs retraites à eux, ils ont en revanche le choix. Du reste, il en va de même pour les députés, puisque le bureau de l'Assemblée organise leur système de retraites. En revanche, les travailleurs ne peuvent faire ce ch...